Claude Puel a réagi, ce jeudi midi, avec la même virulence que le ton du communiqué, diffusé mercredi soir par le club lyonnais. «C'est fait en dépit du bon sens, à la bonne franquette, entre amis», a lâché le coach rhodanien. Sans aller jusqu'à dire qu'il trouve normal, Puel laisse entendre qu'il aurait accepté plus facilement la volte-face de la LFP «si les choses s'étaient déroulées dans l'ordre». «C'est-à-dire que, le jour du tirage (des quarts de finale de la Ligue des champions), tout le monde, les entraîneurs et les présidents, s'appellent pour prendre une décision de manière collégiale et qu'il y ait de la cohérence. Et non pas que cela se fasse par derrière, en catimini, comme cela s'est fait. Avec Blanc qui téléphone directement au président de la Ligue pour un match qui ne concerne pas Bordeaux, mais seulement Lyon et Grenoble.»
D'autant que les deux présidents n'étaient même pas obligés de s'appeler puisqu'ils étaient tous les deux présents au tirage, à Nyon ! «On peut penser que la LFP essaie par tous les moyens de revenir en arrière et de rattraper sa boulette (d'avoir avancé le match OL-GF 38 sans prendre en considération un éventuel quart de finale de Ligue des champions, Lyon-Bordeaux) mais tout le monde doit respecter la hiérarchie», insiste Puel. Celui-ci en fait surtout une question de principe par rapport à la manière dont la LFP a mis l'OL devant le fait accompli. «Par principe, on est dans notre droit» de souhaiter le maintien du match vendredi. «Ça changerait complètement notre planning, il y a plein d'incidences. Nous, en tout cas, on est programmés pour jouer ce jour-là».
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