DÉBAT - Face au PSG (lire compte rendu), Rémi Garde a surpris son monde en alignant un onze de départ inédit avec une défense à cinq. L'entraîneur lyonnais a-t-il eu raison ?
OUI
Pour ce match choc contre le favori déclaré au titre de champion de France 2013, Rémi Garde n'avait guère de choix qui s'offraient à lui. Avec un effectif décimé et privé d'un milieu créateur, l'entraîneur lyonnais a joué la carte de la sécurité afin d'éviter de prendre le bouillon face à l'armada offensive parisienne. Le plan de Garde a d'ailleurs plutôt bien fonctionné en première mi-temps où Paris n'a pas été en mesure d'imposer son jeu. Le hic ? Le technicien de l'OL n'avait sûrement pas prévu que ses attaquants manquent à ce point de créativité et de percussion
devant le but...
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NON
En alignant une défense à cinq, Garde a joué petit bras dans une rencontre au sommet où Lyon n'avait pas grand-chose à perdre. Certes, l'OL était privé de Gourcuff et Grenier mais cela n'empêche, le onze de départ rhodanien dont les changements opérés trop tardivement (85e), n'a pas permis de rivaliser face au PSG. S'ils le diront sûrement jamais publiquement, les joueurs de Rémi Garde n'ont pas été emballé par le plan tactique concocté par leur entraîneur. Dans une telle organisation, les deux joueurs de couloir, en l’occurrence Anthony Réveillère et Michel Bastos, ont un rôle primordial. Or, le premier, blessé, a joué avec le frein à main. Le second a lui été très moyen.
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