Un proverbe dit : "Cadeaux de janvier, ingratitudes de février". Côté lyonnais, on aura pris le dicton à l'envers, car les bons résultats du début d'année ont finalement payé en février. Un mois quasi parfait pour les lyonnais qui en à peine 20 jours ont disputé 5 matchs pour 4 victoires, 1 nul et zéro but encaissé ! L'OL qui gagnait en janvier a continuer le mois dernier, mais en y ajoutant du jeu, de l'allant, de la qualité et surtout, de la sérénité. Ainsi, l'OL s'est remis à jouer et ne se débarrasse plus du ballon, mieux, l'équipe le garde, le fait tourner et utilise son nouveau point fort : ses ailes. Le retour en forme de certains joueurs (Bastos, Govou, Lisandro, Cris) y est pour beaucoup. Grâce aux retours de nombreux blessés, Claude Puel peut s'appuyer sur un groupe enfin au complet et ça change tout. Le système en 4-3-3 semble avoir définitivement pris le pas sur un 4-4-2 moins en vue, notamment à Toulouse, que l'entraîneur lyonnais utilise plus régulièrement en fin de match. Le 4-3-3 à la lyonnaise a donc repris ses droits et semble réussir à l'équilibre de l'équipe. De ce fait, le trio Toulalan, Cris, Boumsong reste sur 450 minutes d'invincibilité tandis que Lisandro, enfin stabilisé dans l'axe, est bien plus soutenu par ses coéquipiers.
Tout semble réussir à cet OL retrouvé, témoin l'entrée en jeu de Mathieu Bodmer face à Nice (2-0) qui marquait son retour au milieu par une première passe décisive. Une réussite qui a permis aux lyonnais, à force de persévérance, de remonter sur le podium, à seulement deux points de Montpellier et de Bordeaux qui néanmoins traîne deux matchs de retard. Ce Lyon, blessé en novembre et enterré en décembre est donc bien de retour, à tel point que beaucoup ne parlent même plus de qualification en Ligue des Champions mais bien de titre. Une mission encore difficile à envisager pour les Gones qui, à 12 journées de la fin du championnat doivent encore se déplacer à Marseille, Montpellier et Bordeaux, trois équipe que l'OL n'a su battre chez elle en ne glanant qu'un point face à l'OM. La route est donc encore longue mais tant qu'il reste des matchs, il reste de l'espoir. A l'OL de continuer sur ce rythme pour nous offrir un finish palpitant, en Ligue 1 comme en Champion's League !
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