L'Olympique Lyonnais avait sans doute imaginé tout autre chose pour les fêtes de fin d'année. A commencer par une dernière victoire devant ses supporters qui aurait peut-être permis d'apaiser un peu les tensions et envoyé tout le monde en vacances sur une note d'apaisement. Mais l'opération rachat, imaginée par Claude Puel et vivement souhaitée par Jean-Michel Aulas n'a pas eu lieu mercredi soir à Gerland.
Battu à domicile 2 à 1 hier soir par Montpellier, l'OL s'est enfoncé un peu plus encore dans la crise. Désormais 6ème du classement de Ligue 1 à l'issue des matches allers, la performance est autant historique que dramatique pour le "club des années 2000". Distancé par Bordeaux, lâché par Lille et devancé par Montpellier, Marseille et Auxerre, il n'est plus assuré d'avoir un destin européen la saison prochaine mais certain de ne pas être champion cette année.
Tous les ressorts de l'équipe semblent cassés et la perspective d'un rebond s'éloigne désormais chaque jour un peu plus. Hier soir, même le retour de Toulalan et les titularisations de Delgado, Lisandro, Bastos et Govou n'ont pas suffit. L'entraîneur ne serait plus le seul responsable, les joueurs non plus ne sont pas au niveau ou pas correctement préparés pour l'être. Jean-Michel Aulas, qui a confirmé hier soir que Claude Puel resterait l'homme de la situation, a désormais 15 jours et un mercato pour remettre de l'ordre dans la maison.
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