Sur le flanc depuis un mois, Wendie Renard a fait son retour contre Arsenal. La capitaine n’a pu éviter le naufrage de l’OL et avait le masque au moment de vivre sa 500e avec le club lyonnais.
Après avoir poussé ses coéquipières à Londres une semaine auparavant, elle voulait avant tout être sur le terrain pour la demi-finale retour. Sur le flanc depuis début avril et le rassemblement avec les Bleues, Wendie Renard ne souhaitait pas faire l’impasse une fois de plus et a poussé pour être de la partie contre Arsenal dimanche en fin d’après-midi au Parc OL. Si Alice Sombath avait plutôt tenu la baraque à l’Emirates Stadium, l’expérience de la capitaine reste un élément plus qu’important au moment d’aborder ce genre de rencontre.
Malheureusement, la présence de "Captain Wendie" n’a pas empêché l’OL de sombrer dans les grandes largeurs et de se faire sortir de la Ligue des champions sans gloire (1-4). "La déception, elle est grande. Mais au vu du match, je pense qu'Arsenal mérite leur final. Parce qu'encore une fois, dans le pressing, on n'y était pas en première mi-temps. Mais oui, forcément déçu. Il a manqué un peu de tout. Si on n'a pas réussi à atteindre notre objectif d'aller en finale, il a manqué un peu de tout."
"On n'a que nos yeux pour pleurer"
De retour à la compétition près d’un mois après son dernier match, Wendie Renard a regretté le "manque de liant collectif avec un pressing désordonné et qui ouvre donc des failles dans lesquelles Arsenal s’est engouffré." Néanmoins, la capitaine ne souhaitait pas trouver d’excuse, "on n’a pas été dedans ce dimanche et on n’a que nos yeux pour pleurer désormais". La fin de la saison s’annonce longue et le rôle de Wendie Renard sera primordial pour remobiliser les troupes.
Forcément touchée à l’issue de ce non-match, la numéro 3 lyonnaise n’avait pas forcément la tête à ce cap symbolique des 500 matchs qu’elle a atteint dimanche soir. "C'est secondaire. Anecdotique, je ne sais pas. Mais c'est secondaire. Je suis restée focus sur le match. Je n'avais qu'une idée, c'était d'aller à Lisbonne. Après, oui, forcément, on entend marquer le club, avec ce chiffre qui est symbolique. Mais perdre à la maison au 4-1, non, merci. Après, c'est comme ça, c'est le foot."
M'ouais pas trop convaincu, déjà je suis pas sur que sa place était d'être titulaire hier, je sais pas vous moi je l'ai trouvé lente et plutôt à côté de la plaque par moment, et vraiment en manque de rythme.
Je comprend qu'une compétitrice comme elle veuille être tjrs sur le terrain mais bosser en collectif c'est aussi savoir s'effacer un peu afin de partager le temps de travail dans un but d'aider justement le collectif.
Pour l'entraîneur je trouve qu'on lui tombe trop dessus, il y a des cadres dans cette équipe et c'est loin d'être nouveau qui veulent diriger l'équipe plus que l'entraîneur lui même. C'est d'ailleurs aussi à cause de ça que Pedros a finit par dire stop.
Hier il y a au moins la moitié des joueuses qui n'ont rien à faire sur le terrain en tant que titulaires, est ce que l'entraîneur pouvait toutes les mettre sur le banc ? Non évidemment sinon c'était la mort pour lui.
Je viens de lire, sur d'autres fora, que lorsqu'il a été licencié de la Juve, il faisait toujours jouer le même groupe de filles, et qu'il était très autoritaire.
Sur ce dernier point je n'en sais rien, mais pour le groupe, il faut reconnaître que cela a été la réalité toute la saison.
Et toujours le même style de jeu, notamment tenter de percer dans l'axe, là où tout est encombré.
Et toujours faire ses changement à 5' de la fin.
Quant à changer de système sur une demi-finale retour alors que c'était un contre-pressing bien coordonné qu'il fallait travailler...
HS : Préoccupations importantes pour l'avenir du foot féminin en France :
https://x.com/willy_pasche/status/1916744040080359444
La suite...
https://rmcsport.bfmtv.com/football/feminin/d1/d1-feminine-les-capitaines-des-clubs-convoquees-une-ag-charniere-ce-lundi-pour-l-avenir-de-la-ligue-feminine_AV-202504280299.html
isabielle.....on va voir si elles laissent leurs égos et qu'elles couchent ce qui ne va pas dans cette discipline.......
L'Europe et l'Olympique Lyonnais se sauront séparés tristement ce mois d'avril !
Les garçons de façon spectaculaire et regrettable...
Les filles d'un manque de qualité et de niveau sur ce match retour ...
Je suis triste pour Wendy surtout et les fenottes!
Espérons que Lyon ne rime pas avec déception au mois de mai!
L'avenir du foot féminin en France s'annonce sombre en effet...
Pour revenir brièvement sur la rencontre d'hier, le résultat est logique et sans appel car la meilleure équipe sur le terrain a mérité sa qualification. Arsenal était supérieur dans tous les domaines .
Malheureusement, nos fenottes sont engluées dans un processus d'évanescence irréversible constaté déjà depuis plusieurs mois et cela est pour le moins inquiétant...
A froid, je ne trouve pas qu'Arsenal a mieux joué qu'à l'aller, elles ont fait leur match avec les mêmes qualités et ont eu plus de réussite. Après, à part le très beau but de Caldentey difficilement arrêtable pour Endler qui ne voit pas le ballon arriver, les autres buts sont donnés sur un plateau. Je n'aime pas pointer une seule personne, mais Gilles nous a clairement fait perdre le match, entre sa glissade fatale, ses mauvaises relances qui auraient pu nous couter d'autres buts, elle apporte ainsi une fragilité à toute la défense qui forcément doit rattraper ses erreurs comme sur le 3ème but. Il y aussi cette compo de départ qui change sans doutes les repères à la base, très mauvaise idée sur une demi-finale décisive. Plus que collectivement, je pense que certaines individualités nous ont empêché de développer un meilleur jeu (heaps, chawinga, gilles, etc), après c'est le scénario du match, une chose en entrainant une autre... Je vais être très curieux de voir ce qui va se passer au mercato.
Ce que je voudrais bien comprendre, c'est pourquoi les joueuses avaient le masque lors de l'entrée sur le terrain.
Elles sont toujours sérieuses en entrant sur le terrain je trouve, ça m'a pas choqué.
Titulariser Wendie était un symbole, certes, mais gagne-t-on avec un symbole quand la joueuse est hors de forme ?
Horan, Chawinga sont, lors de matches couperets, des remplaçantes pour peser sur le résultat, l'adversaire ne pouvant que s'essouffler par son jeu de pressing.
Je n'ai vu ni Dâbritz ni Becho, des joueuses qui sont patientes et attendent leur minute fatidique.
Un but dès les premières minutes est la pire des déconvenues. Puis un autre à la fin de la mi-temps ! C'est là que tout aurait dû changer par un coaching sans hésitation.