Que dire ou que retenir de la bien pâle prestation lyonnaise à Grenoble samedi soir ? Pas grand chose si ce n’est à peu près rien. On soulignera le bon match de César Delgado et le retour rassurant de Jean-Alain Boumsong, mais pour le reste circulez, y’a rien à voir. Certes il ne s’agissait pas du onze type de l’OL samedi, mai tout de même, c’était l’occasion pour certains joueurs en manque de temps de jeu de se montrer face à un adversaire à priori plus faible. Une fois encore, Ederson a traversé le match comme une ombre et on commence à se poser des questions sur les réelles qualités de ce joueurs pour évoluer à l’Olympique Lyonnais. François Clerc manquait assurément de motivation et ses errements défensifs ont été lourds de conséquences. Quant au reste de la bande, à force d’avoir crié au loup face à Grenoble, ils se sont transformés en de bien pâles moutons. Seul Claude Puel aura été fidèle à lui-même en réservant sa surprise sur la feuille de match, le jeune Kolodziejczak ayant été préféré à Michel Bastos voire Kim Källström.
A une époque qui semble une éternité, Lyon pouvait se permettre ce genre d’accrocs, tant les autres prétendants n’arrivaient pas à suivre son rythme. Aujourd’hui la donne à changer. Depuis plus d’un mois, Bordeaux offre cadeau sur cadeau à l’OL et s’est permis le luxe de perdre quatre de ses six derniers matchs de championnats sans jamais être inquiété. Et pour cause, les Lyonnais n’ont gagné qu’une seule fois en un mois et demi de championnat. Pire, son bilan face aux mal classés d’aujourd’hui ou de l’époque est d’une victoire (Saint-Etienne 0-1), un match nul (Grenoble 1-1) et deux défaites (Nice 4-1, Sochaux 0-2), soit quatre points sur douze possibles. Des points qui coûtent très cher et il serait bon de rester proche des Girondins, voire plus, avant de les affronter à Gerland dans trois semaine.
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