Sur le flanc depuis décembre, Kysha Sylla ne finira pas l’année 2025 à l’OL. Après avoir prolongé jusqu’en 2027, la défenseuse a été prêtée à Washington, autre formation détenue par Michele Kang.
Il n’y a pas que chez les garçons que les passerelles de la multipropriété sont exploitées. C’est aussi le cas chez les Fenottes désormais avec le prêt de Kysha Sylla de l’OL féminin au Washington Spirit. Jeudi, le club lyonnais a communiqué la prolongation de contrat de la jeune défenseuse jusqu’en juin 2027. Elle avait déjà prolongé l'été dernier jusqu'en 2026. Cependant, Sylla ne terminera pas pour autant l’année entre Rhône et Saône. Afin de gagner du temps de jeu et de continuer sa formation au plus haut niveau, elle rejoint jusqu’au 31 décembre 2025 la capitale américaine.
37 minutes avec les Fenottes cette saison
Elle sera la première joueuse à utiliser le réseau créé par Michele Kang puisque la formation de NWSL appartient, elle aussi, à la femme d’affaires américaine. Blessée au genou à la fin de l’année 2024, Kysha Sylla n’avait disputé que 37 minutes depuis le début de la saison et avait déjà été prêtée en seconde partie de saison dernière à Dijon. Chez les vice-championnes américaines qu’est le Washington Spirit, la native de Marseille va vivre sa première expérience loin de la France.
Good luck Kysha 👏
https://x.com/OLfeminin/status/1887578821261771200
Voilà qui est bien mieux ainsi...
Elle était encore en formation que Chelsea faisait déjà le forcing... comme bien trop souvent !
Elle a signé son contrat pro et le prolonge 2 fois, c'est un signe de confiance mutuelle 🤩... mais les places sont chères dans le 11 des Fenottes.
On la garde. Chelsea va nous piquer Gilles.
Ce serait dommage de voir partir Gilles mais, avec les nouvelles recrues et Sylla, on peut avoir confiance pour la défense centrale.
Salut dédé,
Vanessa s'approche d'une fin de carrière, va savoir quel sera l'offre salariale british ?
Voici quelques extrait de l'itw d'un agent de joueuse françaises :
..." En Angleterre, le foot féminin se développe grâce aux clubs qui ont des équipes masculines et qui investissent dans des sections féminines professionnelles. Au niveau des transferts et des salaires, Chelsea tape très fort, tout comme Manchester City, Arsenal et Manchester United sont capables de le faire. Mais même Aston Villa, qui est huitième, a déjà payé des transferts de 500 000 euros. En France, en matière de salaires, Lyon est la seule équipe du niveau des clubs anglais. Et si un club de milieu de tableau débourse 10 000 euros, c'est déjà un gros transfert. Financièrement, les deux Championnats sont incomparables.
... L'aspect économique est-il le seul qui motive les joueuses à aller jouer en Angleterre ?
L'été dernier, j'étais avec Manchester City, Leicester, Brighton ou encore Everton, donc je pense avoir une bonne photographie de ce qui se fait en Angleterre. Même le plus petit club peut payer dans les 60 000 euros net par an. En France, une fois qu'on est sorti de Lyon, du PSG et peut-être du Paris FC, on est plutôt à 2 000 euros par mois (24 000 par an). Il y a trop d'écart de revenus. Si on enlève l'OL et Paris, le Championnat Français est l'équivalent de la Deuxième Division anglaise. Toutes les joueuses que je connais souhaitent aller en Angleterre ou aux États-Unis.... la base est aussi de donner des conditions d'entraînement de qualité aux joueuses, une bonne pelouse, des vestiaires à elles, un lieu spécifique pour elles, combien de clubs en sont capables ?... les autres en ont-ils seulement la volonté ?..."