Alexandre Lacazette fête son but dans le derby OL - ASSE
Alexandre Lacazette fête son but dans le derby OL – ASSE (Photo by OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)

L'OL a clos le riche chapitre de l'année 2024

La qualification pour les 16es de finale de la Coupe de France samedi marque la fin de l'année 2024 pour l'OL. Une année riche en émotions.

Fondé en 1950, l'Olympique lyonnais peut se targuer de posséder une très grande histoire, faite de titres, de parcours européens et de quelques déconvenues. Dans son grand livre retraçant sa biographie, on peut espérer qu'à l'avenir, le chapitre 2024 tiennent une place à part. Même s'il n'a pas glané de trophée cette année, l'OL a en effet fait vivre à ses supporters douze derniers mois pas comme les autres.

Rembobinons le film. Au moment de commencer 2024, le club rhodanien est 16e. Inimaginable en début de saison, il doit se battre pour éviter la relégation, et vient péniblement de sortir la tête de l'eau avec trois victoires consécutives. Menée par un jeune entraîneur inexpérimenté, Pierre Sage, l'équipe replonge dans ses travers avec deux revers de rang pour entamer l'année. 16e et barragiste, elle se lance alors dans une folle remontée, ne perdant que deux de ses quinze dernières affiches, pour douze succès.

Portée à la fois par un nouvel état d'esprit et par des recrues comme Nemanja Matić qui changent le visage du groupe, la formation rhodanienne devient une spécialiste des rencontres au scénario dingue. Renversant Brest (4-3), Lille (3-4) ou encore Monaco dans les derniers instants (3-2), elle parviendra à se hisser à la sixième place au bout du bout, à l'issue d'un match là aussi pas comme les autres. Sur un penalty transformé par Alexandre Lacazette à la 90e+6 de l'ultime duel contre Strasbourg (2-1), l'OL double Lens et se qualifie pour la phase de classement de la Ligue Europa dans un stade en fusion.

Une performance inédite lorsqu'on sait qu'il a été lanterne rouge jusqu'à la 16e journée. Mais cette deuxième partie d'exercice pratiquement historique ne s'est pas arrêtée à la Ligue 1. L'Olympique lyonnais est aussi allé jusqu'en finale de la Coupe de France, s'offrant le droit d'espérer décrocher un titre au terme d'une saison pas comme les autres. Il tombera finalement sur le PSG, bien trop fort pour lui ce jour-là (2-1).

Déterminés à mieux entamer 2024-2025 pour ne pas vivre la même galère, les hommes de Pierre Sage font pourtant tout l'inverse. Entre un mercato mal géré, des cas individuels faisant beaucoup parler et les incertitudes qui entourent l'effectif, le sportif est très impacté, comme le démontreront les deux cinglants revers face à Rennes (3-0) et Monaco (0-2).

Avant-derniers après deux confrontations, les partenaires de Corentin Tolisso vont, assez bizarrement, profiter d'une défaite à la fois cruelle, improbable, mais peut-être finalement salvatrice, pour repartir sur de bons rails. Battus 3 à 2 par Marseille malgré une supériorité infériorité numérique après cinq minutes de jeu, ils vont enchaîner cinq succès toutes compétitions confondues pour se relancer.

Ce sera bien mieux par la suite, à la fois dans le jeu, mais aussi dans les résultats. Le point d'orgue ? La victoire 3 à 2 contre Francfort, alors deuxième de Bundesliga, en coupe d'Europe. Si l'année se termine par deux prestations clairement moins bonnes (2-1 à Paris et pénible qualification en Coupe de France contre l'Entente Feignies-Aulnoye), le "bilan est positif", ainsi que l'a jugé Moussa Niakhaté. "Je pense qu'ils n'étaient pas beaucoup à penser qu'on serait à ce niveau-là, surtout après les deux premières journées", a déclaré le défenseur sénégalais.

Cinquième à la trêve hivernale, l'OL peut globalement se satisfaire de son année. Avec 62% de victoires (28 en 45 rencontres), il a retrouvé des standards plus conformes à ses ambitions. C'est aujourd'hui un peu court pour viser la Ligue des champions, mais avec seulement deux points de retard sur le top 4, il n'en est pas si loin. Le podium est aussi accessible, puisque Monaco (troisième) est à cinq longueurs, avec une journée en plus.

La gestion du mercato de janvier sera cruciale pour la suite, avec des interrogations sur le futur de certains éléments clés comme Rayan Cherki. Mais, avant de se plonger dans ce mois de tous les dangers, l'heure est venue de souffler un peu. "Il était temps que l’année se termine, a confié Pierre Sage. On va vite revenir à l’entraînement, et on aura la réception de Montpellier, qui devrait nous donner du fil à retordre."

A mi-chemin, l'Olympique lyonnais est en phase avec "tous ses objectifs", selon Rémi Descamps. Avec le top 8 bien engagé en C3, une cinquième place en championnat et un billet pour les 16es de finale de la Coupe de France, on peut considérer que le gardien rhodanien a raison. Et cela donne encore plus l'eau à la bouche à l'idée de savoir ce que nous réserve 2025.

1 commentaire
  1. Junidu38
    Junidu38 - lun 23 Déc 24 à 9 h 44

    Dommage de cloturer l'année par deux très mauvais match , ou notre milieu a sombré et retrouvé ses standards de début de saison.
    A savoir un Veretout dans le dur , inexplicablement après avoir été sur une pente ascendante , il s'est crashé sur les derniers matchs .
    Pour tolisso , ce sont les jambes qui sont tombées en panne , au moment ou il avait retrouvé son top niveau .
    Idem pour matic qui termine l'année en marchant .
    Il y a eu d'autres défaillances comme Abner , Caqueret ( mais là on n'est plus surpris ) .
    Le petit Almada fera peut être du bien par sa vivacité car notre milieu a un pb de vitesse , sauf quand matic est au top et fait des transmissions a une touche , et que coco est en mode bundesliga .
    Une fin d'année à oublier .

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