En quinze jours, l'Olympique Lyonnais disputera deux finales de coupe au Stade de France. Les Gones doivent lancer leur fin de saison demain soir face à l'OM en remportant leur premier trophée depuis 2008.
C'est un "Olymico" particulier qui nous attend demain soir au Stade de France en finale de la Coupe de la Ligue. D'un côté Lyon, fort de sept matches sans défaites (6 victoires et 1 nul) qui court après un titre depuis 2008. De l'autre Marseille, harassé par onze défaites et nul en douze rencontres mais tenant du titre et qui n'a plus que cette option pour sauver sa saison et jouer l'Europa League. Les dynamiques des deux clubs s'opposent mais demain soir tout sera remis en question. En 90 minutes, tout peut arriver et Rennes l'a appris mercredi aux dépends de Quevilly. N'allez pas croire que je compare l'OM a un club d'amateurs, mais sur un match rien n'est écrit. Encore moins lors d'une finale.
Non loin de Saint-Denis, au Parc des Princes, les Marseillais ont d'ailleurs prouvé qu'ils pouvaient hisser leur niveau de jeu le temps d'une rencontre. Pour eux, l'enjeu est énorme et la pression les fera soit trembler soit se transcender. Pour doucher les espoirs de l'OM, les Gones devront si possible faire douter leur adversaire en ouvrant la marque. Une situation que Marseille n'a jamais su renverser depuis 17 matches et une victoire à Rennes (1-2, 21ème journée de Ligue 1). Malgré ce que peut peut dire le camp lyonnais, l'OL est bel et bien favori si l'on regarde les résultats sportifs des deux clubs. Au contraire des Marseillais, Lyon ne joue pas sa saison sur cette finale puisque les hommes de Rémi Garde reviendront au Stade de France dans 15 jours pour jouer Quevilly et que le podium de Ligue 1 est toujours envisageable. Pour autant, je n'imagine pas l'OL disputer cet "Olympico" en se disant qu'il y aura d'autres jokers. Au contraire, pour s'enlever un peu de pression en Championnat et sur la prochaine finale en Coupe de France, les Gones doivent lancer leur fin de saison en gagnant ce trophée.
Quid de Cris ou Umtiti ?
Si l'équipe lyonnaise fait preuve du même sérieux observé du côté d'Ajaccio, les Marseillais peuvent s'inquiéter. S'ils font preuvent du même laxisme en défense, les phocéens peuvent espérer. On ne va pas refaire le match de mardi, mais à 11 contre 11, les Corses ont clairement laissé passer leur chance contre l'OL. Il faut avouer que les dernières sortie de Bakary Koné n'ont rien de rassurantes et que sa prestation face au Gazélec n'a pas du satisfaire Rémi Garde. Samuel Umtiti et Cris se disputeront donc une place dans la charnière aux côtés de Dejan Lovren. La jeune pépite lyonnaise a rarement déçu en 2012 et est en pleine possession de ses moyens au contraire de Cris qui revient de blessure. Mais le brésilien a déjà manqué la finale de Coupe de France de 2008 (suspension) et ne voudra sans doute pas rater son avant-dernière chance de jouer un trophée avec Lyon au Stade de France. Garde devra trancher.
Au milieu, quid de Clément Grenier ? Moins en jambes au cours des dernières semaines, il a fait une rentrée remarquée à Ajaccio mardi en inscrivant son premier but en professionnel. En l'absence d'Ederson et de Yoann Gourcuff, son profil apporte un équilibre certain au nouveau 4-4-2 de Rémi Garde avec un Kim Källström replacé sur le côté gauche. On l'a revu en Corse il y a trois jours, le Suédois a du mal à s'exprimer lorsqu'il évolue dans l'axe, sur la même ligne que Gonalons. Là encore, l'entraîneur de l'OL devra faire un choix.
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