Parti mardi après-midi en Azerbaïdjan, le groupe de l’OL va devoir gérer la grosse fatigue liée au voyage à Bakou. Entre Ligue Europa et Ligue 1, les deux rendez-vous sont capitaux.
Le vent souffle sur la mer Caspienne, mais la délégation lyonnaise a certainement dû être un peu surprise au moment de poser le pied sur le tarmac de l’aéroport de Bakou. Il fallait certes avoir les appuis solides pour rester cramponné au sol, mais la température n’avait rien d’une purge. Au contraire, elle était plutôt douce, permettant ainsi aux joueurs de l’OL de ne pas déchanter trop vite. Car la semaine s’annonce longue pour eux qui ont quitté les bords du Rhône dès mardi après-midi pour préparer le rendez-vous contre Qarabag.
Avec Pierre Sage, rien n’est laissé au hasard. Le choix a été fait d’une sorte de mise au vert pour ce match de Ligue Europa avec une arrivée en Azerbaïdjan, quarante-huit heures avant le match, contre vingt-quatre habituellement. Un jour supplémentaire pour des bienfaits sur toute une semaine. C’est de cette manière que le staff lyonnais, en concertation avec la direction, a réfléchi à l’organisation de cette semaine particulière. Pour la première fois de son histoire, l’OL joue sur le sol azéri et il a donc fallu s’adapter. D’autant plus qu’à côté, la LFP n’a rien fait pour faciliter les choses.
La récupération comme mot d'ordre
Depuis mardi soir, tous les regards sont tournés vers la capitale de l’Azerbaïdjan, mais Pierre Sage voit lui plus loin. Face au refus de beIN Sports et de la Ligue de décaler la rencontre contre Nice, l’OL va affronter les Aiglons dès dimanche 17h. Avec un retour du périple européen prévu vendredi aux aurores, le temps de récupération et de préparation du match de Ligue 1 va être plus que limité. On pourrait dire que seule la séance de samedi servira à cet effet, mais encore. La récupération est le maitre mot de cette semaine au sein du groupe lyonnais et "aucun risque ne sera pris, on veut avant tout que les joueurs soient à 100 %", nous a-t-on soufflé en interne.
Cet enchaînement des matchs, l’OL l’a souhaité et est allé le chercher au bout d’une incroyable soirée en mai dernier contre Strasbourg. Personne au sein du club ne s’en plaindra, car retrouver des semaines à trois matchs, cela faisait bien longtemps que le manque se faisait sentir. Seulement, "il ne faut pas que ce déplacement laisse des plumes au niveau physique", espère notre consultant Nicolas Puydebois. Depuis le début de la semaine et même bien avant, dans l’esprit de Sage et de son staff, la planification a été faite pour limiter au maximum les risques de ce périple.
Un périple qui aurait pu être mieux géré sans les contreperformances
Un voyage qui aurait pu être bien moins important qu’il ne le sera jeudi soir (18h45) si l’OL avait fait le travail avant. En s’inclinant contre Besiktas (0-1) puis en concédant le nul à Hoffenheim (2-2), les coéquipiers d’Alexandre Lacazette ont laissé passer deux occasions de se mettre en bonne position pour la qualification et ainsi d'avoir un joker à griller contre Qarabag. Cela aurait pu permettre à Pierre Sage de faire plus facilement tourner son effectif. Sans être devin, l’entraîneur lyonnais devrait lancer certains remplaçants dans le onze de départ jeudi. Seulement, tous les cadres ont fait le voyage jusqu’en Azerbaïdjan quand ils auraient pu être tranquillement mis au frais si le travail avait été fait avant. On ne refera pas l’histoire dans cette Ligue Europa mais au moment de s’adapter, le club lyonnais n’aurait pas été contre un peu plus de flexibilité.
Si le match à Bakou peut très clairement assurer une présence printanière, la réception de Nice a aussi son importance et pour Nicolas Puydebois, le choix est vite fait. "Sans faire de hiérarchie entre les matchs, mais Nice ressemble au match le plus important de la semaine. On est bien placé en championnat, donc, ce serait dommageable de ne pas appuyer alors qu’on joue un concurrent direct et qu’on a perdu des points récemment." Cette semaine, et encore plus que les autres, Pierre Sage doit faire un numéro d'équilibriste pour avoir toutes les composantes positives de son côté. Mais comme il le dit si souvent, "on a beau tout planifier pour maitriser les choses, un grain de sable et tout est remis en cause." Il aimerait bien que ce ne soit pas le cas cette semaine malgré tout.
Combien d'équipe de L1 aimeraient être a notre place , je ne sais pas si c'est le journaliste ou les joueurs qui chouinent mais faut pas déconner , de l'encadrement aux joueurs ils veulent tous atteindre les objectifs fixés puis quand ils sont atteints on trouve à redire voyage.fatigue.blessés.matchs trop rapprochés. et vous voulez aussi que l'on vous donne un trophée sur un transat . Les doléances auprès de la ligue est à faire dès que le calendrier de L1 est établi et celui de LE ça permet de trouver un compromis avec les équipes de L1 sans avantage de classement car non débuté et décaler on attend pas le dernier jour se mettre la tête entre deux mains . Prudhomme doit se projeter plus avant dans son travail, anticiper c'est un bon point
"Un jour supplémentaire pour des biens faits sur toute une semaine" : bienfaits
Je n'ai absolument aucune pitié ni même tolérance à propos d'une hypothétique fatigue éprouvée par des types surpayés qui voyagent dans le confort et ont tout un tas d'employés à leur service pour les aider à optimiser leur forme.
Savoir gérer sa récupération après match et suite à voyage, c'est dans la mallette du footballeur professionnel, du moins ceux qui jouent dans la cour des grands.
Tout ça sent la préexcuse en cas de contreperformance jeudi ou surtout dimanche. Hé bien Pierre ne semble pas de cet avis puisqu'il a fait déplacer tout le groupe alors qu'il aurait pu laisser Nemanja et Alex à Lyon, par exemple.
Par contre, s'il aligne une équipe B jeudi en ayant fait déplacer tous les cadres, je hurle.
Salut Toitoi, je comprend ton raisonnement et je ne leur trouverai pas d'excuse en cas de contre performance même si Qarabag a prouver souvent qu'ils savait se mettre au niveau en coupe d'Europe.
Quoi qu'il en soit Sage etait bien obliger d'emmener tout le monde vu que nous sommes soumis à un nombre de joueurs minimum.
Il n'allais pas emmener que la réserve .
Hello
Si on regarde sous l’angle de l’effort par rapport au salaire et aux conditions de travail, on conclura toujours qu’ils ne courent pas assez vite, assez longtemps et assez souvent. Un prisme sous lequel on se fera toujours du mal en suivant le foot professionnel.
Le problème n’est pas de savoir s’ils doivent plus ou moins jouer au foot mais s’ils vont courir plus vite et plus longtemps que leurs adversaires.
Nice arrivera avec des joueurs qui sont aussi bien payés (même s’ils gagnent la moitié c’est pareil), qui voyagent aussi en jet et 30 kinés, nutritionnistes, préparateurs avec eux. Celui qui capitalise sur tous ces details gagne le match, et quand on gagne on ne parle plus des salaires, jets, baskets gratuites,…, puisque c’est ce qui compte pour nous 🤷🏻♂️.
On a une équipe qui après toutes ces années est capable de mettre de l’intensité une mi-temps sur deux et qui se blesse très peu, c’est qu’on doit plutôt bien travailler et avance dans la direction qui finira par rapporter des points, non?