Laurent Mortel, coach de Saint-Etienne
Laurent Mortel, coach de Saint-Etienne (@asse)

Mortel après OL - ASSE (11-0) : "Pas de déception mais de la honte"

Battu à plates coutures samedi soir, l’AS Saint-Etienne accusait le coup après le derby contre l’OL. L’entraîneur stéphanois, Laurent Mortel, a d’ailleurs eu des mots forts.

Il y a bien longtemps que l’OL n’avait pas donné cette sensation de rouleau compresseur. Lors de la dernière journée, les Fenottes en avaient bien passé huit à Guingamp, mais c’était presque logique au regard du classement. Ce samedi, on était en droit de s’attendre à une adversité bien plus supérieure avec la venue de l’AS Saint-Étienne à Décines. À leur avantage depuis le début de saison, les Stéphanoises avaient des arguments à faire valoir.

C’est finalement avec une correction qu’elles sont rentrées dans le Forez samedi dans la nuit. Le score final fait mal (11-0) et Laurent Mortel a regretté "un manque d’impact, car, quand tu ne prends pas de carton jaune dans un match, c’est peut-être que tu en as manqué." Avec une stratégie de ne pas prendre de but en première mi-temps, l’ASSE a vu le verrou sauter à trois reprises avec Lindsey Horan.

Voir l’OL remporter ses matchs sur un score fleuve, les supporters lyonnais pensaient que ce temps était révolu. Samedi soir, ils en ont eu pour leur argent malgré le froid au GOLTC. Pour Saint-Étienne, il va "vite qu’on lave les têtes pour se tourner vers Montpellier. Notre championnat, ce n'est ni Lyon, ni le PSG." Toutefois, après ce fiasco décinois, ce n’est "même pas une déception, parce que quand tu perds avec un tel écart, c'est un sentiment de honte" pour Mortel qui n’a pas manqué de souligner le sérieux de son adversaire du soir. "Il faut rendre hommage à cette équipe de Lyon qui a joué un derby, avec un effectif de grande qualité."

6 commentaires
  1. JUNi DU 36
    JUNi DU 36 - dim 17 Nov 24 à 10 h 45

    Il y a l'ol et le reste du monde, c'est bien dommage pour le football féminin.
    La plupart des présidents de clubs en on plus ou moins rien à faire des féminines, ils estiment qu'ils ont déjà bien assez à faire avec les garçons, ils ne veulent pas ou plus beaucoup investir. Seul le PFC à l'air de faire autrement...
    Peut être qu'il faudrait aller vers des clubs complètement indépendants...

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      undeuxtrois - dim 17 Nov 24 à 11 h 00

      C'est juste.

      Montpellier a décidé de faire autrement "changement de projet", alors que l'équipe masculine est au fond du trou. Le PSG tout puissant n'a que faire de son équipe féminine. L'ASSE, l'EAG, Reims, Le Havre vivotent à très bas salaires. Nantes et Strasbourg ont peut-être la possibilité de faire quelque chose d'acceptable, tandis que les rares équipes qui proposaient quelque chose de cohérent ont disparu (Bordeaux), ou viendront à disparaître (Dijon). Le PFC et Fleury sortent avec une mention honorable. Fleury, c'est l'unique volonté d'un président parmi les 500 plus grandes fortunes de France... Voilà l'état du football féminin en France. Rennes, Monaco, Lens, OM, Lille, Nice, places fortes masculines, invisibles chez les féminines.

      Cependant, quand on voit l'état du football masculin, les décisions prises par les présidents de club, n'est-ce pas une juste logique que le football féminin français se ramasse ?

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      1. Dede Passion 69
        Dede Passion 69 - dim 17 Nov 24 à 11 h 37

        Complètement d'accord avec ce constat, que je déplore autant que je le regrette .
        Hélas, nous ne sommes pas sur la bonne voie, et ce n'est pas prêt de changer.😡

  2. Toitoi
    Toitoi - dim 17 Nov 24 à 10 h 46

    L'ASSE, c'est mortel.

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    brad - dim 17 Nov 24 à 11 h 39

    Peut être que les entraîneurs des clubs concernés doivent pousser un coup de gueule vers leur direction et voir l'ambition qu'ils ont pour leur section féminine . On a plein de clubs ou les bénévoles font un super travail avec leurs féminines , mais dès qu'il s'agit de franchir le pallier vers la professionnalisation un mur se dresse et là le boss de la LPF JMA doit se rendre compte du.... qu'y a t'il qui ne fonctionne pas dans les clubs ...l'argent , la priorité aux hommes ou simplement de gérer un rajout de difficultés que n'ont pas envie les présidents d'assurer ? l'Euro a été le détonateur du manque d'effectif de vraies professionnelles et a tous les postes , mais sur le vu du jeu des derniers matchs amicaux depuis l'Euro le surplace s'installe ; je ne vois aucun progrès technique de celles qui ont l'habitude de jouer.

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  4. Avatar
    Poupette38 - dim 17 Nov 24 à 12 h 59

    Il y a longtemps que je le constate . Il y avait Soyaux, il y a Fleury, le Havre etc ;;;;;; ces clubs n'ont rien à faire en D1 féminine .
    Pourquoi il n'y a pas d'obligation pour les clubs "de l'élite" comme monaco, marseille, Lille, Nice, Rennes, Lens etc.....
    JMA a mis un fric fou dans son équipe féminine, s'il avait fait comme certains, c'est clair qu'il aurait eu plus "de possibilités" pour les pros .
    Trop facile 😡👎

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