Vice-capitaine de l’équipe de France, Eugénie Le Sommer a marqué le coup après l’élimination des Jeux olympiques. Au point de repenser son avenir avec les Bleues.
Il y a quasiment trois mois jour pour jour, les Jeux olympiques 2024 débutaient pour l’équipe de France féminine. Une entrée en lice contre la Colombie du côté du Parc OL, première étape d’un parcours qui devait amener les Bleues vers une médaille olympique. Hervé Renard et ses joueuses avaient fixé cet objectif pour briser le plafond de verre de la sélection. Malheureusement, la réalité du terrain a rattrapé Eugénie Le Sommer et ses compatriotes.
L’élimination en quarts contre le Brésil a fait mal, a remis en question toute une génération. C’est notamment le cas de l’attaquante lyonnaise, revenue juste à temps pour disputer ces JO de Paris. "Je me suis demandé si cela valait le coup que je continue. Mais on m'a enlevé l'équipe de France pendant deux ans et je ne me voyais pas finir comme ça, a-t-elle avoué dans L’Équipe. J'ai envie de continuer à croire en ce titre. Si je n'y croyais pas, je ne serais pas revenue. Je n'abandonnerai pas."
"Après l'élimination, j'étais perdue"
Ayant vécu un début de saison tronqué avec l’OL en raison d’une petite alerte, Eugénie Le Sommer a bien été retenue par Laurent Bonadei pour ce premier rassemblement de la saison. Deux matchs amicaux au programme avec la Jamaïque et la Suisse, pour oublier l’échec olympique. "Les trois jours qui ont suivi notre élimination, c'était très dur. Je ne voulais même pas partir en vacances, j'étais perdue, je ne savais pas quoi faire. C'était comme si ma vie s'était arrêtée. Mais derrière, il faut réfléchir, se poser les bonnes questions, se vider la tête et repartir."
Ce premier rendez-vous international doit permettre de se remettre en scelle pour préparer au mieux l’Euro 2025 qui se profile. Certainement la dernière compétition en Bleues pour l’attaquante de 35 ans. "On mérite d'aller plus loin que ce quart de finale. On sait qu'on a le niveau pour aller au-delà, car on a battu toutes les grandes équipes. Mais, en compétition, il faut ce petit truc qu'on n'a pas encore eu. Il faut que chacune se remette en question et travaille dans l'intérêt du groupe. Il ne faut pas abandonner."
Une dernière occasion de remporter quelque chose collectivement et pourquoi pas d'atteindre la barre des 100 buts.
".... Mais on m'a enlevé l'équipe de France pendant deux ans et je ne me voyais pas finir comme ça....."
C'est une réalité, Diacre a fait régresser une EDF en pleine évolution avec des joueuses de talents ET professionnelles... nécessaires pour encadrer et transmettre aux jeunes joueuses en devenir qui n'ont pas jamais pu éclore (Palis, Garbino, Estelle Cascarino, Jean François, Lakrar, Solène Durand... )
Ce sont les clubs, principalement, qui permettent aux joueuses d'éclore. L'équipe de France n'a pas progressé avec Diacre, mais n'a pas progressé non plus avec Renard. Pire, en terme de résultats, Diacre a fait mieux. La fenêtre de tir était du temps d'Abily, Necib, avec les "jeunes" Renard, Le Sommer, Henry, qui débarquaient dans l'équipe. Renard est essentielle à l'OL et en EdF, mais il faut être honnête, les Le Sommer/Henry des récentes années sont plus habituées au banc qu'autre chose.
La réalité, c'est que ça fait plusieurs années que le socle de l'équipe de France vient du PSG (Karchaoui, Geyoro, De Almeida, Katoto, Diani de l'époque), et ce club enchaine les scandales sur et hors du terrain. Est-ce donc vraiment étonnant que cela se transpose dans les résultats de l'équipe de France ?
Bonjour isabielle.
Daccord aussi, mais on peut dire un peu la même chose de Renard. Pour les JO il fait revenir les lyonnaises les plus fatigué alors que Amel en pleine forme il ne l'a prend pas.
Je sais pour l'image du football feminin et tout le blabla elles devaient être là, mais dans ce cas il fallait pas s'attendre à se retrouver en finale...
... ouais, j'ai été déçu par Hervé Renard.
Autant j'ai salué son arrivée, son charisme, la mise en place d'une structure pro, et le boost transmis aux joueuses... autant j'ai été déçu par ses plans de jeux et sa gestion des "matchs importantissimes" (finale ligue des nations et JO)
Ce qui ne veut pas dire que la médaille d'or était acquise, mais certains choix étaient critiquables d'où le mental de certaines joueuses non conforme avec l'évènement et l'enjeu.... beaucoup de choses sont à repenser !
Bonsoir à tous.
Je réécris ce que j'ai déjà évoqué par le passé : combien de temps a-t-il fallu à l'EDF masculine pour gagner un titre ?
1/2 siècle, mais avec davantage de concurrence et beaucoup, beaucoup plus de pratiquants dans le monde....