La large victoire contre les Rangers jeudi (4-1) laisse penser au renouveau de l’OL. Toutefois, la formation lyonnaise va devoir régler certains errements défensifs qui continuent de la plomber.
Du négatif, l’OL en a tiré du positif. Battue, on ne sait encore comment, par l’OM le 22 septembre dernier, la formation lyonnaise avait accusé le coup moralement. Pierre Sage ne s’en était pas caché, Alexandre Lacazette non plus, au moment de devoir remettre le bleu de jeu avec l’arrivée de la Ligue Europa. La compétition européenne a d’ailleurs été plus qu’un pansement, elle a été un remède pour permettre à ce groupe de se relever. Depuis la défaite contre Marseille, l’OL a enchaîné trois victoires de suite. Avec du bon contre l'Olympiakos, du moins bon à Toulouse, et du très bon jeudi à l’Ibrox Stadium.
Si Pierre Sage se refuse à dire que le succès en terres écossaises est un match référence pour ses joueurs, l’entraîneur a apprécié le visage qui a été montré. Celui d’une équipe qui n’a pas courbé l’échine face à l’atmosphère bouillante du stade et au début de match à cent à l’heure des Rangers. Les évènements ont certes tourné en faveurs des Lyonnais avec cet incroyable raté de Cerny à la 8e avant le but de Fofana, mais quand ils auraient pu s’écrouler suite aux sorties de Matic et Mata, ils "ont montré de la ressource", du caractère même. La rage d’Alexandre Lacazette au moment de débloquer son compteur but puis d’envoyer un missile dans la lucarne de Butland en est le témoin.
Perri, symbole de cette paradoxale montée en puissance
Cette victoire prestigieuse et avec la manière a forcément redonné le sourire aux supporters de l’OL. Après la bouillie toulousaine, ils ont eu droit à une prestation bien plus digeste à Glasgow. Toutefois, ce succès très offensif ne doit pas faire oublier cette fragilité défensive qui règne toujours dans ce groupe. Les Rangers n’ont presque rien montré jeudi et pourtant, à plusieurs moments, ils ont pu soit mener, soit revenir et relancer le match. Heureusement, dans la semaine compliquée qui s’est tenue avec la sortie d’Anthony Lopes, Lucas Perri a répondu sur le terrain.
Les sorties aériennes plus franches restent son axe de progression majeur, mais pour le plus grand bonheur de ses coéquipiers, le Brésilien a eu rapidement la main chaude. Deux arrêts en huit minutes et même un troisième sur la remise de Tolisso même s’il a dû s’incliner. Maxence Caqueret ne s’est d’ailleurs pas trompé quand il a rendu un bel hommage à son portier. "En début de match, Lucas (Perri) nous sort deux gros arrêts sur sa ligne, on doit le féliciter, car il nous maintient dans le match". Les paroles de l’un des vice-capitaines du groupe risquent d’avoir fait plaisir à Perri, qui sait très bien qu’il est encore loin de son meilleur niveau. Comme le reste de l’équipe, il est pour le moment capable du très bon comme du passable face à Marseille et cette erreur de relance.
Des sauts de concentration payés cash
On dit souvent qu’un gardien faisant de nombreux arrêts n’est jamais bon signe. À ce jeu, Perri, comme Lopes en son temps, domine largement les débats (25 arrêts depuis le début de la saison). Son envolée en seconde mi-temps, il ne la doit qu’à son propre talent, mais ses arrêts durant le premier acte ont mis en lumière un vrai déséquilibre défensif. Avec le 4-3-3 et un Cherki peu avare d’efforts, Maitland-Niles s’est retrouvé livré à lui-même. Il a forcément subi et les Rangers se sont engouffrés dans cette brèche. Tout le stade l’a vu, Pierre Sage aussi. "Il y a eu un problème tactique à régler en première mi-temps. On l’a réglé à la pause." Ça n’a pas été flagrant vu du stade, même si les boulevards ont semblé moins énormes. Car, ce constat vaut pour les Rangers, mais aussi pour Toulouse ou pour Marseille.
Des petites erreurs, par-ci, par-là, qui ont de grosses conséquences. En Occitanie, une erreur d’appréciation de Caleta-Car a failli offrir l’ouverture du score aux Toulousains dès la 4e minute. Finalement, le Croate et Abner s’étaient rendus coupables d’un mauvais alignement, profitant à Gboho dix minutes plus tard. Jeudi, le début de match bouillant des Rangers leur a permis de jouer dans l’espace, mais aussi d’appuyer sur un socle défensif encore défaillant. Au fil des matchs, Mata, Tagliafico ou Caleta-Car montrent paradoxalement leur sérieux et une certaine solidité. Pourtant, l’OL reste plombé encore par ces inattentions et réalise le tour de force de se mettre en danger seul. Entre efficacité offensive et défensive, Pierre Sage a un équilibre à trouver.
Pas très facile de comprendre cet article : il nous parle d'abord de déséquilibres défensifs qui créent des boulevards. OK ça c'est clair.
Puis ensuite il nous dit que les joueurs défensifs sont solides mais qu'il y a des erreurs d'inattention.
C'est quoi le problème : le déséquilibre ou les erreurs d'inattention ? Les deux ?
Si il y a des erreurs c'est qu'ils ne sont pas si solides que ça, non ?
Si on remet ça dans l'ordre, est ce qu'on ne peut pas dire que l'équipe est souvent déséquilibrée ce qui crée des boulevards, du coup les défenseurs sont livrés a eux-mêmes, et malgré leur bonnes qualités individuelles, la moindre erreur se paie cash ?
Mettre Cherki ailier droit quand on connaît son peu d'intérêt pour les phases défensives, même s'il a fait quelques progrès encore insuffisants, n'est pas un cadeau pour le latéral droit, AMN à Glasgow, d'autant que Veretout devant lui a été transparent.
Cherki, si tu l'alignes, que ça soit en meneur ou sur un côté, il ne fera que très peu le replis défensif (même si contre les Rangers je l'ai trouvé intéressant dans son pressing et son positionnement pour couper les passes de premières relances écossaises) ; à partir de là, il te faut un équilibre avec le trio du milieu. Les difficultés d'AMN viennent autant du non-replis de Rayan que du manque d'impact et de présence de Veretout qui est encore loin d'avoir le rythme nécessaire.
Quand Cherki est aussi décisif qu'il l'a été jeudi, j'accepte volontiers que ça déséquilibre légèrement l'équipe, mais il faut que le milieu compense.
A choisir, je préférerai voire Tolisso axe-droit dans le milieu. Surtout si Fofana joue à gauche, avec sa capacité à faire des appels et à prendre la profondeur, les relances/transversales longues de Coco pourraient être dévastatrices.
Ça fait treeeeees longtemps qu’il y a un déséquilibre défensif à l’ol, mais quitte à perdre des points, je préfère prendre du plaisir avec une équipe qui attaque qu’avec une équipe qui ne montre rien
"Avec le 4-3-3 et un Cherki peu avare d’efforts, Maitland-Niles s’est retrouvé livré à lui-même."
Mouais...
Tout come le cliché de " l'atmosphère bouillante du stade " ...
Très bonne article.
La défense ce n'est pas seulement les 4 défenseurs mais un ensemble.
Il y a un manque d'équilibre et de placement de chaque ligne.
A la perte de balle il y a toujours (observer) un trou entre les 4 défenseur et les 3 milieux.
Et à la récupération un trou entre les 3 de devant et les milieux.
Guardiola préconise minimum 25m ou 35m (à vérifier) entre les attaquants et les défenseurs en phase de possession.
Pour moi le problème vient de notre milieux de terrain, c'est son rôle de trouver cette équilibre.
Matic à été recrute pour ça malheureusement il n'a plus le coffre pour le faire ni l'imposer à ses partenaires.
Il y a un manque " d'intelligence" de jeux dans ce milieux.
Tolisso serait parfait dans ce rôle de sentinelle il a tout mais de ce que j'ai entendu il veut avoir une liberté de box to box.
On sait que cherki n'est pas un as des repli défensif. Par contre je vous ammene à regarder ses stats de ballon récupéré face au rangers il est dans le top 3.
Cherki ce n'est messi on est d'accord mais il fait parti de ce genre de joueur.
Au barca les joueurs autour de lui compenser son placement, ce qui n'empêchait pas alves de jouer comme un ailier et au barca de gagner sans oublier qu'il prenait peu de but.
Le meilleurs équilibre à notre équipe et notre milieux c'est le 4231.
Deux pivot pour équilibre la largeur et la profondeur.
Deux milieux de couloir pour créer deux lignes de 4 à la perte de balle, le 10 et le 9 pour chasser les ballon et se placer dans les intervalles.
Le 433 n'est pas viable avec ses 3 milieux pas complémentaires il manque un patron en 6.
Je prends le risque de me faire rire au nez, je vais vous partager mon idée si on devait obligatoirement jouer en 433.
Pour ça je prend l'exemple du barca.
Iniesta bosquet xavi, 3 meneur de jeu, physiquement pas des colosses ou des murs de muscle pourtant ils ont été le meilleur milieux de terrain du monde et pas seulement avec ballon mais aussi sans ballon.
La philosophie de guardiola c'est de jouer haut chez l'adversaire, sa meilleur défense c'est l'attaque et la possession du ballon.
Pour réussir ça il a pris un risque, son idée mettre trois joueurs qui aiment avoir le ballon.
Il savait que sont équipe mais surtout son milieux de terrain auraient en horreur de courir après la balle, de passer son temps à défendre et sans ballon.
Du coup ses 3 milieux de terrain soignaient leur placement, leur Pressing haut et mettaient de la grinta pour récupérer au plus vite la balle afin de pouvoir "s'amuser" et pratiquer leur football.
Je sais, c'était le barca une équipe de légende mais les idées doivent rester.
Si je devais faire un 433 à Lyon mon milieux ce serait, benrahma tolisso cherki.
Ils seraient obligé de presse haut et de tout faire pour avoir la balle.
Ils auraient un rôle centrale dans le cœur du jeu et dans l'équilibre d'équipe.
Quoi de plus frustrant pour un joueur de ballon Que de devoir défendre..
Ils sarracherraient pour avoir le monopole du ballon et sûrement forcerait les autres joueurs autour d'eux à se battre et à mieux défendre.
Salut Tikitaka,
Sauf que ce n'est pas réaliste quand, dans ton équipe, tu as aussi un vétéran comme Nemanja voire Jordan et même Maxence, un Tanner et un Mahamadou censés être prometteurs, et je ne parle même pas des fantômes errants que sont Paul et Florent.
Ce nombre de milieux et d'attaquants te force limite à jouer en 4-2-3-1 .
Mais quitte à jouer en 4-3-3, on a vu que la ligne Malick-Alex-Rayan fonctionnait, donc c'est là-dessus qu'il faut capitaliser.
Tant pis pour les titularisations des décevants Zaha, Benrahma, Mikautadze et Nuamah, ils se contenteront de continuer à rentrer à 10-20 minutes de la fin. Quant à Gift, comme ceux que je viens de nommer, sauf blessure des titulaires, il semble qu'il connaîtra la même destinée malgré ses deux buts face à Strasbourg.
Il faut que l'entraîneur soit cohérent et ait une équipe type en ne changeant pas d'un match sur l'autre, car aucun autre entraîneur ne fait ça. Ceux qui jouent ont besoin de stabilité pour avoir des automatismes.
Salut Toitoi, ça fait bizarre de te relire sous ton pseudo.
C'est plutôt juste ce que tu dis je trouve.
Sauf qu'avec la nouvelle direction l'incohérence règne, il est donc difficile pour le coach d'être cohérent.
On a vu en 2eme parti la saison dernière qu'il c'est appuyer sur une équipe type avec Benrahma,Nuamah sur les côté, un milieu Tolisso, Matic et Caqueret au milieu et une défense Tagliafico, OBrien, Caleta Car, Mata et bien sûr le Général devant.
Et il faisait rentré Fofana et Cherki à l'heure de jeu.
Donc on ne peut pas dire que ça soit un coach qui ne s'appuie pas sur une équipe type quand il le peut.
Je suis sur qu'il le voudrait bien.
Mais les sommes dépensé sur les joueurs font qu'ils ont absolument besoin d'avoir un retour sur investissement.
Et ça Sage le subit, il l'a avouer apres l'Oympiakos qu'il etait obliger de revoir sa ligne d'attaque car il disposais de trop d'ailiers, tout comme il subis le calendrier concocter par le duo qataris marseillais à devoir jouer moins de 72h après un match de coupe d'Europe.
Pour ces 2 raisons principale les jugements sur P.Sage me semble très sévère et infondé.
N'importe quelle coach aurait du mal avec les caprices de la direction et ceux de la ligue.
Et pour ce qu'il a accompli la saison dernière il mérite plus de respect.
Salut leroilyon,
Je ne sais pas si Pierre subit des pressions de la part de la direction pour faire jouer des Benrahma, Zaha et Nuamah notamment (je les nomme vis-à-vis de ce qu'ils ont apporté dans le jeu dernièrement, c'est-à-dire pas grand chose comparé aux récents titulaires), mais cette idée me met mal très à l'aise.
Les compositions de l'entraîneur ne devraient être que ses choix, peu importe s'il met sur le banc des joueurs à 25 ou 30 millions. Le coup de devoir faire jouer des types parce qu'ils ont coûté cher ou qu'il faudra les vendre ou prêter cet hiver ne devrait pas lui retomber sur les épaules, ce n'est pas du sportif ça, pire, ça nuit a sportif.
Hello Tikitaka,
J’ai pensé à la même idée d’un Benrahma relayeur à côté de Tolisso. Il a toutes les qualités pour (voir Aouar 2020), mais je pense qu’il a manqué le coche, je ne suis pas sûr qu’il puisse faire une telle conversion à 28 ans: ça demande des qualités et une grinta qu’un ailier de formation snobe.
Par contre je les mettrais devant Matic, parce qu’ils ne seront jamais étanches, et ce n’est pas Cherki qui va compenser
L’avantage aussi c’est que selon l’adversaire ou la phase de jeu, Tolisso peut descendre à côté de Matic et se remettre en 4231.
Sage va finir par trouver, mais avec 5 matchs en 2 semaines tu ne composes pas un 11 mais un menu 5 plats.
Salut GoNL,
Vu ton message de jeudi, merci.
Concernant Benrahma, sur 304 matchs relevés par Transfermarkt, on apprend qu'il a été placé seulement 4 fois milieu gauche et 3 milieu droit, contre 167 fois ailier gauche, 69 fois ailier droit, 40 fois milieu offensif, 11 fois avant-centre et 10 fois deuxième attaquant.
Cela ne préjuge pas de l'avenir, mais cela reste significatif. Tous les joueurs ne changent pas de fonction durant leur carrière, d'autant que tous ne l'acceptent pas. Tout le monde n'est pas Ainsley.
Je pense aussi que Corentin aurait tout à fait sa place à côté de Nemanja, surtout si Tanner ne fait pas l'affaire pour le moment. Ce dernier devrait avoir sa chance demain avec l'absence de Nemanja.
Je suis d'accord le 4231 reste le meilleur compromis
A condition de mettre Cherki en 10 alors et avec un vrai ailier droit travailleur pour faire les efforts défensifs (ce que fait Fofana à gauche).
Et donc, je préfère voir AMN en ailier droit et Mata en latéral dans cette configuration.
Benrahma, Zaha et Nuamah ne sont pas assez concernés par les tâches défensives dans un 4-2-3-1.
Ça se tient totalement, d'autant que comme ça, Clinton est à son poste, ce qui laisse également la place à Moussa et Duje qui sont nos spécialistes en défense centrale.
Et tu mets Nemanja et Coco dans le 2 pour fortifier le milieu.