Opposée aux Pays-Bas en huitièmes de finale de la Coupe du monde U20, l’équipe de France a pris la porte après prolongations (1-2) durant la nuit de jeudi à vendredi. Retour à l’OL plus rapide que prévu pour les trois Fenottes.
Sandrine Ringler avait insisté sur le fait que son groupe continuait à apprendre à se connaitre pendant la compétition et il n’y a pas eu de miracle. Qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde U20 après une fessée infligée aux Fidji (11-0), la France a été éliminée par les Pays-Bas dès le premier tour de la phase finale. Poussées jusqu’en prolongations, les Bleuettes n’ont pas réussi à prendre l’avantage ou à pousser les Néerlandaises jusqu’à la fatidique séance des tirs au but. Pourtant, les choses avaient plutôt bien commencé en Colombie avec des Françaises devant au moment de retourner aux vestiaires à la pause. Surfant sur leur festival offensif pour le dernier match de poule, les coéquipières de Féérine Belhadj ont pris l’avantage par Mossard, peu après la demi-heure de jeu (1-0, 33e).
Joseph n'a pas pu surfer sur son quadruplé
La gardienne était la seule joueuse de l’OL à débuter ce huitième de finale. Malgré un quadruplé contre les Fidji, Liana Joseph n’est entrée que la 70e minute alors que les Pays-Bas avaient recollé au score dix minutes plus tôt. L’attaquante lyonnaise, tout comme Maéline Mendy sur le pré à partir de la 54e, n’a pas réussi à forcer le verrou néerlandais dans le temps réglementaire et les deux sélections ont donc disputé deux prolongations. À ce petit jeu, les Bataves ont été les meilleures avec un but juste avant la pause de cette demi-heure supplémentaire. Avec cette élimination précoce, les trois Fenottes sélectionnées vont rentrer plus tôt que prévu à Lyon et c’est forcément une déception pour l’équipe de France U20.
Eh ben, même chez les jeunes féminines de gagner une coupe du monde c'est dur dur.
Même si l'effectif a souffert d'absences provoquant des manques d'automatismes, on peut dire que c'est une mauvaise nouvelle pour le foot féminin français.
Avec les équipes de jeunes, c'est toujours difficile de créer un groupe performant.
Souvent les clubs ne libèrent pas les meilleurs éléments (pour X raisons), de plus les joueurs ou joueuses proviennent de beaucoup de clubs différents avec des plans de jeux différents... mais surtout enchaîner les matchs est délicat à cet âge là... et les rotations ne favorisent pas les automatismes.
Nos adversaires ont sans doute la même problématique, ce sont donc les éducateurs et les coachs qui trouveront la formule gagnante du moment.
Cette élimination précoce ne fait que confirmer la faiblesse de la formation française qui contraint les fenottes à se tourner de plus en plus vers l'étranger.
Il faut peut être privilégier les joueuses qui jouent plutôt que celles qui ne jouent quasiment pas dans de grands clubs.
En réalité, l'ensemble du tournoi est quand même décevant et non pas uniquement l'élimination.
Le Brésil qui a battu la France 3-0 a eu du mal à éliminer le Cameroun. Le Brésil a été dominé et a profité du manque d'efficacité dans les deux surfaces du Cameroun pour l'emporter. Avec pourtant pratiquement pas de professionnelles au Cameroun.
Après, la préparation est courte pour une coupe du monde (même s'il y a eu deux stages à deux moments distincts).
Un jeu trop faible du côté des Françaises. Brouillon et aucune résistance aux tacles. Les Néerlandaises n'avaient pas besoin de jouer mieux tant leur physique faisait déjà toute leur force.