Vainqueur de Strasbourg vendredi (4-3), l’OL a encore une fois inversé la tendance dans un match considéré comme presque perdu à l’heure de jeu. C’est la troisième fois en 2024 que les Lyonnais comblent deux buts de retard pour s’imposer.
Contre Monaco, une semaine auparavant, la force mentale et de caractère de l’OL avait fait grincer des dents face à l’incapacité des Lyonnais à relever la tête face au scénario du match. Six jours plus tard, c’est un tout autre visage qui a fait son apparition sur la pelouse du Parc OL contre Strasbourg (4-3). Pourtant, comme face au club de la Principauté, les hommes de Pierre Sage ont accusé deux buts de retard avec des réalisations alsaciennes à la 48e et 58e minutes. Avec la passivité de Monaco, la messe aurait été dite avec un troisième revers en trois matchs. Mais la magie qui avait pris possession de Décines lors du premier semestre 2024 a de nouveau fait son apparition. Avec à la clé, un énième scénario renversant.
Une première depuis 1949
Corentin Tolisso a concédé que cet OL "ne peut gagner que de façon spectaculaire" mais qu’il fallait rapidement "trouver de la régularité". Il est clair que la formation lyonnaise ne pourra pas gagner tous ses matchs en marquant quatre buts et surtout en encaissant trois pions par la même occasion. L’OL s’est fait une spécialité des remontadas et la victoire contre Strasbourg est la troisième de l’année qui intervient après un déficit de deux buts à combler. D’après Opta, il fallait remonter à 1949 et Rennes (4 victoires) pour trouver trace d’un tel exploit. Pour l’instant, ça passe, mais pour combien de temps encore ?
Hem... Tousse... Rennes... Tousse... Monaco...
C'est clair, ce n'est pas passé contre Monaco et Rennes.
Aucune maîtrise.