Depuis lundi, l’équipe de France féminine a posé ses valises à Newcastle pour préparer la double confrontation contre l’Angleterre. À deux mois des Jeux Olympiques, les Bleues ont une belle répétition à laquelle ne prend pas part Eugénie Le Sommer.
Dans sa triste fin de saison, elle a réussi à retrouver un peu de réconfort avec sa prolongation de contrat. Écartée des terrains depuis presque deux mois, Eugénie Le Sommer sait désormais qu’elle sera encore une joueuse de l’OL la saison prochaine. Cela lui permet d’avoir l’esprit un peu plus libéré au moment de poursuivre les différentes étapes de sa rééducation. Touchée au genou avec les Bleues, l’attaquante a dû passer par la case opération début avril et est à présent lancée dans une course contre-la-montre.
Si la fin de saison avec les Fenottes était terminée, Le Sommer vise toujours les Jeux Olympiques, même si le timing est serré. "C’est un peu ça, mais j’ai quand même du temps. Aujourd’hui, je vais bien. Je marche normalement depuis cette semaine, ce qui est une première étape. La prochaine sera de courir, nous a-t-elle avoué avant la finale Barcelone - OL (2-0). J’avance dans le timing du staff médical. Il y a un planning et l’échéance est d’être prête pour les JO. Je peux avoir du retard sur certaines choses, de l’avance sur d’autres."
Elle veut revivre des victoires au Parc OL avec les Bleues
Logiquement absente de la sélection pour la double confrontation contre l’Angleterre, Eugénie Le Sommer ne veut "pas se poser de questions" alors qu’elle sait "que les JO sont possibles, donc on y va." Ayant commencé avant tout par des travaux de mobilité et de renforcement, l’internationale française a recommencé à courir sur un tapis anti-gravité ces derniers jours. Une belle avancée, elle qui a pour ambition de "reprendre le terrain courant juin, même si c’est encore trop tôt pour dire quand. Je suis plus à avancer jour après jour."
Les échanges avec Hervé Renard et le staff médical français sont nombreux, mais pour rien au monde, Eugénie Le Sommer ne voudrait louper ces Jeux à la maison. "C’est particulier et je le mets un peu comme la Coupe du monde vécue en 2019. C’est extraordinaire de vivre ces matchs à la maison." Encore plus à la maison puisque les Bleues disputeront deux matchs à Décines dont le match d’ouverture. Forcément, cela rajoute un peu plus d’excitation et un surplus de motivation à revenir dans les temps pour la Lyonnaise. "C’était l’une de nos déceptions en 2019 de ne pas avoir atteint les demi-finales, car on savait qu’on aurait joué ici. La Ligue des Nations a montré que c’était extraordinaire dans ce stade, donc j’espère revivre une victoire au Parc OL."