Les deux équipes ayant remporté toutes les Ligues des champions depuis 2016 s'affrontent en finale ce samedi (18h). Entre l'OL et Barcelone, le choc promet d'être immense à Bilbao.
Si l'Angleterre possède désormais le championnat féminin le plus compétitif, ce n'est pas de là que viennent les deux meilleures formations du continent. Ce samedi à 18 heures, les deux monstres que sont l'OL et Barcelone vont à nouveau se disputer la suprématie en Ligue des champions, et personne d'autre n'a pu mettre la main sur ce trophée depuis Francfort en 2015. Une hégémonie pratiquement sans partage des Françaises et des Espagnoles, qui ont dominé la saison et se retrouvent donc logiquement face-à-face à San Mamés (Bilbao).
Un choc qui devrait être spectaculaire entre deux machines monopolisant les premières places dans leur championnat respectif. "Je pense que l'Olympique lyonnais a montré et prouvé qu'il pouvait remporter des titres au niveau français, mais aussi européen. L'équipe de cette année est dans la continuité, avec un effectif ayant énormément de talent, a confié Sonia Bompastor à la veille de la confrontation. En tant qu'entraîneure, je suis très fier des qualités qu'il dégage. On a déjà atteint certains objectifs, mais il reste un match demain (samedi) qu'on a envie de gagner et pour cela, je fais confiance à mes joueuses. Je sais qu'on a les qualités pour. On aborde la partie avec sérénité et confiance."
Deux adversaires sûrs de leurs forces
Du côté du Barça, on est également sûr de ses capacités. "Nous devons respecter l'adversaire, qui est très fort, nous le savons, mais nous avons aussi confiance en nous, en notre potentiel, a affirmé Aitana Bonmati, l'attaquante catalane. Pour moi, ce sera très équilibré, du 50-50. On entamera ce duel avec notre mentalité toujours ambitieuse."
Pour les Fenottes, c'est aussi l'occasion de reconquérir cette Ligue des champions, ce qu'elles n'avaient pas su faire en 2023, éliminées en quarts de finale par Chelsea. Pour cela, il faudra détrôner le vainqueur sortant. "Barcelone a beaucoup évolué ces dernières années. Ce sont des joueuses de classe mondiale, donc on sait à quoi s'attendre. Elles aiment prendre le dessus collectivement sur l'adversaire, a décrit Wendie Renard. Mais nous avons nos forces, on a travaillé dessus toute l'année. On évolue ensemble depuis un moment, et je sais qu'on est prêtes pour tenter de remporter cette affiche que l'on sait difficile."
Barcelone le champion, l'OL le ténor de la compétition
L'expérience hors norme des cadres du groupe rhodanien peut servir dans cette situation. Surtout, elles sont plusieurs à avoir vécu 2022 et le succès contre ce même concurrent à ce stade du tournoi (3-1). "C’est certain que cela joue, mais rien n’est figé. Pour nous, cela reste une force. Pour elles, il y aura un sentiment de revanche comme on l’a après un échec, a nuancé Amel Majri plutôt dans la semaine. Elles veulent aussi conserver leur titre qu’elles ont remporté la saison dernière. Sur l’aspect psychologique, le contexte est donc positif des deux côtés."
La majorité des acteurs de cette rencontre s'attendent donc à un match à la physionomie divergente de celui de Turin. "Depuis deux ans, le Barça a changé. La finale 2022 a marqué aussi. J'échange avec d'autres staffs et je sais qu'ils ont changé de méthodologie d'entraînement, ainsi que recruté des filles pour répondre aux exigences du haut niveau, a expliqué Sonia Bompastor. Ce sera différent de notre précédent affrontement."
L'OL face à un contexte hostile
Dans une ambiance forcément davantage acquise aux Espagnoles qu'aux Lyonnaises, les coéquipières de Christiane Endler devront faire parler leur savoir-faire en matière de grands rendez-vous. Elles n'ont perdu que deux fois à ce niveau de la compétition en dix apparitions. Une statistique qui ne relève pas du hasard. "La motivation est forcément au maximum lorsqu'on joue une finale. Nous allons tout faire pour en remporter une de plus. Je sais que la majorité du stade sera pour Barcelone mais nous sommes prêtes à relever ce défi", a martelé la gardienne.
Et si le scénario ne tourne pas en faveur de l'OL, Bompastor ne plaidera pas pour le changement d'ère et une domination barcelonaise sur le Vieux-Continent. "Je ne suis pas d'accord avec ça car l'Olympique lyonnais a énormément gagné par le passé, en Ligue des champions, mais pas que. C'est un club qui continuera à être ambitieux. Les décisions prises à l'avenir feront tout pour qu'il continue à compter en France et en Europe, a-t-elle assuré. Selon moi, il est au niveau du palmarès, le meilleur du monde, et il le restera." Avec un 9e sacre dans la reine des tournois, plus perosnne ne pourra le contester.
Le Barça n'est pas un "ennemi", mais un adversaire...voire un compétiteur, rival, concurrent !
C'est pas la guerre ! ☹️
Bien dit. Il faut respecter l'équipe de Barcelone même si ses joueuses n'ont aucune chance de l'emporter face aux fenottes...
LE match de l' année, la seule chance pour la France de briller balle au pied. Ni plus ni moins.
Allez les fenottes, elles peuvent le faire même si ça ne sera pas facile 🙏
Le Barça est favori à 1..... et quelques contre 6.5 pour l'OL,
ça va pas non, pourquoi un tel écart ?
Oui bizarre ?? Surtout qu'au final les fenottes vont gagner 3-1.
En 2022 les barcelonaises étaient aussi largement en tête des sondages et des paris et on a vu le résultat 🥇🏆
Même en l'absence de JMA, nos Fenottes ont quand même un fan-club officiel... n'est-ce pas la moindre des choses ?😜
https://x.com/FFF/status/1794261809727406340
Yvon Marcellin nous a même montré un couple de supporter Suédois, qui suit l'OL depuis que Kim Källstrom et Lotta Schelin ont joué à l'OL, depuis ils sont restés supporters, et suivent le Club sur OL PLAY de la Suède,
Sympa non ?
Quoi de mieux pour se préparer à la finale qu ' un petit Washington Spirit vs Los Angeles Angels ? Match emballant et emballé, 4-2 à la mi-temps où les anciennes charlétystes se sont mises en évidence ; une passe dé et un but pour Ouleymata Sarr, un but hélas csc pour Anaïg Blutel. Mata Sarr bien bien plus à l' aise, recherchée et trouvée que la saison dernière, tant mieux. Une attaque Rodman-Sarr-Bethune qui tourne plus que bien mais à l' instant Sarr sort sur blessure suite à un coup de pied. Croix Bethune (23 ans) est la joueuse qui monte, elle est d' ailleurs dans la première liste de Hayes (et de Kilgore en fait) pour la Corée.
Fini, rien de particulier en seconde, 4-2. Spirit deuxième 24 points, LAA 10ème 11 points. À noter la dégringolade de Seattle (ex OLReign) 13ème à 7 points, le SLC d' Henry toujours en queue 14ème avec 4 points. Ici aussi ça roule pour Mme Kang.