Grâce à un discours important à la pause et un changement tactique, Pierre Sage a aidé l’OL à se qualifier pour sa première finale de Coupe de France depuis 2012. Avant d’être porté en triomphe.
"Ramène nous la Coupe". Dans les scènes de liesse qui ont jalonné la fin de match entre l’OL et Valenciennes (3-0), un homme a été porté en triomphe par tout un stade. Alexandre Lacazette a bien récolté quelques suffrages bien mérités, mais les applaudissements et chants étaient avant tout à destination de Pierre Sage. Lui, le coach avant tout réservé, est habitué depuis quatre mois à être mis en lumière, mais mardi soir a été un cran au-dessus dans la reconnaissance que lui accordent les supporters lyonnais depuis son arrivée sur le banc.
Dans cette saison particulière à plus d’un titre entre Rhône et Saône, le club rhodanien va retrouver la finale de la Coupe de France avec un entraîneur issu du monde amateur. Là n’est pas de dénigrer Sage et son parcours, bien au contraire. Il est désormais le représentant et le symbole qu’un nom n’est pas forcément gage de succès et que les exemples Will Still, Franck Haise et désormais Pierre Sage sont voués à être légion désormais en Ligue 1 si les règlements se montrent plus laxistes.
Toujours le triomphe modeste
Tout va très vite dans le football, dans un sens comme dans l’autre. Il y a encore cinq mois, Pierre Sage était assis dans son bureau à Meyzieu en train de chapeauter l’organisation au sein de l’OL Académie. Un peu plus de 150 jours plus tard, il a ramené un club d’entre les morts, bien aidé par un mercato qualitatif, en le maintenant dans l’élite à sept journées de la fin et en l’envoyant en finale de Coupe de France pour la première fois depuis douze ans. Il n’est pas du genre à tirer la couverture sur lui, mais ses joueurs s’en sont occupés à sa place, à commencer par Alexandre Lacazette.
Si ses propos sur le positionnement de Corentin Tolisso avaient créé quelques remous dans l’environnement lyonnais, le capitaine s’est bien rattrapé après le succès contre Valenciennes (3-0). "Oui, c’est la victoire du coach. C’est beau et bravo à lui. Il nous a remis dans le droit chemin depuis son arrivée." En plus de saluer l’apport de Pierre Sage depuis le 30 novembre dernier, Alexandre Lacazette, l’autre grand homme de cette qualification, n’a pas hésité à mettre en avant le savoir tactique de son entraîneur. Après Reims, sa surprise tactique avec un 3-4-1-2 avait été sujette à des discussions. Contre Valenciennes et face à l’importance de la situation, le natif de Lons-le-Saunier ne s’est pas laissé aller à des expérimentations, misant avant tout sur le 4-3-3 qu’il chérit tant.
Le diplôme ne fait pas l'entraîneur
Et pourtant, la première mi-temps lyonnaise a été loin des attentes espérées par les 56 719 spectateurs présents et par le coach lui-même. "On aurait dû marquer avant, mais Alexandre a été très peu alimenté, car on était mal organisés, avec des relayeurs trop bas, on était lisibles…" Sonnés par l’ouverture du score valenciennoise finalement annulée par la VAR, les Lyonnais se sont dits les choses dans l’intimité du vestiaire avec un discours de Pierre Sage honnête, lucide, mais surtout salvateur. "À la mi-temps, les mots qu’il a eus, le changement tactique qu’il a effectué, on a vu directement les effets. Il nous a dit qu’on ne respectait pas les consignes et que si l’on continuait comme ça, on n’allait pas s’en sortir ce (mardi) soir."
L’ouverture du score du numéro 10 lyonnais a forcément débloqué le compteur, mais aussi les têtes, seulement Benrahma s’est montré un peu plus axial et plus à son avantage, étant impliqué sur les deux buts de son capitaine. Avant tout décrit comme un scientifique du football pour son appétence pour les chiffres, les datas et tout ce qui entoure le football moderne, Pierre Sage prouve depuis cinq mois qu’il est aussi un meneur d’hommes qui ne manie pas forcément le bâton pour se faire entendre. Au contraire, la méthode douce a fait son effet et cela lui permet d’être désormais porté en triomphe par ses joueurs et tout un stade. Et de montrer que les diplômes ne font pas forcément la qualité d’un entraîneur.
C'est tactiquement qu'il faudra bien jouer cette finale
Le qsg a joué en 442 hier sans véritable 9 , et sans meneur de jeu , zaire emery et vintinha se partageant l'organisation mais plutot défensivement .
ils ont deux flèches avec mbappé et dembélé .
Rennes a joué bas en 4231 , ils ont subi et paris a eu la maitrise du jeu .
l'ol a un match le 21 avril a paris , une bonne répétition ....
Perso je nous accorde 10% de chance de remporter cette finale. Il ne faut pas oublier que l'on a eu pour une fois un tirage au sort extrêmement clément pour arriver en finale. On a joué Lille, Strasbourg et Va à domicile...
Je ne veux pas faire le briseur de rêve, mais il y a trop d'écart même sur une finale...
Il y aura 3 fléches avec Barcola 😉
"On aurait dû marquer avant, mais Alexandre a été très peu alimenté, car on était mal organisés" etc ......
on joue trop souvent vers l'arrière, l'OL est champion pour ça il me semble, Mata spécialiste du ballon donné en retrait, son premier centre il l'a fait en deuxième partie de la première mi-temps non ?
"on était mal organisés, avec des relayeurs trop bas, on était lisibles"
j'ai quand même du mal à comprendre car ce système est maintenant rodé et le trio au milieu a l'habitude de jouer ensembles .
Il y a quand même un gros problème , on n'a pas de meneur de jeu , et comme passeur il n'y a que tolisso .
quand il ne joue pas comme la première mi temps , on a trois milieux défensifs qui ont du mal à jouer haut et casser les lignes , d'ou ce jeu de possession stérile qui crée peu de dangers .
D'ailleurs Alex en a parlé ouvertement , il réclame la présence de tolisso au milieu car c'est le seul qui lui donne des ballons .
Ce qui a été très interessant , c'est de voir Benrahma repiquer davantage dans l'axe en seconde .
C'est lui qui offre des passes décisives à Alex
El Arouch pourrait être ce milieu créateur qui nous manque , j'aimerai voir son retour et ce que Sage ( qui le connait très bien ) peut faire avec lui.
Benrahma, Cherki, El Arouch et même Fofana, on a du choix dans les joueurs capables d'animer le jeu offensif dans l'axe. Mais il est plus compliqué de trouver un animateur offensif qui préserve l'équilibre de l'équipe en faisant aussi son travail défensif
n'est pas Paqueta qui veut !
Benrahma par sa qualité technique pourrait jouer le rôle
Saïd Benrahma est connu pour son jeu créatif et sa capacité à dynamiser le milieu de terrain.
Faut arrêter avec le mythe ElArouch, tout le monde l'adoube alors que quasi personne ne l'a vu jouer et encore moins au très haut niveau. Si on joue avec un 10 ce doit être Cherki ou Belhrama qui ne joue pas à son poste. Au milieu Caqueret est incapable de casser des lignes, Matic lui le peut facilement mais pour ça il faudrait plus de mouvements. Mangala j'avoue avoir du mal à le juger réellement, il n'est pas mauvais mais ne casse pas des barres non plus. Tolisso serait effectivement le meilleur mais son corps ne le lui permet pas tout le temps.
C'est quoi ce mythe de Benrahma qui serait un n°10 ?
C'est un pur attaquant intérieur, profil d'ailier faux pied.
Son poste, c'est sur le côté gauche
non non , pas que , il peut aussi jouer milieu offensif , très créatif , on l'a vu très nettement en coupe , c'est lui qui a dynamisé le jeu de l'équipe en étant plus recentré ( consigne géniale de sage à la mi temps ? ) , qui tournait en rond en première mi temps .
Après l'euphorie de la qualification que j'ai partagé, enfin à ma place d'abonné, il ne faut pas non plus se la raconter: le niveau du jeu mardi était faible ! La première mi-temps a été une farce pour une demie finale même si une certaine angoisse et certainement des souvenirs de la première partie saison traversaient les têtes...Matic c'est vraiment la gestion physique,Mangala pas vu, Benrhama est d'une tendresse digne d'un certain Aouar dans ses derniers mois au club ! Le match de Reims était beaucoup plus abouti ce qui me rassure. Je fais confiance tout de même à Sage qui est certainement un vrai technicien. Les matchs à venir vont être le vrai test...Dans tous les cas bravo à lui pour son travail !
mangala on le remarque moins mais il fait du bon boulot au milieu , c'est un joueur précieux , selon moi
Orel Mangala (6) : aligné au détriment de Tolisso, le Belge a été à la hauteur de la confiance de son entraîneur Pierre Sage. Avec une grosse activité, le milieu de terrain de l'Olympique Lyonnais a été omniprésent pour s'imposer dans les duels. Comme Caqueret, il s'est souvent projeté et a été d'une grande justesse dans ses combinaisons. Blessé, il a été remplacé à la 55e minute par Corentin Tolisso (non noté). - Source: Maxifoot
Si on avait la possibilité de proposer une pige à Ben Arfa pour la finale...🙂