Éliminé en quarts de finale de la Ligue des champions par Chelsea l’an dernier, l’OL ne veut pas revivre la même mésaventure face à Benfica.
Au même stade de la compétition l’an dernier, les Fenottes avaient connu une immense déception. Après avoir terminé deuxième de leur groupe de Ligue des champions, elles avaient hérité de Chelsea, un gros morceau, en quarts de finale. Cela s’était vérifié à l’aller, où pratiquement inoffensif, l’OL s’était incliné 1 à 0 à domicile.
Il fallait alors un exploit, puisque les Londoniennes étaient invaincues chez elles, pour se qualifier au retour. Ce que les joueuses de Sonia Bompastor étaient parvenues à réaliser, en dominant globalement la rencontre. Vanessa Gilles avait remis les deux adversaires à égalité sur l’ensemble de la double confrontation, avant que Sara Dabritz, pendant la prolongation, ne donne l’avantage à l’Olympique lyonnais. On a alors cru qu’il allait éliminer le club anglais sur sa pelouse, une grande performance, mais c’était sans compter sur un penalty tombé du ciel accordé aux protégées d’Emma Hayes à la toute fin du temps additionnel.
Une opposition différente sur plusieurs points
Battues ensuite aux tirs au but, les coéquipières de Wendie Renard s’arrêtèrent bien trop tôt dans le tournoi par rapport à leurs ambitions en tant que championnes en titre. Même si elles réussirent à se remobiliser pour remporter la D1 et la Coupe de France, les Rhodaniennes furent plus que frustrées de sortir de la sorte.
Douze mois plus tard, elles ont l’opportunité de chasser un peu ce goût amer de leur bouche, certes face à une opposition différente. Les Portugaises de Benfica seront sur la route de l’OL pour accéder au dernier carré. Moins renommée, la formation lisboète est tout de même en nette progression depuis les deux 5-0 infligés par les Fenottes en 2021 lors de la phase de poules. Elle est actuellement première de son championnat, a tenu tête à Barcelone (4-4) et a devancé l'Eintracht Francfort pour finir deuxième. Favori de ce bras de fer, l’Olympique lyonnais sait qu’il faudra avant tout le prouver sur le terrain.