Toulouse a des regrets suite à sa défaite à domicile face à l'OL vendredi (2-3). L'entraîneur du TFC, Carles Martinez, estime que l'égalisation lyonnaise fut un tournant.
Ils ont bien cru qu'ils allaient encore refaire le coup. Après Lille (3-1) et Nice (2-1), l'Olympique lyonnais aussi a subi les assauts de Toulouse après le repos, alors qu'il menait à la marque. Mais contrairement aux deux autres formations, il s'est accroché, a relevé la tête, et avec l'aide de ses remplaçants, à renverser cette formation toulousaine (2-3).
Cette défaite est forcément difficile à avaler pour le TFC, qui espérait basculer un peu plus loin de la zone rouge en l'emportant. "On est bien sûr déçus. Quand vous perdez, vous n'êtes jamais content C'était un match étrange. Il y a eu des périodes différentes. C'était compliqué en première mi-temps. On a bien commencé, ensuite, ils ont changé des choses et c'était difficile de s'adapter, a reconnu l'entraîneur Carles Martinez Novell. C'était une partie tactique. Quand vous pressez les Lyonnais, ils jouent dans votre dos. On pouvait mieux faire. Sur l'ouverture du score, nous n'étions pas présents sur le deuxième ballon."
"L'OL a fini plus fort"
Portant, le club de Haute-Garonne avait fait le plus dur en prenant les devants en quelques minutes à l'heure de jeu. "Quand on a marqué le penalty, on a une période de cinq à dix minutes où l'on pousse, on essaye d'inscrire le troisième. Mais c'est vrai que l'équipe a perdu de l'énergie. Alors, on a décidé de faire des changements, mais l'OL en a fait aussi... C'est lui qui a fini plus fort, a regretté le coach espagnol. Et leur deuxième but, il nous fait très mal à la tête, mentalement, ça a été un choc."
Surtout, les changements de Pierre Sage ont pesé lourd dans la balance et dans le résultat final. "C'était une rencontre très ouverte, tactique, dans laquelle chacun a eu ses moments. Mais on finit avec un très mauvais sentiment, parce que l'on menait à 20 minutes de la fin, et que l'on s'incline finalement. On a eu des soucis pour presser Lyon. Et en deuxième mi-temps, Rayan Cherki a posé beaucoup de problèmes entre nos lignes, on a eu du mal à trouver les solutions", a admis Martinez Novell, qui, comme tout le monde, a observé la prestation ébouriffante du milieu offensif rhodanien.
Rien à reprocher à cet entraîneur, mais je l'ai entendu gueuler pendant tout le match, c'était exaspérant.
Oui, alors que Toulouse (comme tous nos adversaires sauf Nice cette saison) n'a pas eu à se plaindre de l'arbitrage.
En tout cas, autant le Tfc était assez affreux à voir ces dernières, autant avec cet entraîneur ça joue, il y a des prises de risque, ce qui donne des matches souvent plaisants avec une belle ambiance. La L1 a besoin de ce genre de club (et qui au moins joue le jeu en Europe).
Petite coquille dans l'article, en rouge en plus :
"a renversé"
Pour à renverser, il aurait fallu tourner la phrase autrement.
O&L corrige moins ses erreurs qu'avant, même lorsqu'on leur fait remarquer.