Dimanche, l’OL s’est imposé dans la douleur contre Montpellier (1-2). Seulement, la mentalité et l’état d’esprit affichés à la Mosson sont loin de ceux lors de la première partie de saison. La clé du succès ?
On ne donnait pas vraiment cher de la peau des Lyonnais dans cette semaine à trois matchs. Avec deux gros morceaux comme l’OM et Lille pour commencer et Montpellier comme dessert, voir l’OL réussir non pas un 9 sur 9, mais deux victoires en championnat et une qualification pour les quarts de finale de Coupe de France relevait un peu du miracle. Non pas que la formation lyonnaise n’ait pas mis les ingrédients pour une telle série, mais tout simplement parce qu’en se remémorant l’état dans lequel était l’OL, il y a encore quelque temps, ne laissait en rien présager cette dynamique. Vendredi, Nice se présente au Parc OL et il faudra confirmer face au dauphin du PSG. Un nouveau vrai test pour les joueurs de Pierre Sage, mais ces derniers ont montré, sur les sept derniers jours, qu’un vent nouveau avait pris possession de ce groupe.
Des événements qui tournent en faveur de l'OL
Il n’y a qu’à voir les images de l’entraînement mardi ou encore la communion collective sur le but de Maxence Caqueret pour se faire une idée. La phrase est bateau, mais ce groupe donne l’impression de bien vivre ensemble. Les victoires aident forcément, mais cet état d’esprit aide aussi à aller chercher ces succès. L’un ne va pas sans l’autre et les trois points acquis dans l’Hérault l’ont montré. Ce n’est pas le jeu pratiqué qui a permis à l’OL de remonter à la 13e mais bien le refus de la défaite. Quand les vents étaient contraires ces dernières semaines, ces derniers mois, les évènements tournent enfin en faveur des Lyonnais.
Jonathan David a envoyé dans le ciel décinois un but tout fait en Coupe de France, Akour Adams a lui fait preuve de maladresse quand Anthony Lopes a maintenu les siens en vie à la 54e. Tout n’est pas parfait, mais dans la course au maintien, chaque petit scénario favorable est bon à prendre. "On a souffert comme beaucoup de matchs dans le jeu, mais je suis content parce que mentalement, on a vu une équipe, on a vu des gars concernés, chose qui n’était pas visible il y a quelques semaines, a noté Robert Valette, ancien formateur lyonnais, sur le plateau de TKYDG. Contre l’OM, contre Lille, on a vu des joueurs qui avaient un objectif commun. Avant, on avait des joueurs qui étaient sur un terrain et qui récitaient ce qu’ils savaient faire."
Les recrues pas étrangères à ce renouveau interne
L’OL n’est plus tout à fait malade, mais n’est pas pour autant complètement guéri. Après la victoire montpelliéraine, Alexandre Lacazette, qui assure "ne pas oublier d’où vient l’équipe", ou encore Pierre Sage ont insisté sur ce point. Les Rhodaniens sont toujours capables de faire les montagnes russes d’un match à l’autre et rien ne sera donné pour rester dans l’élite. Seulement, les valeurs collectives absentes pendant six mois semblent désormais présentes. En renversant le score et en s’imposant dans la foulée pour la première fois de la saison, l’OL a construit un succès au mental. "C’est bien de gagner des matchs qu’on ne mérite pas de gagner. On a un supplément d’âme", a de son côté mis en avant Nicolas Puydebois.
Les anciens, les plus jeunes, les nouveaux, tous adhèrent à la philosophie du staff de Pierre Sage. La nature relativement posée du coach lyonnais aide forcément. Alerte dans la victoire et calme dans la défaite, Sage a apporté de la sérénité en même temps que la direction sportive lui imposait une nouvelle concurrence avec le mercato. "Un problème de riche" à gérer, mais qui a pour le moment une influence positive. "Le recrutement était en partie fait pour ça. Apporter de la concurrence pour faire progresser tout le monde, remet en éveil certains qui étaient installés, poursuit notre consultant. Ça apporte une vraie plus-value à l’effectif."
En plus de ce qu’ils donnent sur le terrain, Gift Orban ou Malick Fofana apportent de la joie de vivre dans le vestiaire. Nemanja Matic son expérience et Orel Mangala son rôle besogneux. Depuis deux semaines, l’individualité est mise au service du collectif et cette capacité "à déployer une force collective" qui peut ramener l’OL à une place plus descente. En espérant qu’un petit grain de sable ou des égos mal placés ne viennent pas tout dérégler.
Tout reste tellement fragile mais avec les nouveaux on a l'impression que ça pourrait prendre sur la durée...un vrai bilan en fin de saison sera plus clair. En attendant il faut prendre les matchs les uns après les autres et cumuler le plus de pts possible afin de sortir de cette relégation.
Salut JD36
Friio a recruté les joueurs qu'il fallait, maintenant il faut que ces joueurs constituent une vraie équipe et ce n'est pas encore gagné
Hello Victory
C'est sur il va y avoir beaucoup de taff, mais même si certains sont un peu léger en niveau Sage peut réussir avec tous ses nouveaux joueurs, on va voir au fil du temps ceux qui vont monter en qualité et en puissance et normalement il devrait en tirer une équipe type.
J'ai confiance en Sage pour qu'il y arrive, d'évidence il en a les incapacités.
Mais rien n'est fait donc on ne sait pas quand ça va arriver.
On est vraiment dans une période charnière. Soit la culture de la gagne s’impose vraiment dans le groupe, soit on retombe dans la sinistrose lyonnaise que l’on connaît depuis trop longtemps.
Avec Bosz on était tombé dans la sinistrose à cause de faits extérieurs (éliminations en CdF à cause des violences au Paris FC, jet de bouteille sur Payet, décisions arbitrales lunaires).
Aujourd’hui je pense que le risque de rechute est réel et qu’il proviendra encore de l’extérieur. J’ai peur pour le match de vendredi. Ça va être un match serré et Turpin est un spécialiste quand ça vient à faire la pluie et le beau temps sur ce genre de rencontre.
D’un autre côté, si "faits extérieurs" il y a, j’aimerai bien que les joueurs aient la force mentale pour ne pas se laisser abattre. C’est sûrement la que ça va se jouer
Comme tout évènement intérieur ou extérieur, certaines personnes en sortent renforcées, d'autres découragées, tout dépend de la capacité à se relever après une chute.
Tiger Woods disait que sa déception d'avoir raté une balle durait 7 secondes, le temps de vol de la balle de golf, mais que dès son atterrissage, il ne pensait plus qu'à sa prochaine frappe ! C'est ce qui fait la différence entre des joueurs de niveau technique équivalent, la force de caractère
ce qui est décrit est consubstantiel au professionnalisme, être capable de résister aux vents contraires ! à 300000€ par mois cela devrait être facile, ? sinon faut changer de métier, ce qui vaut les critiques faites depuis pas mal de temps à l'encontre de certains en terme de professionnalisme ... n'en déplaise à ceux qui ne comprennent pas ce jugement de bon sens ...,
@Valbranque
C'est une évidence que tout les mauvais résultats de l'OL depuis 10ans sont à causes des méchants supporters et des incompétents d'arbitres !!!!
Les joueurs étaient tellement exceptionnel ces derniers temps qu'ils ont tous tous figurés au classement des ballons d'or !!!
La direction a aussi pris des décisions tellement cohérente que sans les supporters l'OL aurait gagné la Ldc, c'est scandaleux !!!!!
Au fait quand l'OL était dernier, les supporters ils ont fait quoi? Ils ont mis le feu ou ils tout donner pour soutenir l'OL ?
@Tigone
Ce que je voulais dire c’est qu’il y a déjà eu des périodes où l’OL allait mieux mais où c’était encore fragile. Et je pense que les événements "extérieurs" évoqués ont eu une influence néfaste sur la trajectoire des lyonnais. Le mental n’était pas assez costaud derrière pour faire abstraction de toutes ces "attaques" et les joueurs sont retombés dans une spirale négative.
Aujourd’hui aussi il y a du mieux mais c’est encore fragile comme le soulignent d’autres ici. Charge aux joueurs d’être costaud s’il y a de l’adversité
Arrête Valbranque j'ai tjrs pas digéré l'élimination en quart contre West Ham, on aurait dû aller en finale et on pouvait même la gagner, on était vraiment bon à ce moment là, on avait pas perdu un seul match, et même Cherki en poule avait cartonné lors des deux derniers. Toko était le meilleur buteur de cette league, Tetê assurait sur l'aile droite, Paquetà le meilleur milieu, Lopes était au top et derrière ça tenait à peu près la route. On avait même le meilleur indice au classement uefa de cette league Europa.
Si on avait eu Alex obligé on gagnait cette première coupe de l'histoire de l'ol.
Pour le retour vs West Ham, il ne faut pas oublier qu'on était privés de Paqueta (sur le banc en début de match car convalescent), de Lopes (remplacé par le médiocre Pollersbeck) et de Caqueret (qui était dans une très bonne période à cette époque), soit trois joueurs majeurs à l'époque et qu'on avait donc un XI avec Aouar (en dedans depuis 2 ans), Romain Chaivre le chouchou de Nono le nigaud et Pollersbeck le Teuton pas bon. Avec un Ndombélé version club Med aussi et un Gusto encore tendre.
C'est dommage car en effet ca aurait pu être l'année de gagner une coupe d'Europe, un peu comme en 2017.
@Juni du 36
Je suis d’accord avec toi. On avait un bel effectif. Pour moi la belle dynamique qu’on avait à ce moment-là avait été cassé par toutes ces histoires (Paris FC, jet de bouteille sur Payet) et aussi des décisions arbitrales debiles qui ont dû décourager les joueurs et le coach
avec des si on met Paris en bouteille comme dit le dicton !
Nono le nigaud who ?
Dans un club et un effectif programmé pour les premières places, il était difficile de faire face à cette situation qui t'aspirait vers le bas
Il fallait briser la spirale de la défaite, on peut estimer que c'est fait, c'était le plus dur. Avec la victoire les mentalités redeviennent plus positives, les tensions s'atténuent, et un peu de confiance revient.
Évidemment, rien est acquis, on est dans le sport de compétition, les adversaires sont là pour te le rappeler.
Rien n'est fait, on a déjà eu une bonne série en décembre qui n'a pas empêché de replonger en janvier.
Tous ces joueurs, anciens, nouveaux et derniers arrivés doivent constituer une équipe et rien n'est fait encore.
Plus que trois victoires avant de se délarer "sauvés" dirait Guy roux.
Vous vous souvenez de ces 10 points de retard sur Monaco et ses 10 victoires d'affilée pour le 2e titre ? Certes oin peut pas jouer le titre, mais devant ça n'avance pas, y'a moyen de remonter dans les 6.
Il y a moyen ou pas, mais ce n'est surtout pas le moment d'entamer ce débat. Attendons la suite pour voir comment ça tourne
Houla les joueurs c'était du haut de gamme on ne peut pas comparer.
Franchement chapeau pour ton optimisme tu dois bien être le seul à croire qu'on peut se retrouver 6ème.
Clairement comme toi je crois pas à la 6ème place, faudrait avoir une régularité de dingue.
Le mieux serait de gagner la CdF ce qui nous ferait titre + qualif en Europe.
Et si ça venait à pas être le cas (ce qui est probable, évidemment) bah au pire pas grave on continue à reconstruire avec un match par semaine la saison prochaine, un coach et des joueurs en place (sauf ceux pas au niveau) pour vraiment aller retrouver le haut du classement.
Beaucoup trop tôt pour y songer, mais, comme un dicton dit : il ne savait pas que c'était impossible alors ils l'ont fait !!
C'est tout le mal que je nous souhaite.