On va enfin savoir. Ce soir aux alentours de 23 heures, dans quelle mesure l'Olympique Lyonnais a digéré - et compensé - les départs de Karim Benzema et de Juninho. Après un mois d'août prometteur et un tour de chauffe parfaitement négocié face à Anderlecht, le moment du révélateur européen est enfin arrivé. Impitoyable, il a confirmé hier soir que Bordeaux n'était pas un champion au rabais mais n'a pas épargné l'OM. Au tour de Lyon désormais, qui serait bien inspiré de ramener la première victoire française de la saison face à l'Italie.
Opposé ce soir à la Fiorentina (20:45, Canal+), principal adversaire de son groupe pour la qualification, Lyon n'a pas de point à perdre et beaucoup à gagner, déjà. L'an dernier, le match nul concédé d'entrée (2-2) n'avait pas compromis sa qualification mais lui avait couté la première place du groupe. Avec pour conséquence immédiate un tirage au sort impossible face au F.C. Barcelone.
Claude Puel et son équipe savent tout ça et il n'y a donc aucun doute à avoir sur leurs intentions. L'envie était d'ailleurs palpable hier après-midi en conférence de presse. Epargnés jusqu'à présent par le calendrier, on a le sentiment que les lyonnais attendent avec gourmandise ce premier grand rendez-vous. La saveur incomparable de la Ligue des Champions.
Un rendez-vous qu'il ne faut pas manquer et que Claude Puel a vraisemblablement savamment préparé. Dés samedi soir lors de la venue de Lorient. Notamment lorsqu'il a laissé au repos une partie de ses "cadres" et relancé en douceur son capitaine. Une fois n'est pas coutûme, il pourrait d'ailleurs ne pas y avoir de surprise dans son onze départ. En misant par exemple sur l'équipe largement victorieuse d'Anderlecht à Gerland le 19 août dernier (5-1)*.
Avec pour seul changement l'entrée de Govou à la place de Gomis permettant ainsi à Lisandro de retrouver l'axe et accessoirement le chemin des filets !
*Lloris, Réveillère, Cris, Bodmer, Cissokho, Källström, Toulalan, Pjanic, Lisandro, Bastos, Gomis.
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