Leader incontesté de D1 féminine, l’OL fait son entrée en Ligue des champions, mardi. Ayant hérité d’un groupe plus qu’abordable, Sonia Bompastor ne veut prendre personne à la légère mais a de grandes ambitions.
L’OL avait laissé la Ligue des champions sur des pleurs la saison dernière. Passé déjà tout proche de l’élimination dès les poules, le club lyonnais avait vécu la fin de cette Coupe Europe avec le sentiment d’avoir été volé. Alors qu’elles tenaient leur qualification, les Fenottes avaient vu l’arbitre siffler un penalty litigieux pour Chelsea à la dernière seconde, entraînant derrière une séance de tirs au but.
L’OL avait flanché et plusieurs mois après, la déception n’a pas forcément été évacuée dans les rangs lyonnais. "Le scénario de l’élimination à Chelsea la saison dernière a été assez cruel avec une décision arbitrale qui était contestable, a rappelé Sonia Bompastor en conférence de presse ce lundi. Beaucoup de regrets et d’amertume."
"On a des ambitions qui sont assumées"
Pourtant, les mois sont passés, le FC Barcelone a retrouvé son trône et l’OL revient avec de grandes ambitions. Forte d’un effectif épargné par les blessures pour le moment, Bompastor a rappelé l’objectif de faire le quadruplé en 2023-2024. Les ambitions sont claires et assumées pour des Lyonnaises qui restent parmi les favorites au titre final.
Ce n’est pas l’élimination précoce du dernier exercice qui a changé le regard sur cette équipe, même si elle avance finalement plus cachée avec l’émergence des clubs anglais, l’omniprésence du Barça. "J’aime ça parce que ça veut dire qu’on est une équipe de qualité. Être favorites quand on est l’OL, c’est un statut qui est logique. On fait figure de favoris dans le football féminin mais cette posture me va bien."
Avec un groupe largement à sa portée, l’OL ne sera pas attendu avant le mois de mars. À l’image du PSG chez les garçons en France, c’est avant tout au moment des phases finales que les Fenottes sont attendues au tournant. Il reste encore du temps mais avant ça, il faut éviter les mauvaises surprises, et ce, dès mardi contre le Slavia Prague.
Ce n'est pas l'arbitre qui a sifflé le péno, elle avait laissé le jeu se poursuivre : c'est la Var qui l'a appelée et qui n'a montré qu'une facette de l'action.
Certes Becho a très légèrement touché la tricheuse, mais insuffisamment pour la faire tomber (pas de croche-patte ou autre)... sauf plongeon, pas trop appuyé afin de ne pas susciter le doute, ce qui fut fait !
Cela dit un pénalty cela ne doit pas se rater... Les anglaises avaient perdu aux pénos en demi-finale d'une coupe amicale aux USA (le dernier tiré par Benyahia) et on a vu qu'elles les avaient sacrément travaillés depuis !
https://www.youtube.com/watch?v=KJrKNtoqEbc
75' coup-franc de Horan
86' faute de Périsset, coup-franc de Jaurena et but de Bruun
2h3' début de séance de pénos
https://www.youtube.com/watch?v=tz5XV0_cAM4
76' but de Gilles
109' but de Däbritz
120' + 1'20" l'arbitre ne siffle pas de faute mais la var appelle...
Contact, mais on peut aussi être persuadé que James s'écroule toute seule notamment sur le premier ralenti : la Var ne montre à l'arbitre que le second !