Menant au score après un joli but de Jallow, le FC Metz a finalement craqué à sept minutes de la fin contre l'OL. Toujours 16e, le club messin regrettait de ne pas repartir avec les trois points.
L’OL ne fait plus peur et il n’y a qu’à écouter les velléités adverses pour le comprendre. Depuis le début de la saison, le Parc OL n’est plus une forteresse et les adversaires ont compris qu’il y avait une faille. Comme Lorient et Clermont dernièrement, le FC Metz n’est pas venu à Décines battu d’avance dimanche, mais avec des ambitions. S’il aurait "signé pour un nul à Décines avant le match", Laszlo Bölöni est finalement reparti en Lorraine, frustré de n’avoir pris qu’un point (1-1). "Je suis un peu amer aussi, car c’est la deuxième fois qu’on ne prend pas la victoire."
Après une entame timide durant laquelle Metz aurait pu rapidement être mené au score, la formation lorraine a petit à petit pris confiance et poussé Anthony Lopes à s’employer. Déjà buteur en Coupe de France en janvier dernier, Ablie Jallow s’est rappelé aux bons souvenirs des Lyonnais avec une frappe lointaine. "Lyon doit l’acheter, car il marque des buts importants. C’est 20 millions, par contre", a ironisé le coach messin. Menant au score à l’extérieur, Metz a finalement craqué sous la pression de l’OL et un but de Skelly Alvero.
"Trop de changements à l'OL pour continuer sur une dynamique"
Dans ce match de la peur, personne n’est satisfait, même si les visiteurs font une bien meilleure affaire, rien que dans l’aspect mental. L’OL continue lui d’être la lanterne rouge du championnat. "Je pense qu’il ne va pas finir là où il est. La passation de pouvoir a créé des problèmes pour le club. Si je compare avec le groupe que j’ai rencontré la saison passée en Coupe de France (défaite 2-1), il y a trop de changements pour pouvoir continuer sur une dynamique. Les changements, il faut pouvoir s’y adapter, les digérer."
Il faudrait pour ça avoir un capitaine à la barre...
Mais puisqu’on vous dit que TP arrive !
C'est un vrai mentalist qu'il faudrait, un Yannick Noah par exemple.
Ça va fumer grave avec lui.... "Allez, fais tourner !" 😎
J'hésite entre préparateur mental et salaire indexé sur les résultats.
Metz est amer....et ton père ?
Bien sûr qu'il faudrait un coach mental. Le mental, ça se forge avec un leader, ça ne s'achète ni chez Lidl ni chez Fauchon.
Yannick Noah aurait tout à fait pu convenir: c'est bien lui qui avait conduit la France à la victoire de la Coupe Davis au Palais des Sports à Lyon. Maintenant, faut plus compter sur lui : avec l'âge, ce qu'il a acquis en sagesse, il l'a perdu en énergie. Il est devenu le maître à penser de son village. Tout se règle dans la confiance. Qu'est-ce qu'il viendrait se faire chier à Lyon ?
Quand je pense à leader, il me vient à l'esprit le nom de Géminiani, coureur cycliste né en 1925 comme Louison Bobet.
En 1958, Marcel Bidot directeur de l'EdF l'a écarté, le leader Anquetil, vainqueur du Tour 57 n'en voulait pas.
Je me souviens de ce Tour comme si je l'avais fait. Gem, dit " Le Grand Fusil " publiait chaque semaine un article sur Miroir Sprint que j'envoyais à mon oncle, bidasse en Tunisie.
Il ne cessait de flinguer l'EdF : Anquetil y était rabaissé ( finalement, il abandonne ), Walkoviak, vainqueur du Tour 56, baptisé gazogène !. La Bérézina !
L'équipe régionale Centre-Midi fait des merveilles. Le Grand Gem finit 3è, après avoir porté plusieurs jours le Maillot Jaune ( Mon premier Maillot Jaune ). Graczik maillot Vert, Henri Anglade ( Lyonnais) fait ses classes : en 59, il gagne le Dauphiné et termine 2è du Tour.
La niaque ne fait pas tout, mais si on n'en a pas, on ne fait rien. Si on est resté trop longtemps à se laisser vivre, les efforts à fournir paraissent insurmontables. C'est également ce qui arrive au PSG quand il débarque sur la scène européenne.
J'ai évoqué Géminiani ( toujours en vie ! ) cet exemple me tenant à coeur, vu qu'on n'en parlerait pas ici mais j'aurais pu citer Guy Roux, lui qui a ressuscité Enzo Scifo et Lolo Blanc.....
👍👏
Vive le sport !
C'est la honte de faire match nul contre nous ? xD
Il faut se mettre à la place des autres équipes : faire nul contre le dernier, ce n'est pas un bon résultat.