Dans un entretien accordé à Lyon Capitale, Michel Bastos revient sur son enfance et sur les mauvaises rencontres que l'on peut faire sur un terrain :
« Si je n’avais pas été footballeur, je ne sais pas ce que je serais devenu. Je remercie le Bon Dieu. Sans le foot, je serais sûrement devenu un bandit. Il faut savoir que ma famille était très pauvre. On vivait à quatre dans une petite maison d’une pièce. La plupart de mes amis d’enfance sont morts ou en prison. »
Quant aux mauvaises rencontres, il se souvient surtout de celle avec le stéphanois Cédric Varrault lors d'un Lille - Saint-Etienne remporté 3 à 0 : « Je le déteste ce mec ! Je n’ai aucun respect pour lui parce qu'il s’est mal comporté avec moi. J’étais en réussite ce soir là, j’avais fait deux passes décisives. Sans avoir marqué, je peux dire que c’était mon meilleur match de la saison. Varrault n’avait pas été très bon, Il était très énervé. À la fin du match, lorsqu’on a rejoint les vestiaires, il n’a rien trouvé de mieux que de me frapper. Et de me menacer à plusieurs reprises. » Un élément de plus à prendre en considération lors du prochain derby...
Désormais à l’OL, le Brésilien refuse toute comparaison avec l'ancien capitaine : « Je ne veux pas être comparé avec Juni, car ce qu’il a fait à l’OL, n’est pas donné à tout le monde. J’ai trop de respect pour lui, pour accepter cette comparaison. » On lui souhaite en tout cas la même réussite.
Les commentaires sont fermés