En l’espace d’une dizaine de jours, Fabio Grosso a eu un état des lieux du travail qui l’attend, Avant Reims, l’entraîneur de l’OL estime qu’il va falloir du temps pour mettre en place sa philosophie.
En écoutant Fabio Grosso vendredi, c’est à se demander si ce n’est pas une "excuse" au moment de prendre en charge une équipe en cours de saison. Il y a un an, Laurent Blanc n’avait pas manqué de tirer à boulets rouges sur le déficit physique de l’OL quelques jours après sa prise en main de l’effectif. Une façon de critiquer la préparation estivale sous Peter Bosz et cette volonté de travailler le physique avec le ballon. Avec le Cévenol, les choses allaient changer et l’hiver a plutôt été dans ce sens avec une préparation à Dubaï poussée. Cela devait en être de même durant l’été avec une volonté de faire une grosse charge physique.
Grosso doit créer un groupe avant de penser au jeu
C’est le discours qui avait été tenu en juillet et août pour expliquer les performances inquiétantes de l’OL. Seulement, cela ne s’est pas plus traduit sur le terrain et vendredi, Fabio Grosso s’est bien gardé de critiquer, mais son intervention avait tout d’une pique envers le staff précédent. De nouveau interrogé sur sa philosophie, l’entraîneur italien a avancé qu’il était encore trop tôt pour en parler, car son groupe est tout simplement en retard. "On a travaillé pour monter le niveau physique, parce qu’on a vu une grande différence à Brest. (…) Par rapport à ce que j’aime, on est en dessous de l’intensité, du rythme, des duels gagnés, de l’esprit d’équipe."
S’il ne veut "pas mettre la responsabilité sur ceux qui étaient là avant", Grosso doit avant tout remettre un groupe à niveau avant de penser à autre chose. C’est devenu son quotidien depuis une dizaine de jours. À l’heure où la dynamique sportive est négative, l’Italien veut avant tout activer des leviers mentaux et physiques pour redresser la barre avant de penser tactique. "La première des choses, c’est se sentir dans le groupe, chacun avec son caractère et ses caractéristiques. La base, ça doit être de devenir une équipe." C’est peut-être là le plus gros chantier à l’heure où les informations sorties à droite, à gauche font état d’un climat délétère dans le vestiaire de l’OL. Clinton Mata s’en est défendu vendredi, assurant qu’il n’y avait pas une ambiance "de cimetière" mais son entraîneur s’est montré un peu moins positif sur la même question.
"Avoir la force de tenir un match"
Grosso a certes voulu minimiser certains incidents comme les prises de becs observés mardi lors de l’entraînement, mais n’a pas non plus fait comme si tout était rose. Encore heureux quand le club n’affiche que deux points en six matchs et se déplace dimanche (13h) à Reims, cinquième et vainqueur de Lille en milieu de semaine. "L’équipe est malade et pour la guérir, il faut travailler ensemble, trouver les choses qui nous embêtent et les enlever. Chaque jour, on met des petits points, des petites pièces pour progresser. Je suis arrivé dans un club en difficulté, et je ne peux pas tout résoudre en quelques jours, mais j’essaie d’emmener les joueurs sur ma route, avec mes idées, pour qu’on redevienne costaud, dur où l’on peut l’être, sur les fondations."
Vendredi, malgré le climat autour du club et de la situation sportive, il régnait une ambiance plutôt enfantine à l’entraînement, à l’image de ce toro géant et collectif où Raffaelle Longo, adjoint de Grosso, a donné de sa personne. Un petit rien à première vue, mais qui montre que le staff est investi dans sa mission et veut donner l’exemple. Maintenant, la décision finale revient aux joueurs. Dimanche, à Auguste Delaune, face à une équipe rémoise en forme et bien organisée, l’OL cherchera avant tout à avoir "la force de tenir un match". Pour gagner, c’est une autre histoire. Mais à Lyon, on en est désormais réduit à ça depuis plusieurs semaines. Ne plus inspirer la crainte et jouer avant tout pour ne pas perdre.
L'OL est descendu bien bas...
Chaque entraineur qui débarque doit corriger ce qui n'a pas été fait avec le précédent si je comprends bien ?
C'est une blague ou quoi ?
Détruire en si peut de tps ce que l on a mis 30 ans à construire.
Je ne pensais pas jma capable de ça.
L argent plus fort que son OL ?
C'est clairement ce qui ressort de toutes les déclarations de Dembélé notamment, de Juni aussi (même s'il était plus vague), de Lacazette, de Lovren...
Quand de nombreux indices de personnes qui ne se connaissent pas mènent vers une conclusion, généralement c'est la bonne.
Si on perd ce soir, cette fois, on va vraiment prendre du retard ..
Nous jouons demain à 13h et non ce soir, Juni forever OL.
Ah oui, lol
La compo probable de l'OL
Lopes – Tagliagico, Diomande, Mata, Kumbedi – Tolisso, Maitland-Niles, Caqueret – Moreira, Balde, Cherki.
S'il met cette équipe, je serai bien content de ne pas regarder le match
Idem, Juninho 38.
salut tout le monde,
Voici l'équipe que j'aimerais, 4231 :
lopes
mata-obrien-DCC-taglia
akouhokou-caqueret
nuamah-cherki-moreira
Baldé
*Akouokou
"On a travaillé pour monter le niveau physique, parce qu’on a vu une grande différence à Brest. (…)
Par rapport à ce que j’aime, on est en dessous de l’intensité, du rythme, des duels gagnés, de l’esprit d’équipe."
On est tous d'accord là-dessus non ?
Je ne juge jamais sur le physique 😉