Recruté pour apporter de l’expérience dans le groupe lyonnais, Dejan Lovren a repris la mesure de sa nouvelle aventure à l’OL. En l’espace de deux mois et demi, le défenseur croate s’est imposé comme le patron.
Quatorze matchs. C’est le temps qu’il a fallu à Dejan Lovren pour faire l’unanimité à l’OL. Et encore, ce pari gagnant durant le mercato hivernal n’a eu besoin que de quelques sorties pour s’imposer comme le patron défensif tant attendu. En signant le défenseur croate dès les premières heures de 2023, l’OL avait vu fleurir des critiques, certains estimant que le club faisait encore du neuf avec du vieux et que Lovren allait être un Jérôme Boateng bis. Force est de constater qu’entre les deux vainqueurs de la Ligue des champions, le bilan est bien différent.
Quand l’Allemand alterne tranquillement entre le banc et la salle de soins en attendant la fin de son contrat en juin, le Croate enchaîne les matchs et les prestations convaincantes. Comme avec Lacazette en attaque, il y a eu un OL sans Dejan Lovren jusqu’au 31 décembre 2022 et un OL avec lui depuis début janvier. Le club lyonnais reste toujours perméable (15 buts en 14 matchs joués avec le Croate) mais l’ancien de Liverpool a apporté une vraie sérénité à ce secteur défensif défaillant sur la première partie de saison.
Le joueur le plus efficace dans les tacles
Leader vocal, Dejan Lovren est ce que l’on peut appeler un joueur qui montre l’exemple par les gestes. En l’espace de onze matchs de Ligue 1, l’OL a signé quatre clean-sheets avec le Croate quand il n’en avait réalisé que deux sur la première partie de la saison. Bien évidemment, en revenant à Lyon dix ans après, le natif de Zenica n’a pas tout arrangé en un claquement de doigts. Néanmoins, il est un exemple sur lequel Castello Lukeba et Sinaly Diomandé peuvent s’appuyer.
En seulement deux mois et demi, Dejan Lovren s’est imposé comme le tacleur le plus efficace du championnat (87,5% de réussite) et est devenu l’un des joueurs qui remportent le plus de duels (4e avec 66,7% de réussite). L’OL a peut-être fait du neuf avec du vieux début janvier, mais l’ancien tient plus que la baraque lyonnaise. Au-delà de ses performances défensives, Dejan Lovren a apporté ce leadership qui faisait tant défaut au groupe lyonnais.