Mercredi, Laurent Blanc est une nouvelle fois revenu sur la jeunesse de son groupe au moment de parler des ambitions lyonnaises. Si l’OL reste un nom qui compte, l’expérience des joueurs s’accumulent au fil des années et saisons.
Il assure "être heureux à l’OL, apprécier le groupe qu’il a à sa disposition". Depuis son arrivée et encore plus depuis le 1er février, Laurent Blanc doit malgré tout composer avec un groupe largement rajeuni. Une volonté commune au sein du club afin de laisser partir certains joueurs "malheureux" entre Rhône et Saône. La question de la jeunesse est devenue un sujet d’actualité, qu’importe que les résultats soient bons ou mauvais.
Comme ce fut le cas après le nul (0-0) contre Lorient, Laurent Blanc a une nouvelle fois évoqué les ambitions lyonnaises avec la Coupe d’Europe, en rappelant que son effectif avait les limites de sa jeunesse. "On peut tout expliquer dans nos performances, mais je n’ai pas envie de répéter toujours les mêmes choses. On peut comparer les effectifs, les âges, les nombres de matchs en Ligue 1. Tu peux t’apercevoir que Lorient avait plus de matchs que nous au compteur. Mais les jeunes sont là et ils donnent tout et j’apprécie. Il y a du mieux."
Près de 50% du total lyonnais pour Riou et Tolisso
L’OL vit-il trop sur son nom au point d’en oublier vraiment la réalité sportive ? Le coach lyonnais semble le penser en comparant les matchs joués en Ligue 1. Seulement, Lorient avait-il réellement plus d’expérience au moment du coup d’envoi dimanche ? La rédaction d’Olympique-et-Lyonnais s’est amusée à compter et la réponse est non, même si elle doit être nuancée. Avec 746 matchs joués dans le championnat de France pour les onze titulaires lyonnais, l’OL avait une centaine de matchs d’avance sur les Merlus (638).
Seulement, le vécu de Rémy Riou (188 matchs) et Corentin Tolisso (135) représente à lui seul presque 50% du total lyonnais. Entre nouvelles arrivées (Tagliafico, Sarr) et donc jeunesse (Barcola, Cherki, Lukeba, Lepenant), la culture du haut niveau n’est pas encore dans l’ADN lyonnais. De quoi se retrouver pratiquement sur le même pied d’égalité qu’une formation comme Lorient.
Si on compte pas les matchs de Tagliafico, ça n'a aucun sens. Même s'il a pas joué en L1, l'aisse tomber l'expérience accumulée. Champion du monde hein.
Si on enlève les joueurs qui ne nous arrangent pas et qu'on met ceux qui nous arrangent, et qu'on enlève les joueurs les moins expérimentés côté Lorientais et qu'on leur ajoute Riou et Tolisso, alors...
Yep !
Lolo riant.