Après avoir enchaîné deux titularisations de suite, Rayan Cherki savoure. Le jeune meneur de l’OL reste en cours d’apprentissage mais croque la confiance de Laurent Blanc à pleines dents.
Malgré son jeune âge, il est aussi à l’aise devant un micro que balle au pied. Habitué à être sous le feu des projecteurs depuis sa plus tendre enfance, Rayan Cherki a appris à vivre avec les attentes depuis ses premiers pas avec les pros un 19 octobre 2019 à Dijon. Sept minutes qui devaient lancer une carrière déjà toute tracée pour le jeune Lyonnais. Finalement tout ne s’est pas passé comme prévu et trois ans après, Cherki reste un espoir que tout le peuple lyonnais espère voir exploser en pleine lumière. A 19 ans, le meneur en est conscient et assume d’avoir "été un peu impatient" depuis ses débuts. Néanmoins, dans le marasme lyonnais, il réussit à tirer son épingle du jeu dans une position axiale derrière l’attaquant, "un poste avec lequel je me sens le mieux. J’ai beaucoup discuté avec le coach. C’est un poste où il aime me voir évoluer. Il a une expérience énorme comme joueur et entraîneur, tout ce qu’il a me donner, je le prends."
Ayant prolongé son contrat jusqu’en juin 2024 avec l’OL durant l’été, Rayan Cherki n’avait pas réussi à convaincre Peter Bosz de lui offrir plus de temps de jeu que ça. Hormis une titularisation qui avait tout d’un cadeau empoisonné à Lens, le Néerlandais l’avait limité à des entrées d’un quart d’heure qui ne l’avait pas empêché d’être décisif (3 passes). Les choses n’avaient pas forcément changé avec Laurent Blanc en raison notamment d’un système en 4-4-2 et puis la trêve hivernale et les blessures ont redistribué les cartes. Depuis deux matchs, Cherki est titulaire et répond plutôt bien à la confiance donnée par son coach. "On va dire que ça change tout de passer de 5 minutes de jeu à être titulaire. Ressentir sa confiance, c’est important. J’attendais ça depuis longtemps. Cela me permet de me sentir bien (…) Le coach a su me comprendre. Cela me permet d’enchainer les matches et d’être plus performant. Je prends chaque match comme le dernier. Je n’arrêterai jamais de tenter, de provoquer."
"J’arrive à gérer ma patience"
S’il assure que le changement d’état d’esprit vient de sa part, Rayan Cherki concède que l’arrivée de Laurent Blanc et de son expérience ont joué, le Cévenol ayant réussi à "me cerner et me comprendre". Il a fallu des discussions "chaudes" comme concédé par l’entraîneur dans la foulée mais elles ont au moins eu le mérite d’avoir un effet déclic sur le joueur. Il reste encore perfectible mais ses prestations pendant plus d’une heure à Brest et contre Clermont ont montré un tout autre visage de l’international Espoir. "Je pense travailler dans la bonne direction pour pouvoir aider l’équipe et engranger les minutes de jeu. Plus tu joues, plus tes partenaires te comprennent sur le terrain. Mon jeu va s’épurer avec le temps, sera plus simple car il y aura plus de compréhension avec mes coéquipiers. Ils me font plus confiance."
A l’écouter, le meilleur est à venir. L’OL aura forcément besoin d’un peu de cette magie balle au pied pour croire en des jours meilleurs.
Laurent Blanc en conférence de presse tout à l'heure, à propos de Rayan :
"C'est un garçon amoureux du football, ce qui est déjà très bien. Cela peut paraître paradoxal mais c’est déjà bien voire très bien.
C’est un garçon qui a beaucoup de talent, tout le monde est pratiquement unanime là-dessus. Il a beaucoup de talent mais il faut l'utiliser à bon escient et l'utiliser pour le bien de l'équipe. Ce n'était pas toujours le cas avec Rayan et cela a donné lieu à des discussions un petit peu chaudes avec lui.
Je trouve souvent que les joueurs de talent sont différents parce que souvent ils le sont. Mais si vous avez la chance d’avoir un joueur de talent et qu’il le met au service de l’équipe cela peut donner des choses magnifiques".
Et pourquoi il le sort pour le remplacer par les deux Dupont et Dupont : Aouar et Faivre.
L'équipe a plus rien proposé ensuite avec eux.
Rien ensuite mais pas grand-chose avant !
On ne perd plus à cause d'une domination stérile et un contre assassin, maintenant, on est carrément dominés par un club classé 11e !
Et Laurent Blanc qui trépigne parce qu'on n'a pas fait le nul ! Hallucinant !
"On ne perd plus à cause d'une domination stérile et un contre assassin, maintenant, on est carrément dominés par un club classé 11e !"
Je suis en train de tomber amoureux des analyses foot de OLV, svp aidez moi !!!
Contre Clermont au début du match on sent un élan, sur la lancée du match de Brest, mais lorsque l'équipe ne fait pas mouche immédiatement, elle se décourage et s'installe progressivement dans l'apathie. C'est frustrant. Je pense que ce n'est même pas forcément conscient de la part des joueurs, mais j'ai eu l'impression que l'équipe s'était mise à tenir le ballon en pilote automatique façon "ronronnage", après avoir manqué d'enflammer le début du match. En se mettant en plus à la merci d'un fait de jeu...
Il est bien gentil Laurent Blanc avec son baratin, mais ce que j'aimerais voir c'est une équipe qui montre quelques signes d'amélioration. Malgré ses certitudes sur ce qu'il faut faire, je ne vois toujours rien venir
Il fait avec ce qu'il a comme matos, du moyen bon (genre top 5 à 8)
Si les équipes adverses continuent de faire du bon boulot, on ne les doublera pas la saison prochaine avec la même politique sportive
Ne l'accablons pas 🙂
Une amélioration, tu peux la voir quel que soit le niveau de l'équipe. Je demande juste à voir des signes qui montrent que la courbe s'inverse, je ne demande pas de miracle.