Après deux stages loin de Lyon, les joueurs de l’OL ont retrouvé leurs habitudes décinoises depuis mercredi. Ce samedi (17h), ils affrontent Sochaux avec l’ambition de monter encore en régime.
Le dépaysement a été total. En l’espace de 24h en début de semaine, les joueurs de l’OL sont passés d’un juteux 30 degrés du côté de Dubaï à des températures plus hivernales et de la neige à Lyon. Ce n’était déjà plus les vacances depuis le 25 novembre dernier, date de la reprise de l’entraînement, mais ce retour dans la capitale des Gaules a sonné un retour à la réalité pour les Lyonnais. Fini les températures fraîches de Murcie et Dubaï et place à la froideur lyonnaise comme pour mettre un dernier coup de collier. Dans dix jours sonne le retour de la Ligue 1 après un mois et demi de pause. Le nul contre Nice semble aussi loin qu’il pouvait être hier. Pourtant, plus d’un mois après, les choses ont changé.
Il faudra encore attendre la réalité du terrain pour juger sur pièce mais Laurent Blanc a enfin bougé les meubles pour tenter d’inverser la tendance. Après le pragmatisme de ses cinq premiers matchs, l’entraîneur lyonnais a pu faire ce qu’il attendait depuis le début : pousser ses joueurs dans leurs retranchements et retrouver une condition physique en adéquation avec le haut niveau. Sur cette partie, les deux stages ont offert un beau terrain de jeu au Cévenol mais le retour à Lyon n’a pas dérogé à cette règle hivernale.
Le sentiment d'un gros travail physique réalisé
Elle est de nouveau intégrée avec du ballon mais la préparation athlétique n’a pas été délaissée depuis mercredi avec notamment du travail de puissance et d’explosivité. Le programme est moins lourd qu’à Dubaï notamment mais les bienfaits devraient être aperçus ce samedi face à Sochaux en amical. "On a bien bossé depuis la reprise et on en avait un grand besoin, avait expliqué Alexandre Lacazette dimanche. Ce succès contre Liverpool va donner beaucoup de confiance au groupe. On a tous envie de montrer un autre visage."
Face aux Doubistes, le capitaine, malade, ne sera pas de la partie. Une occasion manquée de parfaire les automatismes avec Moussa Dembélé et le reste de l’animation offensive de l’OL. S’il y a eu une victoire prestigieuse contre un Liverpool certes décimé, les maux lyonnais n’ont pas pour autant été effacés en un claquement de doigts et deux stages de préparation. Les trois matchs amicaux déjà joués ont rappelé l’OL à ses carences défensives avec notamment deux buts encaissés dans la 1re minute mais aussi 7 buts en seulement trois rencontres.
"Défendre dans une équipe, c’est l’affaire de tous. C’est un état d’esprit, un d’esprit commun, une solidarité qu’on n’a pas actuellement. Aujourd’hui, chacun fait ce qu’il a à faire et il n’y a pas de dépassement de fonction, avait regretté Nicolas Puydebois sur le plateau de Tant qu’il y aura des Gones. On m’a toujours appris que les premiers défenseurs sont les attaquants. Ils doivent limiter la casse, notre milieu de terrain aussi. Il faut un bloc compact. Les espaces entre les lignes permettent à l’adversaire de trouver des passes dans l’intervalle, des courses, du mouvement. Si on est compact, qu’on arrive à avoir nos deux lignes de défense et nos attaquants réduites, il y a moins de possibilité pour l’adversaire."
Des carences défensives, un système encore à perfectionner ?
Est-ce un certain tâtonnement tactique, du moins dans les compositions annoncées, qui facilite ce déséquilibre collectif ? Laurent Blanc, comme son prédécesseur Peter Bosz, ne cesse de rappeler que le système est avant tout un histoire de chiffre et que c’est avant tout l’utilisation des joueurs et du ballon qui prime. Depuis quinze jours, il y a eu du 4-3-3 contre Louvain, du 4-4-2 contre Arsenal et une composition hybride face à Liverpool.
Quand on pensait que Laurent Blanc allait vouloir asseoir ses idées avec son traditionnel 4-3-3 parisien, l’entraîneur semble encore chercher la bonne formule. Ce qui n’empêche pas de voir certaines tendances dans le choix des joueurs se faire plus claires. De retour aux affaires, Corentin Tolisso a enchaîné et c’est peut-être l’une des autres bonnes nouvelles de cette première quinzaine de préparation.
L'OL nous a appris à douter en permanence, comme les joueurs. Nous verrons...
A Bordeaux, sauf mauvais souvenir de ma part, il jouait en 442 losange avec Chamakh et Cavenaghi devant, avant de passer en 4231
Il avait deux compos possibles :
un 4 -4 - 2 de type losange, mais avec deux milieux très excentrés qui jouaient plus en ailier qu'au milieu, avec le seul Diarra en 6 qui était au four et au moulin. Cette compo, c'était surtout en L1 et en coupe nationale.
En C1 et contre les "gros" du championnat (dont l'OL) il jouait en 4 -2 -3 -1 (il enlevait un attaquant et mettait un deuxième milieu récupérateur à côté de Diarra).
Il alternait entre ces deux compos suivant la qualité de l'adversité.
Les constantes : la ligne de 4 derrière, Diarra en 6, Gourcuff en 10 et Chamack en pointe.
Certitude d'être parmi les pires et doute d'être parmi les meilleurs ?
les bienfaits devraient être aperçus ce samedi face à Sochaux en amical.
Raté . Mais feront mieux la prochaine fois....