Arrivée en septembre dernier, Vanessa Gilles a fait ses débuts avec l’OL un mois plus tard. A 26 ans, elle savoure ce plaisir d’avoir rejoint les Fenottes, elle qui a commencé le foot sur le tard.
Elle n’est arrivée que depuis deux mois mais elle n’est pas la dernière à mettre l’ambiance dans le groupe des Fenottes à en croire l’entourage des Fenottes. Débarquée entre Rhône et Saône pour remplacer au pied levé Griedge Mbock, Vanessa Gilles a dû prendre son mal en patience. Touchée aux adducteurs depuis quelques mois, la défenseuse canadienne n’a fait ses débuts que face à Fleury il y a presqu'un mois. Une "période compliquée" pour s’adapter à son nouvel environnement comme elle nous l’avait confié après la rencontre mais qui s’était bien mieux passé que prévue.
Parfaitement intégrée dans le groupe des Fenottes, Gilles prend petit à petit ses marques sur le terrain avec en perspective la possibilité de faire ses débuts en phase de poules de Ligue des champions, jeudi face au FC Zürich. Un rendez-vous dont elle a "hâte de goûter" comme elle l’a déclaré à nos confrères du Progrès. A 26 ans, Vanessa Gilles sait d’où elle vient et savoure le chemin parcouru.
"Passer du tennis au foot, ça a été une aventure"
Championne olympique et désormais membre du club champion d’Europe en titre, la Canadienne a rattrapé le temps perdu, elle qui n’a commencé le "soccer" qu’à l’âge de 16 ans après avoir gravi les échelons au tennis. "J’étais vraiment nulle. Je ne m’étais jamais entraînée en club, je ne savais pas faire une passe à 5 mètres (rires). J’ai longtemps été sur le banc, avant de passer gardienne, ce qui m’a un peu saoulée. Comme j’avais un bon jeu de tête, on m’a mis défenseure centrale. À l’époque, même quand le ballon était à mi-hauteur, je me débrouillais pour ne pas le prendre avec les pieds (rires)."
Si elle assure qu’elle ne sera pas celle qui fera de grandes transversales côté opposé, Vanessa Gilles espère que ce prêt à l’OL continuera à la faire progresser. Et pourquoi lui permettre de garnir un peu plus son armoire à trophées.
" Débarquée entre Rhône et Saône pour remplacée au pied levé Griedge Mbock"
Oui pour "remplacer" Griedge !
" le défenseuse canadienne " hum hum !!
Vanessa, es tu une ou un ? 😊 😇
Désolé David !
Pour l'instant en féminine l'aspect physique a trop d'importance !
Petit à petit, la technique et le talent s'ajouteront au physique pour le plus grand bien du foot féminin.
De ce que j'ai souvent lu ici et parfois vu en regardant des matches ou bouts de matches de nos féminines, j'en tire le constat inverse :
- l'aspect physique devient de plus en plus important au détriment du talent,
- et le pire semble être qu'elles (je ne vise pas que "nos" féminines) prennent les mauvaises habitudes des hommes (multiplication des fautes, anti-jeu...).
C'est le genre de constat que je n'aime pas du tout faire.
PS : salut Dede, j'ai vu ton com 🙂
Salut Moimoi,
Plutôt d'accord .
Je le pense aussi, et ne suis pas le seul , le foot féminin perd de sa " fraicheur ", et on commence à y retrouver toutes les mauvaises habitudes que l'on déplore chez les bonhommes.
Anti-jeu, blessures imaginaires, gain de temps, simulations, et même q.q. débuts de contestations des décisions.
Le tout, hélas sous l'oeil bienveillant du corps arbitral féminin, qui lui n'a pas su évoluer, et n'est toujours pas dans " l'esprit" du jeu.
Tout fout le camp, mon bon monsieur ! 😉
PS: Mince, tu as complété ton com, du coup je radote !...😉
Tu as malheureusement raison. Où donc est passée Louisa ? Courir en maîtrisant le ballon, le récupérer lorsqu'on l'a perdu, voilà qui demande beaucoup d'énergie. Est-il nécessaire de massacrer l'adversaire pour relancer le jeu ? Un exemple de plus qui indique que le féminisme détruit la femme.
XUO,
Vu ton com sur Squillaci !....😉
Entièrement d'accord avec vos commentaires sur la masculinisation du foot féminin et tous ses aspects négatifs : même les blessures sont à l'image de la déviance de ce sport. Bien d'accord pour regretter une joueuse aussi talentueuse que Louisa Necib qui nous régalait de sa technique incomparable et du geste juste qui fait toute la différence.
Et de toute façon, perso les " bourrins" , que ce soit chez les garçons, ou les filles, ça ne m'a jamais fait lever de mon siège ...
Les grands(e) balaises qui tapent fort dans le ballon, qui bousculent tout, ce n'est pas mon truc.
Épicétou....
Ah Louisa, c'est autre chose , une joueuse en voie de disparition , HÉLAS !