Après deux semaines de pause, l’OL retrouve la Ligue 1. Malgré les quinze jours de repos, la situation reste la même pour Peter Bosz et ses joueurs. A Lens, l’objectif est de mettre fin à cette série de trois défaites de suite malgré les absences.
A "Questions pour un champion", faire le 4 à la suite est presque l’assurance d’aller jusqu’au duel final. A Lyon, au contraire, l’objectif est clairement d’éviter de faire la passe de 4. Quinze jours se sont écoulés depuis la défaite contre le PSG mais ce repos n’a rien changé à la situation de l’OL. En entrant sur la pelouse de Bollaert ce dimanche (20h45), les hommes de Peter Bosz auront toujours trois défaites de suite derrière eux.
La trêve internationale a rajouté quelques bobos dans l’effectif lyonnais (Lukeba, Faivre, Dembélé, Gusto) mais n’a pas effacé la mauvaise passe des trois dernières journées. S’ils sont toujours 6es grâce à leur bon début de saison, les Lyonnais savent que la crise est bien là malgré le discours de façade plutôt optimiste.
"On a travaillé physiquement mais aussi tactiquement et sur le plan mental. Nous sortons de trois défaites consécutives mais ce n’est pas la fin du monde, s’est permis Tetê vendredi en conférence de presse. On a bien travaillé pour revenir fort. On avait fait un bon match contre le PSG, on a eu des opportunités. Il faut rester concentré. Il n’y a pas de pression car ce n’est pas favorable à l’équipe. On sait qu’on a des devoirs, des responsabilités."
L'OL peut se retrouver à 2 ou 8 points de Lens
Ce n’est pas la fin du monde mais quand un club annonce un objectif de Ligue des Champions au début de la saison, avoir déjà trois revers au compteur après seulement huit journées ne pousse pas forcément à croire en des jours meilleurs. A Lens, le spectre d’un quatrième revers sera forcément au-dessus des têtes des coéquipiers d’Alexandre Lacazette.
Voir une telle série n’est plus arrivée entre Rhône et Saône depuis la saison 1990-1991. Raymond Domenech était alors sur le banc mais les ambitions lyonnaises d’alors étaient bien loin de celles que recherche l’OL en 2022. Pour éviter de plonger un peu plus dans la crise et voir son poste être mis encore un peu plus sur la sellette, Peter Bosz a eu deux semaines pour travailler même s’il "n’a pas eu toute l’équipe durant tout ce temps."
"Il y a une différence à l’extérieur et à la maison mais il ne faut pas avoir peur d’aller à Lens. On veut gagner. Je sais qu’ils sont 4es, je sais qu’on reste sur 3 défaites mais pour la préparation, ça ne change rien. On a aussi une façon de jouer qui est différente de Lens et il ne faut pas oublier ces principes. On va faire la différence avec notre façon de jouer, pas physiquement. On n’y va pas avec peur."
Des cadres blessés au mauvais moment
A Bollaert, Peter Bosz devra faire sans Castello Lukeba, Corentin Tolisso, Malo Gusto et Moussa Dembélé. De quoi revoir ses plans, lui qui n’est pas un adepte des changements et le mettre encore un peu plus sous pression. Dans un match qu’il voit "comme différent par rapport au PSG, avec plus d’intensité et plus de courses", l’entraîneur lyonnais ne pourra pas tirer les cheveux de son crâne chauve mais va quand même se poser des questions. En conférence de presse, il a laissé planer le doute quant à une participation plus active de Rayan Cherki.
"Je sais qu’il est très populaire mais je regarde avec qui et comment on peut gagner des matchs. Si c’est avec lui, il va jouer. Si je pense que c’est avec un autre joueur, il jouera. Jusqu’à là, c’était le cas qu’il était une sorte de "supersub", à partir d’aujourd’hui, on verra."
Le poussera-t-il directement dans le onze ? Avec Lacazette qui devrait retrouver la pointe de l’attaque et Tolisso absent, une place se libère dans le milieu. L’OL devrait évoluer en 4-2-3-1 ou 4-3-3, Cherki pourrait trouver une place en meneur, à moins que Bosz ne donne sa confiance à Reine-Adelaïde ou même Houssem Aouar… Dans le Nord de la France, Peter Bosz sera épié à plus d'un titre. Que ce soit au niveau du résultat "qui est finalement le plus important" ou du onze qui sera mis en place même si sa marge de manoeuvre reste limitée avec toutes ces absences.
Alors il va falloir se bouger durant 95 minutes.
On y va tout droit. Vraie équipe en face, un entraîneur qui maîtrise son plan de jeu, des guerriers sur le terrain, club qui garde et prolonge son meilleur joueur au mercato. Sportivement ils sont devant (en ligue 2 il y a 2 ans).
A une époque, pas si lointaine, l'OL a déjà eu ce dilemme . Il s'est toujours bien terminé mais, ça, c'était avant 😥
Ce soir ça passe où ça casse.
Comme tous les clubs devant ont gagné, nous descendons au classement sans même avoir à perdre !
C'est certes moins la classe que de gagner des places grâce aux défaites de ceux de devant.
L'OL a fait le 7 à la suite, le 4 ne devrait pas poser de problème.
J'èspère que les supporters qui sont partis a Lens,ont empotrtés leurs boites de Kleenex PETER BOUZE DEHORS PETER BOUZE DEHORS
Hé non , Eugène, on va se les faire!