Ancien entraîneur de l'OL féminin entre 2014 et 2017, Gérard Prêcheur est le favori pour diriger la section féminine du PSG.
Actuellement sans entraîneur après la mise à l'écart de Didier Ollé-Nicolle, le PSG féminin devrait prochainement faire un choix concernant son successeur puisque la reprise est dans quelques semaines maintenant. Selon L'Equipe et RMC Sport, le futur coach parisien pourrait être Gérard Prêcheur, aujourd'hui favori pour diriger le club de la capitale.
Prêcheur a entraîné pendant trois ans, de 2014 à 2017, l'Olympique lyonnais. Pour l'heure, rien n'a été signé entre les deux parties, mais son profil a séduit les décideurs franciliens, fort notamment des titres rapportés avec l'OL mais aussi de son passé à la DTN. Il est néanmoins encore ballotage avec deux autres techniciens Bernard Mendy, qui était adjoint la saison dernière, et Pedro Martinez Losa.
S'il signe au PSG, Gérard Prêcheur retrouvera lors des affrontements face aux Rhodaniennes Sonia Bompastor, son ancienne adjointe entre 2014 et 2015, et désormais à la tête des Fenottes.
[ H.S. ]
Pour ceux que cela intéresse : concordance des temps.
"S'il sign(E) au PSG, Gérard Prêcheur retrouver(A) lors..."
"S'il sign(AIT) au PSG, Gérard Prêcheur retrouver(AIT) lors..."
Fin du [ H.S. ]
Ben oui , mon bon Le Bon !...
Ah les réseaux sociaux .....
Où ça un réseau social ?
En fait, ces fils sont lus par des jeunes, pas forcément au fait des subtilités de la langue française et surtout de leur intérêt.
C'est pour cela que j'interviens, de temps à autre...
Maintenant une question me hante : est-ce Gérard Prêcheur emploie correctement l'indicatif et le conditionnel devant les joueuses ?
Oui on est d'accord.(même si je ne suis pas le pro de l'orthographe 🤫).
En fait, la conjonction "si" est très difficile à juger, car elle ne suppose pas forcément (et même rarement) une stricte condition. La correction serait admise si cela était. Mais dans le texte, "si" prend plutôt le sens fréquent de "au cas où" et exprime donc une simple « éventualité », même si on peut penser que c'est presque sûr ! (encore un "si") . L'expression est pour moi correcte.
De quelle expression parles-tu ?
Celle du départ ou l'actuelle ?
je veux dire qu'une phrase à l'indicatif et celle au conditionnel n'ont pas le même sens.
C'est vrai, si j'aurais su j'aurais pas intervenu...
https://www.academie-francaise.fr/au-cas-ou-tu-seras
Je prends la défense de Gwendal et OL-91.
La formule si +imparfait de l'indicatif>>>>>>>>>>> conditionnel présent est purement mécanique. Elle frise même l'incorrection, limite pléonasme : la condition étant mise en avant deux fois.
La formule présent de l'indicatif>>>>>>>>>> conditionnel présent évite cet écueil et elle est sémantiquement correcte.
Le pire, on est bien d'accord, c'est : " Si j'aurais su que ça soye ça, j'aurais pas venu ! "....car on fait face à plusieurs grosses fautes dont la condition révélée trois fois.
@XUO
Tu parles condition alors que je parle de concordance des temps. Relis ma première intervention.
Même question que pour Ol91, qui n'a pas répondu : quelle expression de Gwendal défends-tu ? Pas de discours, écris -là mot pour mot !
D'autre part, dans l'expression "si j'aurais su j'aurais pas venu"
"Si j'aurais su" : faute de mode car si est suivi de l'indicatif
"J'aurais pas venu", faute d'auxiliaire (avoir au lieu de être).
Il faut donc écrire : "si j'avais su, je ne serais pas venu"
" si " suivi du mode indicatif n'est pas une règle mais une mécanique (= concordance des temps )
Ex : Jean-Pierre alla contrôler si, par malchance, il n'aurait pas oublié de fermer la fenêtre = formulation correcte.
L ' habitude préférerait " Jean-Pierre alla contrôler si, par malchance, il n'avait pas oublié de fermer la fenêtre.
J'ai trouvé chez d'Ormesson des formules, plus choquantes à première vue, mais correctes après réflexion. On ne va pas contredire un brillant académicien !
Tout autre : " après qu'il aura "... Les journalistes, sachant que cette horrible formulation est correcte, ils ne cessent de l'utiliser . Grrrrrrrrrrr !!
"Jean-Pierre alla contrôler si, par malchance, il n'aurait pas oublié de fermer la fenêtre"
J'aimerais bien que tu m'explique ce qu'il y a de correct dans cette formulation...
Encore qu'effectivement on peut considérer que "par malchance" fait office de proposition principale. On peut quand même s'interroger sur l'utilisation d'un conditionnel présent plutôt que passé...
Mais utiliser cette exemple est fourbe, car la conjonction "si" s'applique à "par malchance" et non à la forme conditionnelle qui suite.
"[...] dans un système hypothétique, l’emploi du futur ou du conditionnel dans la principale dépend de la forme employée dans la subordonnée ? si c’est un présent, on aura le futur dans la principale : si tu viens, il sera ravi. Si c’est un imparfait, on aura un conditionnel dans la principale. Si tu venais, il serait ravi."
https://www.academie-francaise.fr/sybille-l-france
Ce qui est tout à fait logique !
"Jean-Pierre alla contrôler si, par malchance, il n'aurait pas oublié de fermer la fenêtre"
Dans quelle langue cette formulation est-elle correcte ?
@XUO
Cela ne me dit pas l'expression que tu défendais.
Lorsqu'il était écrit " "S'il signe au PSG, Gérard Prêcheur retrouverait lors... " je suis intervenu pour la concordance des temps et le texte a été corrigé par "S'il signe au PSG, Gérard Prêcheur retrouvera lors... ", ce qui me convient tout à fait.
Indicatif mode de la certitude : c'est sûr il retrouvera Sonia.
La première mouture est-elle celle que tu défends ?
D'autre part tes exemples ci-dessus sont en contradiction avec ce que tu affirmais ci-avant : tu préfères maintenant ce que tu appelais pléonasme "si + conditionnel". "si, il n'aurait pas..." (double condition).
Faudrait savoir !!!
Quant à "après qu'il aura", oui c'est très bien : que veux-tu écrire d'autre ?