Venue à Lyon pour remporter la Ligue des champions, Christiane Endler a réussi son pari dès sa première saison. La gardienne chilienne estime que l’OL a pu s’appuyer sur l’adversité en D1 pour faire la différence à Turin.
Quand les joueuses viennent à l’OL, la plupart de leurs objectifs consistent à gagner la Ligue des champions. Malgré l’écueil de la saison dernière, le club lyonnais reste une référence en la matière et Lindsey Horan ou encore Christiane Endler n’ont jamais caché qu’elles avaient choisi Lyon pour atteindre cet objectif. Depuis samedi, il est rempli avec le 8e sacre des Fenottes dans la compétition et le premier pour de nombreuses joueuses comme la gardienne chilienne.
"C’était une finale compliquée, nous le savions. Nous savions que par moments nous n'aurions pas le ballon et nous étions prêts à souffrir, à courir, à marquer..., a déclaré Endler dans des propos rapportés par Mundo Deportivo. Tout ce que nous avons travaillé pendant la semaine s'est concrétisé."
Endler : "On savait que leur faiblesse était les transitions rapides"
Le plan mis en place par Sonia Bompastor a parfaitement fonctionné et l’OL a retrouvé son trône après l’avoir laissé au Barça la saison dernière. Pourtant favorites à leur propre succession, les Catalanes ont déjoué et se sont faites prendre dans le piège lyonnais. Pour Christiane Endler, qui a joué dans le championnat espagnol du côté de Valence, le manque d’adversité en Liga avec un Barça titré et auteur de 30 victoires en 30 matchs a clairement desservi les Espagnoles.
"Nous avons plus de difficultés dans le championnat, plus de difficultés à le gagner aussi. Nous avons des adversaires qui nous rendent la tâche difficile, comme le PSG, qui est aussi très difficile à jouer. Nous avons des forces très similaires avec le Barça mais je pense que le rythme est très différent entre les deux championnats."
Il y a quelques années, l’OL avait connu les mêmes problèmes avec un championnat beaucoup trop hétérogène et seulement deux matchs de haut niveau dans la saison contre le PSG. Le niveau a augmenté et permet aux Fenottes d’être moins dans le confort et donc encore plus présentes quand ça compte.
Le problème est que les autres clubs français (hormis OL et PSG) partent de loin et cela va nécessité de gros investissements pour faire leur retard, mais des clubs comme l'OM, Nice, Monaco (?), Rennes devraient faire un effort...