De retour en sélection après presque cinq ans d’absence, Ada Hegerberg assure avoir pris la bonne décision en 2017.
Elle est de retour ! Lundi, la presse norvégienne s’est pressée à la conférence de presse de la sélection féminine pour décrocher les premiers mots d’Ada Hegerberg. Assaillie de questions, l’attaquante lyonnaise n’a pas dévié de sa ligne de conduite. Cinq ans après avoir mis entre parenthèse son histoire avec la Norvège, Hegerberg a enfin fait son retour pour le dernier rassemblement avant l’Euro 2022.
"Je ne regrette pas mais finalement, il était temps, a-t-elle avoué. Je me sentais prête pour ça et ça m'a beaucoup manqué, mais après la blessure, j'avais très envie de revenir d'abord à un bon niveau. C'était un peu pénible pour Lise Klaveness (présidente de la Fédération), mais je la remercie d'avoir été patiente avec moi."
Hegerberg ne redoute pas l'accueil du groupe
Depuis sa décision de quitter la sélection après un Euro 2017 raté et des différents concernant les primes allouées aux filles, Ada Hegerberg a fait du chemin. Elle a décroché le premier Ballon d’Or féminin en 2018 avant de connaitre l’enfer avec presque deux saisons de blessures continues. De retour avec la Norvège, la Lyonnaise n’a pas oublié son combat, plaçant un petit message à la Fédération durant sa conférence de retour.
"C'était une expérience complètement folle. Ce fut une saison puissante, et être couronnée par ce prix, en tant que première femme de l'histoire… J'étais extrêmement fière ce soir-là. Qu'une joueuse norvégienne de Sunndalsøra en fasse l'expérience montre que c'est possible. Cela montre que la Norvège doit continuer à se concentrer sur toutes les filles."
Le message est passé et la Fenotte se concentre désormais sur les deux prochains matchs qualificatifs pour la Coupe du monde 2023 mais aussi préparatifs à l’Euro 2022. Une compétition où la Norvège se veut "ambitieuse mais aussi réaliste".
Elle veut toujours que les filles soient autant payées que les hommes ???
Elles le sont déjà depuis octobre 2017 en Norvège. Cela ne l'avait pas fait revenir à l'époque. Elle a expliqué à de nombreuses reprises pourquoi elle avait décidé de quitter la sélection, cela n'avait rien à voir avec les primes... Le manque d'investissement, de considération, d'organisation et de respect de l'instance pour son équipe féminine étaient les raisons.
Elle abuse.
Non elle n'abuse pas. Penser qu'elle abuse car elle demande les mêmes conditions que ses comparses masculins - attention, les mêmes CONDITIONS, et pas financières -, c'est encore considérer aujourd'hui que la femme est inférieure à l'homme et qu'elle ne doit se contenter que de ce que les hommes veulent bien leur laisser. Ridicule.
La parité des salaires existe déjà en Norvège pour les équipes nationales de foot, comme au Danemark et aux USA.
Les salaires des garçons et des filles sont les mêmes et c'est une bonne chose.
Même si c'est un peu de la poudre aux yeux, car on sait bien que la quasi-totalité de la rémunération des joueurs est faite par les contrats pubs grassouillets des sponsors de l'équipe nationale.
La vraie parité arrivera le jour où les spectateurs suivront autant les filles que les garçons.
D'un point de vue Fédération, c'est une façon de bien faire les choses. Niveau club, quelconque parité est impossible, et les joueuses le savent très bien. Mais niveau fédé, ça devrait être normal qu'importe les sponsors. Mais ça dérange certains supporters, ils doivent penser que si les femmes qui représentent les équipes nationales ont plus d'argent, cela va automatiquement leur en enlever...
Quelle belle fille ! Et un sacré talent ! C'est vraiment une chance de l'avoir dans notre équipe.
Pour que les spectateurs suivent il faut leur faire plus de place et leur donner encore plus de moyen, hors pour l'instant la fédé le fait trop au ralentit. Quand je vois les moyens qui ont été donné au basket ou au hand féminin on se rend compte que ce n'est pas une histoire de sexe mais bien de moyens. Hier les filles de Bourges ont fait un match fantastique au Prado en coupe d'Europe, rien à envier aux mecs.
Oui c'est toujours cette boucle infernale : les télés diffusent ce que les spectateurs veulent voir, mais si on ne le leur montre pas ils ne connaissent pas et ne sont pas demandeurs.
Tout ceci n'évolue jamais assez vite au goût des intéressées, mais ça évolue quand même dans le bon sens.