L'Olympique Lyonnais a connu sa deuxième défaite de la saison ce soir sur la pelouse du PSG (2-0) pour cette 9e journée de Ligue 1. Pastore a montré la voie à Paris peu après l'heure de jeu avant que Jallet ne fasse le break à la dernière minute. L'OL peut s'en vouloir et a raté quelques bonnes opportunités mais le PSG n'a pas volé sa victoire.
Kim Källström a parfaitement résumé la partie au micro de Canal + après la rencontre : "il fallait concrétiser et les mettre dedans". Le milieu de terrain suédois faisait notamment références aux occasions lyonnaises ratées par Gomis, Briand ou encore Lacazette. En face, le PSG n'a pas montré grand chose de plus que Lyon jusqu'au but de son prodige argentin. L'OL n'a pas de Pastore dans ses rangs, et c'est la différence majeure entre les deux équipes. La star du championnat de France a fait basculé la rencontre à la 65' minute de jeu en déposant Koné dans la surface avant de tromper Lloris au premier poteau. Obligé de jouer pour égaliser, les lyonnais ont bien réagi mais Briand a buté dans la foulée sur Sirigu avant que Gomis ne manque le cadre de quelque centimètres suite à un centre parfait de Bastos. Dans la dernière demi-heure de jeu, Lyon a coulé et laissé Paris partir à l'assaut du but de Lloris. Le gardien lyonnais a du s'employer à de nombreuses reprises dans cette partie (16 tirs parisiens, 7 cadrés) mais n'a rien pu faire sur la reprise de volée de Jallet à la 90' minute de jeu. Un but qui fait descendre l'OL d'une marche (3e) derrière Montpellier (2e).
Perdre au Parc des Princes n'a rien de catastrophique dans le tableau de marche d'une saison. Mais l'OL aurait pu repartir avec moins de regrets de Paris ce soir. À l'image du duo Källström-Gonalons, Lyon a baissé de pied en deuxième mi-temps et le PSG n'a pas souffert de ses 48 heures de récupération en moins. Paris monte en puissance et confirme son statut de favoris au titre. L'OL qui n'avait aucune prétention en début de saison n'a pas à rougir de sa prestation, surtout sans Lisandro, Gourcuff, Ederson ou Grenier. Et Lyon n'a pas Pastore...
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