En tant qu'organisateur, le Paris FC a été lourdement sanctionné par la commission de discipline de la FFF suite aux incidents. Comme indiqué mardi, le PFC fait appel des décisions.
Les incidents lors de la rencontre de Coupe France entre le Paris FC et l'Olympique lyonnais ont coûté cher aux deux formations. Elles ont toutes les deux été exclues de la compétition, et ont reçu des punitions supplémentaires. Ce mercredi, le PFC a officialisé son intention de faire appel des décisions rendues le 27 décembre.
Dans un communiqué, l'équipe francilienne a justifié sa démarche. "Le Paris FC ne revient pas sur les critiques formulées par la Commission de discipline à l’égard du club organisateur, il en tirera tous les enseignements utiles pour améliorer la sécurité des supporteurs et des spectateurs de ses matchs, assure-t-il. Il va porter à la connaissance de la Commission supérieure d’appel des éléments susceptibles de montrer le caractère disproportionné de la sanction, tant au regard des moyens engagés par le club à l’occasion de ce match, que des sanctions adoptées lors d’actes violents commis dans d’autres stades."
Le pensionnaire de Ligue 2 affirme qu'il "va bien évidemment s’associer à toutes les actions en justice engagées par les différentes parties, contre les individus qui se sont rendus coupables d’exactions pendant le match. Aucun de ces individus n’est identifié comme faisant partie des supporters du Paris FC", rappelle-t-il. Pour l'heure, 8 supporteurs du PSG et 4 de l'OL ont reçu des interdictions de stades.
"Le PFC regrette la position du ministère de l’Intérieur et de la Préfecture de Police"
Comme l'a déjà expliqué le président Pierre Ferracci, le PFC affirme n'avoir pas eu connaissance des possibles débordements qu'impliquaient cette affiche. "Tout en assumant ses responsabilités, le Paris FC regrette la position prise par les différents services du ministère de l’Intérieur et de la Préfecture de Police de Paris, dans le cadre de l’instruction de ce dossier. Il confirme qu’en aucune manière et à aucun moment la qualification de match à risque n’a été utilisée à son endroit ; cette qualification fait d’ailleurs l’objet d’un barème évoqué par des médias, qui n’a pas plus fait l’objet d’une communication auprès du club, confie-t-il. Evoquer « une rencontre sensible » comme cela a été fait ne peut être assimilé à « une rencontre à risque » ; cette dernière qualification, quelle que soit la note attribuée dans le cadre du barème, doit être portée à la connaissance du club organisateur."
Le 3e de L2 poursuit. "Au demeurant, dans le contexte actuel de violence, une qualification de ce type, surtout si elle caractérisait un risque élevé, aurait pu avoir pour conséquence l’interdiction de déplacement des supporteurs ultras du club visiteur, insiste-t-il. On peut certes reprocher au club l’insuffisance des mesures prises et la sous-estimation de la dangerosité de certains individus présents à Charléty. Mais il ne saurait être rendu responsable de la qualité des informations portées à sa connaissance dans la préparation de ce match au cours des échanges avec les services concernés."
"Le PFC a subi les violences des supporteurs du club visiteur"
Surtout, le PFC juge que la suspension de son stade Charléty pour 5 affiches est disproportionnée par rapport aux autres décisions prises cette saison. "A l’occasion des deux matchs arrêtés en Ligue 1, à la suite d’évènements portant atteinte à l’intégrité des joueurs, le premier club, outre le point de pénalité en championnat, a été sanctionné de trois matchs à jouer à huis clos dont un sur terrain neutre, le deuxième de deux matchs à jouer à domicile et à huis clos, note-t-il. Ces deux clubs organisateurs n’ont pas eu à subir, comme le Paris FC, les violences des supporteurs du club visiteur. La FFF, comme elle en a la possibilité, n’a pas interjeté appel des décisions de la LFP."
A la lutte pour la montée dans l'élite, l'équipe parisienne ne comprend pas pourquoi elle est sanctionnée exclusivement en championnat. "Le Paris FC regrette enfin que là où son adversaire en Coupe de France se voit menacer de sanction lors de la même compétition en 2022-2023, les sanctions le concernant s’appliquent au championnat de Ligue 2 actuellement en cours, géré par la LFP", conclut le communiqué.
Tiens donc dans l'autre article il était mentionné que des supporter du PFC étaient potentiellement aussi impliqués.
et il voudrait quoi la même sanction que l'OL être en sursis pour la prochaine coupe de France?
en même temps que la FFF inflige des sanctions sur une ligue géré par la LFP est étonnante et en même temps les cartons pris par les joueurs valent pour les 2 types de compétition.
Usine à gaz.
Quand au calimero corse il n'a plus rien a envier à JMA que tous les autres clubs décrient comme tel.
La seule chose sur laquelle on peut être d'accord avec le PFC, c'est les sanctions moindres à Nice (pour rappel, joueurs frappés, envahissement de terrain, c'est quand même autre chose qu'une bouteille jetée sur un joueur !) ; mais il faudrait aussi reparler des supporters marseillais, contre le PSG notamment. Au final, il y a effectivement un problème de proportionnalité...
Comme souvent, c'est géré à la louche.