Selon L'Equipe, la rencontre entre le Paris FC et l'Olympique lyonnais vendredi dernier était bien classée à risque par les autorités publiques. Une version démentie par le club parisien.
Cinq jours après, le match interrompu puis arrêté définitivement entre le Paris FC et l'Olympique lyonnais en 32e de finale de la Coupe de France continue à faire couler de l'encre. Pour rappel, ce match entre Parisiens et Lyonnais a été émaillé de nombreux incidents dans les tribunes durant la mi-temps (lire ici).
Ce mercredi, L'Equipe affirme que cette rencontre avait été classée "niveau 3 sur une échelle de 5, selon les critères de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH)". Un niveau d'alerte censé évoquer "un risque de troubles à l'ordre public".
Une possible présence des supporteurs parisiens avait été évoquée
Le quotidien sportif qui relaie les propos d'une source policière indique que"la nature des risques a été estimée, évaluée puis transmise par les renseignements. Cette nature des risques est l'un des points essentiels que l'on aborde lors des réunions préparatoires de sécurité". Une autre source policière souligne également que "le risque d'une présence de supporters du PSG à Charléty avait été soulevé. Les éléments de ce risque ont été évoqués. Le Paris FC était parfaitement au courant".
Suite à ces informations révélées par le média sportif, le club parisien dément et affirme sur son site internet, ce mercredi, "qu’il n’a jamais eu la moindre information en provenance de la DNLH (Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme) tout en précisant que "lors de la réunion de sécurité du vendredi 10 décembre, préparatoire au 32e de finale de la Coupe de France, où la DNLH n’était pas présente, il n’a à aucun moment été évoqué un risque à l’intérieur du stade Charléty".
Même si le club est de bonne foi, il n'empêche qu'il a été terriblement naïf.
Quand des risques ont été évoqués par les RG, tout le monde a pensé qu'ils viendraient uniquement du club lyonnais. N'est-ce pas ce qu'on appelle un délit de faciès ?
On ne peut pas aimer Aulas pour c'est déclarations,pas toujours de bonne foie mais cette info contredis pas mal de c'est détracteurs
Comme je sens, comme cela me rappelle les discussions, tergiversations, les absences de considération, et tant d'autres maux, comment à la bureaucratie à la française (et j'ai mis : bureaucratie, pas fonction publique).