Ce mardi, l’équipe de France reçoit le Pays de Galles à 21h10, une affiche probablement déjà décisive dans la course à la qualification à la Coupe du monde 2023. Désormais régulièrement titulaire dans cette sélection, Delphine Cascarino se confie sur son rôle chez les Bleues, ses ambitions et sur l’Euro à venir cet été.
Olympique-et-Lyonnais : L’Euro avec l’équipe de France, vous y pensez déjà ou est-ce encore trop loin ?
Delphine Cascarino : Je prends vraiment match après match. Je ne pense pas trop à l’équipe de France, sauf quand je suis en rassemblement. C’est sûr que c’est un objectif de fin de saison qui me tient à cœur, donc j’espère faire une bon exercice avec l’Olympique lyonnais pour participer à l’Euro.
Quel sera l’objectif lors de cette compétition ?
On veut aller le plus loin possible, c’est une grosse compétition avec de très grandes équipes. On va pouvoir juger notre niveau de jeu face aux meilleures nations européennes.
Après avoir manqué les Jeux olympiques l'été dernier, l’équipe de France aura-t-elle une pression particulière sur cette compétition ?
Je ne pense pas qu’il y ait une pression supplémentaire à avoir. Selon moi, on ne sera pas les grandes favorites. On n'aura pas cette pression-là, donc on n'aura rien à perdre et tout à gagner étant donné qu’on n'aura pas de titre à défendre.
"On a vraiment la déception de 2019 en tête"
La France doit également assurer sa place à la Coupe du monde 2023 qui se tiendra en Australie et en Nouvelle-Zélande
Pour l’instant, les qualifications se passent bien, on espère continuer sur cette lancée. Participer à la Coupe du monde, ce serait très bien pour notre pays. On voudra aussi aller le plus loin possible dans cette compétition car on a vraiment la déception de 2019 en tête (Les Bleues avaient été éliminées dès les quarts de finale face aux Etats-Unis 1-2. Le Mondial se déroulait en France). On se doit de donner le meilleur de nous-mêmes pour y aller et pour essayer de la gagner.
A 24 ans, vous commencez à avoir une belle expérience en équipe de France, comment vous sentez-vous chez les Bleues ?
Je me sens bien dans ce groupe. On gagne beaucoup de matches, ce qui est positif pour la suite. J’espère avoir encore un peu plus de temps de jeu, pour cela, je dois travailler en club et lors des rassemblements pour pouvoir gagner ma place plus souvent dans le 11.
"C’est une concurrence saine"
Votre statut est-il similaire en club et en sélection ?
Cela dépend des moments. A Lyon, j’ai un statut de titulaire on va dire, c’est plutôt positif. En équipe de France, ça dépend. J’ai eu des périodes où j’étais titulaire et d’autres où j’étais remplaçante. C’est une concurrence saine et c’est ça que l’on veut. Plus il y aura de la concurrence, plus il faudra être à 100% pour gagner sa place. Cela relève le niveau de performance de l’équipe.
Et sur le terrain, avez-vous un rôle différent à l'OL et en équipe de France ?
Non, c’est assez similaire. Je joue au même poste avec l’Olympique lyonnais et avec les Bleues donc les objectifs sont plutôt semblables. Les consignes sont assez similaires.