Prêtée jusqu'à la fin de l'année 2021 à OL Reign par l'OL, Eugénie Le Sommer s'est longuement exprimée dans les colonnes du quotidien Ouest-France.
Ecartée de la sélection des Bleues par Corinne Diacre pour les matches qualificatifs à la Coupe du monde 2023 face à la Grèce et la Slovénie, Eugénie Le Sommer en a profité pour accorder une longue interview au quotidien Ouest-France. La Lyonnaise, prêtée à OL Reign (la franchise américaine de l'OL) jusqu'à la fin de l'année 2021, s'est exprimée sur sa nouvelle vie aux Etats-Unis : "Au niveau de la semaine et des entraînements, ça ne change pas trop. C’est plutôt lors des déplacements. Ici, il y a facilement quatre à sept heures d’avion avec même parfois du décalage horaire", a-t-elle expliqué au quotidien national.
Une différence qui se voit également dans la préparation des rencontres qui diffère par rapport à la France "puisqu'en déplacement, on est beaucoup plus libres. On ne prend qu’un ou deux repas ensemble et après chacune se débrouille. Donc on mange souvent dehors, on peut commander, on peut aussi aller séjourner chez des amis si on veut", a confié la meilleure buteuse de l'histoire l'équipe de France.
"C’est un jeu plus physique et plus direct"
Si en dehors du terrain, les différences sont notables entre la France et les Etats-Unis, elles le sont également sur le pré indique l'attaquante d'OL Reign : "C'est un jeu plus physique et plus direct. C’est intense de la première à la dernière minute. On n’a pas le temps de faire tourner la balle pour se reposer. Les matches sont aussi plus ouverts car la ligue est très homogène".
Aux Etats-Unis jusqu'à la fin de l'année, la joueuse de 32 ans ne se voit pas s'installer sur le long terme outre-Atlantique car "c’est loin de la France et c’est difficile avec le décalage horaire de joindre ses proches. Même si je ne sais pas où j’habiterai plus tard, j’aime quand même bien la France et la Bretagne évidemment", affirme l'attaquante.