L'OL connaît désormais ses trois adversaires pour la phase de groupes de la Ligue Europa. Il s'agit des Glasgow Rangers, du Sparta Prague et de Bröndby. Olympique-et-lyonnais.com a interrogé plusieurs spécialistes afin qu'ils puissent nous présenter ces équipes.
Absent d'une compétition européenne la saison dernière, l'Olympique lyonnais a pu regoûter à nouveau aux joies d'un tirage au sort d'une coupe d'Europe. Quatrième du dernier exercice, l'OL évoluera donc en Ligue Europa cette saison. Les joueurs de Peter Bosz ont pris connaissance, en fin de semaine dernière, de leurs futurs adversaires lors de la phase de groupes de cette épreuve qui débutera le jeudi 16 septembre prochain. Avec les Glasgow Rangers (Ecosse), le Sparta Prague (République tchèque) et Bröndby (Danemark), les Lyonnais se retrouvent dans un groupe à leur portée.
Glasgow Rangers
Champion d'Ecosse en titre en terminant la saison invaincus (32 victoires, 6 nuls), les Glasgow Rangers sont de retour au sommet du football écossais, 10 ans après leur dernier titre, et surtout après une longue traversée du désert avec un redémarrage en 4e division lors de la saison 2012-13 suite à des problèmes financiers. Lors de ses deux rencontres face à la formation de Steven Gerrard, l'OL devra se méfier "d'une équipe qui aime bien passer sur les cotés avec Borna Barisic à gauche & James Tavernier à droite qui n'hésitent pas à apporter du surnombre et surtout utiliser leur qualité de centre", nous confie Loïs Guzukian, responsable de la page @ScottishFr sur Twitter. C'est aussi une équipe capable de se projeter vite en contre avec un milieu de terrain très fort pour aller d'une surface à l'autre".
En Ecosse, "l'OL aura droit à un Ibrox en fusion, comme toujours, prévient le spécialiste du football écossais. Après, ça peut vite être une librairie si l'OL marque vite. Mais si les Gers marquent, ça explose assez facilement". Alors que la première place du groupe devrait se jouer entre Lyon et la formation écossaise, cette dernière, huitième de finaliste l'an dernier, "aura l'ambition de rééditer cette performance", affirme Loïs Guzukian.
Les dernières rencontres officielles entre ces deux équipes remontent à la saison 2007-08 en Ligue des champions. L'OL s'était lourdement incliné 0-3 au stade de Gerland avant de s'imposer sur le même score à Ibrox lors de la dernière journée grâce notamment à un doublé de Karim Benzema et un but de Sidney Govou, scellant ainsi la qualification des Lyonnais pour les huitièmes de finale de la C1.
Parcours avant d'arriver à la phase de groupes de la Ligue Europa :
- élimination lors du troisième tour préliminaire de la Ligue des champions face à Malmö (Suède) : 1-2, 1-2.
- qualification lors des barrages de la Ligue Europa face à Alashkert (Arménie) : 1-0, 0-0.
Sparta Prague
Deuxième du dernier championnat de République tchèque, derrière le Slavia, le Sparta Prague a déjà affronté une équipe française cette saison sur la scène européenne. Eliminés lors du troisième tour préliminaire de la Ligue des champions par l'AS Monaco, les Tchèques, désormais entraînés par Pavel Vrba, présentent le profil "d'un équipe très jeune et très offensive", confie, Lazar van Parijs, spécialiste du football de l'Est et rédacteur sur le site Footballski. Ils ont l’habitude d’encaisser beaucoup de buts mais également d’en marquer beaucoup notamment en championnat".
"Face à l’ASM, ils avaient moins d’individualité, moins de talent et forcément dès qu'ils essayent de jouer un peu et qu'ils ne marquent pas, derrière ils se font contrer", explique-t-il. Le spécialiste affirme que l'OL devrait tomber "sur une équipe joueuse, offensive mais qui risque d’être limitée par le talent, comme on a pu le voir face à Monaco".
Les joueurs de Peter Bosz devront également se méfier "de la pépite tchèque Adam Hlozek qui commence petit à petit à se faire un nom sur la scène internationale. Il avait commencé sur l’aile ou en second attaquant. Maintenant, il est pleinement positionné en tant que numéro 9", prévient le rédacteur. On retrouve aussi Adam Karabec qui joue généralement en numéro 10 derrière Hlozek. Il n’est pas encore titulaire indiscutable mais il monte en puissance. Ce sont vraiment les deux petites pépites à suivre".
Alors que l'OL risque de connaître de très belles ambiances à Glasgow et à Bröndby, cela pourrait être tout le contraire à Prague, annonce Lazar van Parijs : "Lors des tours préliminaires, les places étaient très chères et du coup le stade n’était pas rempli. Reste donc à voir comment cela va se passer pour ce match là". Le dernier affrontement entre ces deux équipes remonte à la phase de groupes de la Ligue Europa en 2012-13. Lyon l'avait 2-1 lors du match aller avant de concéder le nul, 1-1 lors du match retour en République tchèque.
Parcours avant d'arriver à la phase de groupes de la Ligue Europa :
- élimination lors du troisième tour préliminaire de la Ligue des champions face à Monaco (France) : 0-2, 1-3.
Bröndby
Après les Rangers, champion d'Ecosse en titre, l'OL devra se frotter à un autre champion national : Bröndby. Le club danois a remporté son championnat domestique la saison dernière, une première depuis 2005. Un titre venu après avoir tourner autour "depuis deux ou trois saisons", explique Anthony Rossignol, rédacteur pour le site spécialisé dans le football scandinave, Nordiskfootball. Mais cette saison pourrait bien être différente pour le club danois. Auteur d'un début de saison laborieux, le champion est 8e après 7 journées et affiche un bilan d'une victoire, quatre nuls et deux défaites, Bröndby doit également composer avec des départs importants : "La saison dernière, ils ont enfin concrétisé suite au loupé du FC Copenhague et Midtjylland qui avaient les deux tableaux à jouer (championnat et Ligue des champions), affirme le rédacteur. Malheureusement des joueurs importants comme Jesper Lindstrom (Francfort), Lasse Vigen Christensen (Zulte Waregem) et Anthony Jung (Werder Brême) sont partis à l'intersaison et le début de championnat est compliqué".
Attention tout de même pour l'OL. Au Danemark, les joueurs de Peter Bosz pourraient trouver "une chaude ambiance, avec des supporteurs très chauds et un gros kop lors de leur venue au Gult Stadium", prévient Anthony Rossignol. À l'instar du Borussia Dortmund en Allemagne, un "petit mur jaune" risque de se dresser devant le club de Jean-Michel Aulas. Les deux dernières rencontres officielles entre ces deux formations remontent à 1997 et un 32e de finale de la coupe de l'UEFA. L'OL l'avait emporté 4-1 au stade de Gerland avant de s'imposer au Danemark, 3-2, lors de la rencontre retour.
Parcours avant d'arriver à la phase de groupes de la Ligue Europa :
- élimination lors des barrages de la Ligue des champions face au Red-Bull Salzbourg (Autriche) : 1-2, 1-2.
Je médite sur le niveau de mon club comparé à la moyenne des autres.
Et je me dis qu'on a vraiment baissé. On s'est même effondrés.
Pourquoi avoir moins bien résisté au contexte économique au point de brader des joueurs et ne pas avoir le premier euro pour combler nos criantes lacunes?
En dehors de plusieurs monstrueuses erreurs de casting - tant sur le plan joueur que côté staff- je retiens que JMA à une fâcheuse tendance à ne pas reconnaitre les faits. Ni ses erreurs.
Et ce n'est pas d'hier.
Seulement à l'époque notre puissance financière nous faisait surmonter ces boulettes sans trop de problemes.
Alors depuis quand on souffre?
Ben le grand stade nous a fait basculer.
Dans l'opinion publique régionale d'abord.
Et dans l'obligation de rembourser des échéances si lourdes que le remplissage dudit stade devenait à peine suffisant.
Suffisant pour rembourser et assurer un effectif nous garantissant la LDC.
Aucune erreur n'était possible concernant le recrutement et on en a fait pas mal.
Aucun aveu ni aucun mea culpa pour ne pas créer un désamour. Pour ne pas nuire au remplissage du stade.
Alors quand le covid est venu vider le stade....
Il faudrait .... retrouver l'équilibre. Parier sur la franchise. Parier sur l'amour de l'OL. Se serrer les coudes.
Au lieu de ça on te balance des inepties comme le 1/4 de finale européen etc. Des noms ronflant de transferts qui retombent comme des soufflés.
Bref si un gros investisseur ne débarque pas ce sont des annees de salade qui nous guettent.
Qu'on ne s'y trompe pas ... je soutiens les joueurs sur le terrain. Même les moins bons: ils portent nos couleurs.
Par contre je ne soutenais pas Garcia qui est venu chez nous pour notre plus grande honte: il avait craché sur nous et on l'a pris quand même. Bien fait pour notre gueule que ce soit fini par ses crachats .
Voilà. Ça sert à rien mais ça fait du bien de s'exprimer hein les copains?
C’est la vision un peu noire ça.
On a jamais eu un budget aussi important à l’époque de Gerland. Très vite, Seydoux et Aulas ont racheté le crédit de Vinci le plus couteux.
Mais force est de constater que oui des erreurs sont faites sans en apprendre les conséquences.
Garcia il faut bien se rappeler qu’il est en concurrence avec le duo Blanc-Gasset quand il arrive. Mais comment peut-on faire un choix pareil ?
C’est nier la relation conflictuelle de l’entraineur avec les supporters.
En plus clairement il y a eu très
vite divergence entre le soi-disant directeur sportif et l’entraineur.
Comment est-ce possible si le cap est bien fixé ???
Le club sombre c’est un bien grand mot, mais clairement face a Bronby Glasgow et Prague je pars pas aussi confiant que la presse.
Et meme je crois pas qu’acheter des joueurs change grand chose. Ponsot a les rennes depuis quelques temps déjà et ça se passe mal. A un moment Aulas
devra mieux choisir ceux qui l’entourent. Sinon il va effectivement voir son bébé sombrer dans le médiocre.
Deja le choix du coach ce serait bien qu’il soit en rapport avec les ambitions du club.
C’est qui Bosz ? Combien de titres il a ?
On en aura pour notre argent, ni plus ni moins. Comme au mercato...
Du coup ta vision est encore plus noire que la précédente .😄