L'ancienne joueuse Mélissa Plaza, passée par l'Olympique lyonnais, a une nouvelle fois fait condamner Guingamp devant la cour d'appel ce mercredi. Elle estimait que le club n'avait pas respecté ses droits de travailleuse.
Ancienne joueuse professionnelle, Mélissa Plaza a connu une triste fin de carrière en Bretagne. Passée par l'Olympique lyonnais entre 2013 et 2015, la femme de 32 ans vient de condamner une nouvelle fois Guingamp devant la cour d'appel de Rennes ce mercredi. Elle avait déjà obtenu gain de cause par le conseil des prud'hommes mais avait continué son combat face le club breton, estimant que ce dernier n'avait pas respecté ses droits de travailleuse.
"Aujourd’hui, je ne remplis plus les stades mais les salles"
Mélissa Plaza en veut au président guingampais, Bertrand Desplat, après ses mots très durs prononcés à l'encontre de l'ancienne footballeuse. "Il me dit qu'il va falloir que je ferme ma gueule et que je commence à jouer parce que ma contribution à l'EAG, pour le moment, c'est zéro", avait-elle expliqué au journal l'Équipe.
Après plusieurs blessures, cette dernière apprenait qu'elle souffrait d'une chondropathie, usure du cartilage au niveau de l'articulation. "Soit vous arrêtez votre carrière, soit on vous pose une prothèse dans cinq ans", lui avait alors indiqué son médecin. L'ancienne Fenotte pense désormais à l'avenir. "Aujourd’hui, je ne remplis plus les stades mais les salles, je ne jongle plus avec le ballon mais avec les mots. Et ainsi je soigne les maux.. bref pas de regret", a-t-elle écrit sur son compte Twitter.
J’étais promise à autre chose, de plus beau, de plus grand encore. Aujourd’hui, je ne remplis plus les stades mais les salles, je ne jongle plus avec le ballon mais avec les mots. Et ainsi je soigne les maux.. bref pas de regret #grateful #GuardianAngels #stillIRaise
— Mélissa Plaza (@melissa_plaza) July 8, 2021
Yes elle a mille fois raison qu'elle leur rentre-dedans avec les mots et la justice. Inadmissible de traiter les gens comme de la merde
La qualité première au foot est la robustesse. On l'oublie souvent et j'en connus qui n'ont pas pu faire longue carrière pour l'avoir oublié. On pousse beaucoup trop par bêtise les filles à croire qu'elle peuvent faire autant que les garçons. Ces derniers ne sont pas épargnés non plus.