"De la fierté et quelques regrets". Voilà le sentiment du président de l'Olympique Lyonnais sur la recontre d'hier que je partage pleinement aujourd'hui. La fierté d'avoir vu mon équipe, notre équipe, tenir la dragée haute à l'armada espagnole. Le terrible regret que le match n'ait pas tourné tout à l'avantage de l'OL lorsque cela était possible. Claude Puel avait tenté un coup et il a presque réussi : Une mi-temps pour faire la différence puis une autre pour tenir le résultat. Un partout au final, un score de parité qui ne souffre aucune contestation et qui renvoit tristement l'OL à une statistique bien connue. 23% , ni plus ni moins que l'an dernier à la même époque, les paris restent ouverts.
Mais au delà des chances de passer, forcément comprises, il y a deux ou trois trucs que je voudrais retenir de ce superbe match et qui dépassent l'enjeu de la qualification. Tout d'abord statuer définitivement sur Juninho en lui décernant le titre honorifique de meilleur joueur de l'histoire de l'Olympique Lyonnais (bientôt 100 buts pour le capitaine !). Revenir également sur la perfomance hallucinante d'Hugo Lloris et décrêter par la même qu'il est le nouveau gardien de l'équipe de France. Hier, le jeune portier lyonnais était soudain devenu Thomas Price ! Enfin, avoir une pensée pour Karim Benzema, qui a raté son match. Lui dire que Messi, aussi, a raté le sien, et qu'il peut encore apprendre à Lyon l'an prochain. Même si il n'atteint pas les quarts de finale de la ligue des champions...
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