Dans une saison particulière en raison de la Covid, les Fenottes sont bousculées par des Parisiennes plus que jamais décidées à mettre un terme au règne de l’OL. 3e manche entre les deux équipes ce mercredi en Ligue des champions.
A ce stade de la saison, il est rare que les Fenottes ne soient pas devant en D1. Mais 2020-2021 est un cru particulier et pour une fois, elles ont un rival qui fait plus que leur tenir tête. Le PSG, emmené par une attaque impressionnante et une défense infranchissable, mène la danse avec un point de plus que l’OL. Un avantage acquit le 20 novembre dernier grâce à sa victoire sur sa pelouse dans le choc du championnat (1-0).
Les deux locomotives françaises n’ont connu qu’un seul accroc pour 15 succès, ce qui démontre bien l’écart qui les sépare des autres formations de l’élite. Elles se livrent une lutte, pour l’instant à distance, pour le titre de championne de France, propriété de l'Olympique lyonnais depuis 2007.
Une formation parisienne très solide
Cet exercice valide les progrès du club de la capitale. Son bilan offensif et défensif est tout simplement digne des grandes époques de l’OL (66 buts marqués contre 2 encaissés). Semaine après semaine, les deux rivaux se répondent coup pour coup, à l’image de ce week-end (victoire 3-0 à l’extérieur pour les deux équipes).
La confrontation prévue à Lyon sur cette phase retour devrait servir à les départager. Celle-ci aurait dû se jouer le 13 mars mais en raison de cas de Covid dans le camp parisien, elle a été reportée. Une décision qui comme nous l’expliquions, n’a pas plu du côté du Rhône (lire ici). Wendie Renard et ses coéquipières avaient l’envie et l’ambition de défier leur meilleur ennemi à la date prévue. Finalement cela n’était que partie remise car ces deux géants du football féminin actuel étaient destinés à se rencontrer.
Avantage OL en C1
Le tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des champions a offert aux supporteurs et spectateurs un double affrontement entre Lyonnaises et Franciliennes. Supérieur lors de la 1re manche en novembre, et globalement depuis le début de la saison, le PSG s’est cette fois-ci incliné au Parc des Princes face aux championnes d’Europe en titre. Malmenées durant une bonne partie de la rencontre, les partenaires d’Amandine Henry ont trouvé les ressources pour revenir et finir un peu plus fort. Et grâce à un penalty de l’inévitable Renard, elles ont finalement pris l’avantage. Ce score de 1 à 0 fait bien évidemment les affaires des joueuses de Jean-Luc Vasseur, qui auraient certainement signé pour cela au vu de la 1re période.
Il reste toutefois 90 minutes à jouer et rien n’est encore fait. Les prestations rhodaniennes laissent à désirer depuis la reprise des compétitions en septembre et cela ne va pas forcément en s’améliorant. Offensivement, elles ont de grosses difficultés à bousculer les blocs adverses, notamment à cause de leurs erreurs techniques. Si elles parviennent régulièrement à créer du danger sur les côtés, elles peinent ensuite à matérialiser leur domination dans l’axe du but et dans la surface de réparation. L’absence d’Ada Hegerberg n’est pas étrangère à ces difficultés.
Des problèmes défensifs
Défensivement, la blessure de Griedge Mbock fait également du mal à la charnière des Fenottes. Même si Kadeisha Buchanan sait imposer son physique à l’adversaire, elle ne possède pas les qualités de relance de la défenseure française. Elle offre moins d’assurance que l’ancienne joueuse de Guingamp. Le départ de Lucy Bronze à Manchester City n’a pas été totalement compensé par l’arrivée d’Ellie Carpenter. L’Australienne a encore une marge de progression pour atteindre le niveau de sa prédécesseur.
Malgré ces problèmes, l’OL a encore les moyens de cocher tous ses objectifs. Mais il faudra pour cela élever encore le curseur, notamment lors des deux matches restants contre Paris. Mercredi, les Lyonnaises ont l'occasion d'éliminer leur rival de la C1, et cela pourrait avoir des conséquences sur la suite et la fin de cette saison 2020-2021 durant laquelle elles auront été bousculées comme rarement.
Je partage la teneur de cet article pour l'essentiel.
J'ajouterai que les prolongations de Cascarino et Karchaoui, moins bien comme d'autres en ce moment, sont probablement en cours mais non actées, et que le système de jeu inhabituel du match aller n'a pas vraiment aidé.
Je pense que ça passera mercredi / mais je pense que ça ne passera peut-être pas en championnat... Et si c'est le cas, il faudra aussi se mettre à la place des parisiennes qui attendent depuis 50 ans leur 1er sacre (création psg féminin: 1971). Il faut aussi se dire que ça permettrait de mieux mettre en relief l'exploit des 14 championnats d'affilés de l'OL, et dès la saison prochaine avec notamment les retours de Griedge et d'Ada, l'OL repartira de l'avant.
Que les meilleures gagnent !
De toutes façons l'OL féminin est déjà dans l'HISTOIRE du sport.
Ajoutons à ça que les joueuses cadres ont passé la trentaine;
Usure physique,mentale,pour certaines?L'absence d'Ada se fait aussi cruellement sentir,c'est sur!
La saison dernière,elle a marqué le tiers des buts de l'OL....
Méfiance pour mercredi donc ,les parisiennes sont capables de renverser le score ,meme si les Fenottes n'ont jamais perdu au Groupama,il me semble.
En fait elles ont perdu deux fois au Groupama Stadium en match retour de LDC. En 2016-2017 contre Manchester City en 1/4 (0-1, j'y étais) et ensuite en 1/2 retour même score contre Wolsburg. Elles avaient ensuite remporté la finale 7-6 aux tab contre Paris.
Je partage tes autres observations. Et c'est Wendie plus que jamais qui tient la baraque... Trop seule à mon goût.
Hannibal,
Oups, désolé, mais tu fais fausse route...
Elles n'ont pas perdu ,ni contre City ( 1-1 ), ni contre Wolsburg , à Lyon.
J'y étais aussi....
Oui exact Hannibal, me suis planté en dessous !
Je les avais zappées, car qualifications malgré tout.
En plus, terrible de ne pas m'en souvenir, car j'y étais aussi !...
Comme quoi, la mémoire choisit son camp...😉
Aucune défaite au groupama ,mais une élimination à Gerland en 2015....
Après le nul 1-1, au match aller , Prêcheur avait voulu jouer " Petits bras " au retour, en jouant le 0-0 tout le match.
Résultat, suite à une relance pourrie de Sarah à 10 m des buts , à une fille qui tournait le dos au jeu , on s'est pris un but à une dizaine de mn de la fin: 0-1 !
Je l'ai encore en travers de la gorge.
J'espère que Vasseur ne fera pas la même conne*ie mercredi.
( De mémoire le PSG avait été battu en finale..)
Oui Dédé, la mémoire est un bien, qui mollit au fur et à mesure que nous avançons dans l'âge 🙁
La mienne aussi me joue les filles de l'air (non, pas les filles de Lair 😆 )
On fait avec ! j'étais aussi au Groupama lors d'une des deux défaites !
« L’Olympique Lyonnais informe que les tests PCR réalisés ce lundi matin, dans le cadre du match retour des 1/4 de finales de la Women’s Champions League, ont révélé 4 cas positifs à la COVID-19 au sein du groupe professionnel féminin. Les quatre cas positifs déclarés ce matin s’ajoutent à deux autres cas révélés en fin de semaine dernière, après les tests PCR effectués par l’ensemble de l’effectif avant le déplacement à Dijon pour le compte de la 17ème journée de D1 Arkema. Au regard du nombre de cas et des directives de l’Agence Régionale de Santé appelant à isoler l’ensemble de la section féminine, l’Olympique Lyonnais a demandé à l’UEFA le report du match retour prévu ce mercredi 31 mars au Groupama Stadium contre le Paris Saint-Germain. L’Olympique Lyonnais informe avoir prévenu, dès connaissance des résultats, l’UEFA et le PSG de la situation très critique touchant son groupe professionnel féminin »