Vite réduit à 10, Strasbourg a ensuite craqué face à l'Olympique lyonnais ce samedi. Battus 3 à 0, les joueurs du Racing ont tout de même "fait honneur au maillot", dixit Thierry Laurey.
La mission est vite devenue impossible. En infériorité numérique après l'exclusion d'Adrien Thomasson, Strasbourg n'a jamais inquiété l'Olympique lyonnais ce samedi (3-0). Une défaite qui enlise les Alsaciens à la 15e place du classement.
L'entraîneur du Racing, Thierry Laurey, aurait aimé que l'homme en noir adresse un second carton jaune à Marcelo pour une main à la 50e. « On se retrouve à dix de manière un peu bête. Cela peut arriver. L'arbitre a sorti un second avertissement très ou trop rapidement mais ne l'a pas adressé ensuite pour Marcelo pour une main tout à fait volontaire en seconde période, a-t-il regretté devant la presse. Il y a eu deux poids deux mesures. S'il est expulsé au bout de 4 minutes en deuxième mi-temps, ce n'est pas la même histoire. Je ne dis pas qu'on aurait gagné encore une fois mais je dis simplement que ça rétablit l'égalité et on peut peut-être voir autre chose je ne sais pas."
"Nous avons lutté »
Le coach strasbourgeois est tout de même satisfait de l'état d'esprit affiché par sa formation. "Nous avions bien démarré mais à dix c'est un peu plus compliqué. Nous avons lutté, nous sommes restés solidaires en montrant de belles valeurs. Nous avons eu du mal à sortir des ballons en première période mais nous avons corrigé cela après la mi-temps, a-t-il remarqué. Nous avons fait honneur au maillot et c'est cela qui m'importe car lorsqu'on est en infériorité à Lyon, cela peut vite entraîner une défaite très large. Ce match nous amène sur de bonnes bases pour la suite. Il faudra confirmer cela sur les rencontres qui arrivent. J'aurais aimé voir cette affiche se jouer à onze contre onze. »
Euh il exagère un peu notre ami ! Ok la main de Marcelo n'a pas été sifflée mais de là à mettre un deuxième jaune il y a un monde.
Strasbourg voulait mettre des coups dès les début du match et je dois reconnaître que M. Delerue en a tout de suite pris conscience.
Je pense que l'arbitre a fait un bon match, ses décisions ont, globalement, été bonnes. Nous n'aurons pas toujours des arbitres de cet acabit.
Sur la main de Marcelo, il laisse l'avantage, plutôt que siffler et arrêter une action intéressante.
Laurey est une pleureuse mais je l'aime bien
Il faut des mecs comme en L1
Dieu soit loué , cet individu n'est pas le coach de l'OL , je ne le supporterai pas .
Il en parle du coup reçu par Mendès au visage ( il avait du sang ) par un de ses bucherons ?
Bien content qu'ils aient pris une raclée .
Laurey est un bon coach de L1, et un vrai passionné de foot (j'avais vu dans un reportage, le mec regarde des matches en permanence !). Normal qu'il prêche pour sa paroisse, et puis il doit s'adresser à un groupe de joueurs qui est en difficulté cette saison, alors j'imagine que dire que c'est de la faute à l'arbitre est plus facile à entendre pour des joueurs qui ont pas trop le moral. Après si on regarde sur le global, Strasbourg fait quand même du bon travail depuis leur remontée des abysses il y a quelques années !
Lyon a très facilement disposé d’une équipe de Strasbourg fantomatique et étrangement tripatouillée par Laurey. Et alors que le Racing était déjà en grande difficulté en début de rencontre, l’expulsion de Thomasson pour un coup de pied sur Mendes n’a pas aidé.
Alors, selon mes infos, les paroles déplacées prononcées ensuite par l’Alsacien et qui lui ont valu son second carton jaune n’étaient pas adressées à l’arbitre, mais à un joueur lyonnais. OK, mais quand tu viens de mettre un coup de pompe volontaire et de prendre un jaune, la moindre des choses, c’est de te faire petit.
Derrière, Aouar plus prompt que Prcic a lancé Memphis plus prompt que Mitrovic pour aller battre Kawashima. Le deuxième but survient sur une très jolie passe de Mendes pour un petit piqué de Toko-Ekambi – aidé par le tacle de Djiku – et le troisième sur un superbe coup-franc enroulé de Memphis.
Un match tranquille et sans histoire pour les Lyonnais qui reprennent la tête du championnat et continuent à mettre la pression sur Paris et Lille.
Pierre Ménès.