OL - ASSE : Govou se remémore ses souvenirs de derby

L'Olympique lyonnais accueille son voisin stéphanois ce dimanche à 21 heures. Avant cette rencontre, Sidney Govou s'est confié sur ses souvenirs de derby. Il a également évoqué l'engouement autour de ce affiche entre les deux rivaux.

Sidney Govou a disputé 14 matchs face à St-Etienne avec l'Olympique lyonnais. Avant le derby de ce dimanche, l'ancien joueur de l'OL s'est confié sur ses meilleurs souvenirs contre les Verts. « Le 3-2, quand je marque le 3e but et que Juninho égalise juste avant, ça restera un grand moment (octobre 2004). Ce que je ressens quand je marque ? Un mélange de fierté, de joie, je pense aussi à l’après, avec tous mes potes qui sont là et qui me voient marquer contre l'ASSE, raconte-t-il au Dauphiné Libéré. Un autre grand souvenir, c’est le derby très folklorique que l’on gagne 4-0, en étant tous maquillés (le 30 avril 2006). »

Le natif du Puy-en-Velay n'a jamais perdu contre le rival. « Je n’ai pas vraiment de pire souvenir de derby. J’en ai vécus où on n’a pas été bons, mais il y a toujours eu des histoires folles qui ont fait que ça reste malgré tout des bons souvenirs : l’égalisation de Karim (Benzema) dans les arrêts de jeu sur coup franc (27 janvier 2008, 1-1). Ou (Christophe) ‘’Tof’’ Delmotte qui marque à la fin (21 décembre 2000, 2-1). On a fait match nul aussi, une fois, à domicile (1er février 2009, 1-1)", se souvient-il.

"Ce n’est plus pareil"

Celui qui a porté le maillot du club rhodanien à 412 reprises estime que cette affiche a perdu en saveur. « Ce n’est plus pareil… Les derbies de la génération Lacazette, Tolisso, etc, on sentait encore de l’électricité dans l’air. Est-ce que les nouveaux se rendent bien compte de l’importance d’un derby, s'interroge-t-il. Avant la Covid, avec la présence des supporters, même si tu n’avais pas saisi l’enjeu de ce match, tu t’en rendais compte grâce à eux. Aujourd’hui, je pense qu’un joueur comme ‘’Antho’’ Lopes prévient les autres. Mais dans le football moderne, c’est rare qu’un joueur reste trois ou quatre ans dans un même club ou qu’un joueur formé dans un club y reste. Ils n’ont plus le temps de passer le flambeau et ça se perd, forcément. »

Sidney Govou a également évoqué la culture européenne de l'Olympique lyonnais. « L’OL est un club avec la mentalité Ligue des champions. On l’a joué pendant de nombreuses années de rang et on avait cette transmission entre joueurs. Ceux qui arrivaient et qui n’avaient jamais joué la C1 comprenaient assez vite l’exigence de ce niveau-là, explique-t-il. Je ne dis pas que Paris et Marseille ne sont pas des clubs de Ligue des champions, mais je pense que Marseille a perdu cet esprit-là. Lyon l’a encore. Mais il faut rappeler aussi que, la saison dernière, il n’a gagné que trois matchs sur dix en C1 (Leipzig, Juventus, Manchester City, auxquels il faut rajouter Benfica). Il faut rester mesuré. »

5 commentaires
  1. Toitoi
    Moimoi - dim 8 Nov 20 à 15 h 12

    Sidney encore défoncé devant son champ...

  2. Tongariro
    tongariro - dim 8 Nov 20 à 15 h 23

    "il faut rappeler aussi que, la saison dernière, il n’a gagné que trois matchs sur dix en C1 "
    4 matchs en réalité : Leipzig, Juve, City, mais aussi Benfica (domicile).

    Et en effet l'OL demeure dans le top 16 UEFA devant Naples, l'Inter, l'Ajax, Porto, Benfica, le Shakthar Donestsk, la Roma, Leipzig, Leverkusen, le Zenit, Valence, la Lazio, donc en effet l'ADN européen demeure. Il serait bon que cela continue les années à venir.

    N'oublions pas, contrairement à ce que dit la presse (les Riolo et cie), que la rhétorique selon laquelle "sans Paris, la France serait derrière l'Ukraine en Europe" est fausse.
    En 2016-17, le PSG est troisième club français sur l'année UEFA derrière Monaco (demi LDC) et l'OL (demi EL).
    En 2017-18, le PSG est égalité avec Marseille (finale EL), Lyon est à seulement 5 points. (19 / 19 / 14).
    En 2018-19, l'OL a seulement deux points de moins que Doha Football Club (17 contre 19), huitième pour chaque club,
    En 2019-20, Paris est loin devant (31 points) mais les 23 points de l'OL sont une belle performance.

    Sans faire l'épicier, il faut noter cela pour ne pas laisser penser que Paris sauve le foot français à lui tout seul.
    Sachant qu'il faudra porter pendant cinq ans cette année blanche, et que la saison prochaine sera effacé le bon parcours d'EL de 2017, c'est dès la saison prochaine que l'OL devra être performant en Europe.

  3. JUNi DU 36
    JUNi DU 36 - dim 8 Nov 20 à 15 h 23

    Tjrs autant agréable à entendre Sidney et il a tellement raison sur p'eins de choses 👍

  4. JFOL
    Juni forever OL - dim 8 Nov 20 à 15 h 47

    En dehors de celui de 2009 qui ne me reviens pas, les 4 qu'il cite sont des souvenirs de supporters incroyables

  5. Avatar
    Fab - dim 8 Nov 20 à 19 h 44

    Et surtout il n'a jamais perdu un derby !!!!
    Quel pied !!!!

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