Depuis le 22 septembre, la jauge de supporteurs au Parc OL est réduite à 1 000 personnes. Une "hérésie" estime Jean-Michel Aulas qui souhaite la mise en place d'un pourcentage par rapport à la capacité d'accueil du stade.
Avec R.Brikh à Décines.
Face à Marseille le 4 octobre (1-1), l'Olympique lyonnais a pu accueillir au Parc OL un millier de personnes. Cette jauge imposée ne convient pas à Jean-Michel Aulas. "Nous sommes limités à 1 000 individus (désormais à huis clos pour les matchs en soirée). On peut s'interroger car 1 000 supporteurs dans un stade qui peut en contenir 62 000 et 1 000 dans une enceinte avec une capacité de 12 000 places, on voit bien qu'il y a une hérésie quelque part, a déclaré le président rhodanien en marge de la présentation du projet Faire ce mercredi. Il y a probablement des explications mais c'est un peu comme pour Mediapro, je ne les connais pas."
"Il y a probablement des explications mais je ne les connais pas"
Le dirigeant lyonnais espère que la situation va évoluer. Il prend pour cela l'exemple de l'UEFA. "Aller dans un centre commercial le week-end à 30 000 ou 40 000 est aussi dangereux que d'aller à X milliers dans un stade. Je vois par ailleurs que l'UEFA a exprimé pour l'avenir la volonté de donner un pourcentage de la jauge, a-t-il indiqué. Les députés ont aussi voté un certain nombre de dispositions dans ce sens-là donc je pense qu'il y a matière à faire évoluer les choses car la billetterie plus les droits TV et les sponsors, cela fait beaucoup."
Michel Savin, sénateur de l’Isère, a déposé lundi un amendement visant à offrir plus de flexibilité pour l’ouverture des enceintes sportives. "Une jauge de 1 000 personnes n’a pas toujours de sens, alors même que dans de nombreux cas, l’ensemble des spectateurs se retrouvent dans une même tribune, a expliqué le président du groupe d’études "Pratiques sportives et grands évènements sportifs". Il serait plus logique de réfléchir en termes de jauge, tout en ouvrant les stades dans leur intégralité ». Il est débattu depuis mardi au Sénat.
Ce qui est effarant c'est de voir que cela fait deux mois que c'est comme ça et que personne ne réagit.
5000 personnes entassées à Lens ou à Brest ne dérangent personne, on parle de changer les heures des matches pour éviter le couvre-feu comme si le virus était moins actif le jour, mais à côté de ça on arrête un championnat qu'on pouvait jouer à huis clos en avance pour ensuite mettre des jauges sans aucune cohérence.
Evidemment que le président a raison ! C'est du bon sens !
La france est dirigé par des toubibs !!
La france est dirigé par des toubibs !!
On va crever, non pas du covid mais du reste
Non la France est dirigés par des politiciens qui n'écoutent justement pas les toubibs. Si ils avaient écoutés il y aurait eu des masques, du matériels et aucun manque de personnels et on en serait pas là.
Ils écoutent les toubibs depuis le covid en mars !
Avant, évidemment que non alors qu'il le fallait
Maintenant, faudrait les mettre dehors
Après, en ce qui concerne l'économie, "Malgré le Covid-19, OL Groupe préserve son équilibre financier
Le début d'année jugé "exceptionnel" (+19% de croissance entre janvier et mars) par Jean-Michel Aulas n'a pourtant pas épargné les résultats du groupe qu'il préside avec près de 100 M€ de manque à gagner en raison de la Covid-19.
Au 30 juin 2020, le total des produits des activités s'établit ainsi à 271,6 M€ (vs. 309,0 M€ au 30 juin 2019, -12%), alors qu'il était en progression donc de 19% (+41,9 M€) à fin mars 2020 (vs. fin mars 2019).
De même, l'excédent brut d'exploitation, qui enregistrait un niveau semestriel record au 31 décembre 2019 à 61,8 M€, en croissance de 15%, a été fortement pénalisé par la crise sanitaire mais atteint, dans un contexte économique difficile, un niveau de 45,9 M€ (17% du total des produits des activités), sur la totalité de l'exercice (vs. 76,9 M€ au 30 juin 2019, -40%).
"Ces résultats du premier semestre laissent un goût amer mais l'impact de la crise restait difficilement évitable avec l'arrêt brutal de nos activités sportives et d'évènementiel", juge Jean-Michel Aulas.
OL Groupe communique sur un équilibre financier et des liquidités préservés. Avec des capitaux propres qui s'élèvent à 230,1 M€ au 30 juin 2020, contre 266,4 M€ à la même période en 2019. Les actifs liés aux contrats joueurs sont en forte progression de près de 90 M€ sur l'exercice et s'établissent à 179,2 M€ (89,5 M€ au 30 juin 2019). La trésorerie globale (brute) s'établit à 32,5 M€, contre 11,6 M€ au 30 juin 2019 (+20,9 M€)." (le-tout-lyon.fr).