Pour clôturer cette sixième journée de Ligue 1, l'OL affronte l'OM dimanche à 21 heures. L'Olympique lyonnais doit relever la tête après un début de saison raté comme l'a rappelé Léo Dubois.
A la peine dans beaucoup de secteurs de jeu, l'OL reçoit Marseille dimanche pour la sixième journée de Ligue 1. Une affiche déjà décisive pour l'Olympique lyonnais qui court après les points perdus. "On est conscient qu'on a des axes d'amélioration. On a besoin de marquer plus de buts, on a besoin d'être meilleur à la finition, que ça soit sur les coups de pied arrêtés ou sur des phases de jeu. Il faut rester dans un état d'esprit positif. C'est le plus important. On n'a pas les résultats qu'on attend mais on essaye de trouver les solutions, a annoncé Léo Dubois. On travaille beaucoup, on fait du jeu devant le but en ce moment. Et tout le monde doit se sentir concerné pour marquer des buts, pour relancer la machine. Un but nous amènera à en marquer d'autres."
Le latéral droit le sait, son équipe frappe énormément mais elle ne parvient pas à mettre en difficulté les défenses adverses. "Les statistiques veulent dire certaines choses, c'est vrai qu'on tire beaucoup mais il nous manque de la réussite. On doit aussi mieux gérer certaines situations. On n'a pas le droit d'être pessimiste. Deux buts dans le jeu en cinq journées, c'est vrai que ce n'est pas énorme, a-t-il analysé. Mais je m'en fiche de comment on marque, ça m'importe peu... La confiance joue là-dedans, on entend toujours que l'OL ne marque pas, donc ça joue. Il y a la concentration aussi qui entre en jeu, on doit être plus concentrés pour que ça bascule."
"Un but nous amènera à en marquer d'autres"
Pour cette affiche, 1 000 personnes seulement seront présentes dans les travées du Parc OL. "Ce n'est pas comme d'habitude, on ne sent pas l'engouement des autres saisons. Mais la motivation n'est pas difficile à aller chercher. On a une obligation de résultat, a-t-il reconnu. On est tous motivés, on a bossé pour gagner ce match contre l'OM parce qu'on en a besoin, surtout face à un concurrent direct. On sait que c’est une très bonne équipe. On connaît les caractéristiques des joueurs adverses. Je suis confiant. »
Pour l'international français, la période des transferts ne doit pas servir d'excuse aux mauvaises prestations du club rhodanien. "On entend beaucoup de choses sur les potentiels départs, les potentielles arrivées, mais c'est le monde du foot qui est comme ça, c'est pareil pour tout le monde. On essaye de ne pas trop y faire attention, a-t-il expliqué. Pour moi, on ne peut pas avoir d'excuses par rapport au mercato, et il y a une très bonne ambiance entre nous actuellement ». Enfin, il est revenu sur l'arrivée de Lucas Paquetà, milieu offensif qui pourrait connaître ses premières minutes en Ligue 1 dimanche. « C’est un joueur avec une bonne passe. Il peut nous apporter cette touche technique, cette projection vers l’avant. Sa venue ne peut être que positive », a conclu Léo Dubois.
Anthony Lopes dans une interview accordée au journal L'Équipe :
"Ce qu'on a démontré au "Final 8", en étant combatifs, irréprochables, solidaires, en jouant très juste, on l'a perdu. Il faut retrouver notre hargne, il faut haïr la défaite.
Moi, ça m'a fait mal de voir le tirage au sort de la Ligue des champions sans l'OL. C'est très difficile. On n'est pas en C1 mais on n'est pas non plus en Ligue Europa. Ça fait très mal. On se doit de redevenir ce qu'on était à Lisbonne, de se remettre à l'endroit et de remettre l'OL à sa place.
Le foot, c'est avant tout un spectacle. C'est une passion qu'on aime partager. Voir notre stade vide est un crève-cœur. C'est difficile pour nous, pour les supporters, pour nos familles, qui ne pourront même pas venir demain. Le public me manque, les chants me manquent. Avant, il m'arrivait même d'en chanter quelques-uns. Quand le ballon était de l'autre côté, ça me permettait de m'évader un peu, d'évacuer, et de laisser ressortir le supporter qui était en moi. Le foot, c'est avant tout un spectacle. C'est une passion qu'on aime partager. Voir notre stade vide est un crève-cœur. C'est difficile pour nous, pour les supporters, pour nos familles, qui ne pourront même pas venir demain. Le public me manque, les chants me manquent. Avant, il m'arrivait même d'en chanter quelques-uns. Quand le ballon était de l'autre côté, ça me permettait de m'évader un peu, d'évacuer, et de laisser ressortir le supporter qui était en moi".