Les Fenottes vont disputer ce dimanche la neuvième finale de Ligue des champions de leur histoire. Elles espèrent décrocher leur cinquième C1 de suite, une performance réalisée seulement par le grand Real Madrid jusqu'à présent. A l'image d'Eugénie Le Sommer, les joueuses de Jean-Luc Vasseur veulent "écrire l'histoire" de leur discipline.
Ce dimanche, Eugénie Le Sommer a l'occasion de remporter sa septième Ligue des champions. L'attaquante possède une armoire à trophées déjà bien remplie. A 31 ans, elle souhaite ajouter une nouvelle C1 à son palmarès. "Je suis une compétitrice. Même un tennis-ballon ou un jeu de passes à l'entraînement, je veux le gagner. À six ans, c'était pareil, raconte-elle dans un entretien à L'Equipe. Défendre nos titres, ça donne un sentiment de force supplémentaire. Après nos deux premières finales gagnées (en C1, en 2011 et 2012), on avait perdu en finale l'année d'après (0-1, contre Wolfsburg), puis en 8es en 2014 (1-0 ; 1-2, contre Potsdam). Ça avait été très dur à accepter. Cette frustration, je ne l'ai pas oubliée, je ne veux surtout pas la revivre."
Elle est consciente que les Fenottes ne produisent pas leur meilleur football. A titre personnel, l'internationale française se trouve également moins bien dans le jeu. "Contre le Bayern (2-1, le 22 août), ce n'était pas notre meilleur match. Sur un plan personnel non plus. À moi d'être plus performante, plus présente, je dois apporter plus, estime-t-elle. En demies (1-0 contre le PSG, mercredi), c'était difficile d'entrer, seule devant, quand tu mènes au score, à 10 contre 10. J'ai dû davantage courir qu'attaquer."
"Ça avait été très dur à accepter"
Lors des dernières rencontres, les adversaires des Lyonnaises ont eu tendance à jouer dur et à mettre de l'impact dans les duels, parfois trop. "Les équipes se disent que c'est la seule manière de nous faire tomber, mais on a réussi à garder notre calme et notre sérénité. En demies, Paris a fait énormément de fautes, pas nous. Elles ont été trop dans l'engagement et se sont un peu perdues dedans, analyse la meilleure buteuse de l'histoire de l'OL. Elles préféraient parfois jouer la joueuse et ne pas récupérer le ballon. Je trouve ça dommage."
En l'absence de Nikita Parris et d'Ada Hegerberg, Eugénie Le Sommer pourrait jouer en pointe face à Wolfsburg. "C'est un poste auquel je peux évoluer, je suis polyvalente et mon expérience me permet de m'adapter, explique-t-elle. Ça fait quelques matchs que je n'ai pas joué dans ce rôle, mais au mois de janvier, en Coupe de France, je m'y étais sentie très bien. J'aime être dans la surface, marquer des buts, être décisive."
"Ce serait fou d'égaler le Real Madrid"
Pour l'internationale française, aucune autre équipe ne pourra dominer le football féminin comme l'a fait l'OL ces dernières années. "Déjà, quatre titres de suite, on ne le reverra pas de sitôt. Si on gagne une cinquième C1, encore moins. On a envie de marquer l'histoire aussi pour ça, en se disant qu'on sera peut-être la seule équipe à le faire, annonce-t-elle. On veut écrire l'histoire de notre sport. Ce serait fou d'égaler le Real Madrid (cinq C1 de 1956 à 1960 chez les masculins). »
On te souhaite le meilleur Eugénie et, c'est bien de reconnaître ta méforme du moment, à l'image de l'équipe car, tu n'es pas la seule dans ce cas, à cause du covid et de l'arrêt des compétitions pendant trop longtemps.
Mais, je suis sûr que, pour cette finale, toute l'équipe va se donner à fond et oublier toute fatigue et autre inconvénient, afin de ramener cette coupe et marquer l'histoire.
M**DE 😉 il paraît que ça aide 🙂
ALLEZ LES FENOTTES, ALLEZ L'OL !
Quelques années maintenant quelle est rincée, le niveau général est monté. Sans Ada et Nikita, je suis inquiet. Car c’est important de tenir les ballons devant