Resté sept ans dans la capitale des Gaules, de 1997 à 2004, Christophe Delmotte s'est livré au micro d'OLTV, ce mardi. De son passage au club, il retient surtout son but inscrit dans le derby, un soir de décembre.
Il a connu les premières heures de gloire de la décennie lyonnaise. Arrivé de Lens à l'été 1997, Christophe Delmotte a vécu des moments forts avec l'OL. Entre ses trois titres de champion de France remportés et la découverte de la Ligue des champions, le défenseur franco-belge retient un match en particulier, comme il l'a confié sur la chaîne officielle du club.
"J’en parle et j’ai forcément la chaire de poule sur les bras"
C'était lors d'un derby au stade de Gerland, le 21 décembre 2000. L'OL et Saint-Etienne sont à égalité, le temps additionnel pointe le bout de son nez. Coup-franc excentré à 35 mètres des buts stéphanois pour les hommes de Jacques Santini. Au milieu d'une foule de joueurs, Christophe Delmotte catapulte le ballon au fond des filets et délivre tout un stade. Ce but est resté ancré dans sa mémoire. "J’en parle et j’ai forcément la chaire de poule sur les bras. Ça fait déjà 20 ans et j’ai l’impression que c’est hier. C’était un but décisif, s'est-il souvenu. Je ne maîtrise pas la célébration, je n’avais pas l’habitude de marquer. Tout était parti naturellement. Ce derby est à jamais marqué dans ma mémoire. Il y a eu une période où je marquais des buts décisifs en fin de match."
"Il y a une vraie histoire d’amour entre l’OL et moi"
L'actuel entraîneur de la réserve de Valenciennes a précisé qu'il avait tissé un lien puissant avec le club rhodanien. "C’était une aventure humaine. Je dois beaucoup à ce club, a-t-il avoué. Je suis un Gone d’adoption. L’OL m’a donné des titres. Je le fais en plus avec des potes." Et il a souligné le potentiel du collectif à l'époque. "Il y a eu de plus en plus de qualité, le groupe s’est étoffé. Je suis encore beaucoup ce club. Il y a une vraie histoire d’amour entre l’OL et moi."
Je confirme qu'on t'aime...
Quel joueur et quel bastonneur..un torro..Je le cite souvent avec Violaud quand je veux expliquer le manque de caractère de notre effectif..Des mecs comme eux et Coupet étaient la garanti d'un engagement maximum de l'équipe...
Delmotte, Violeau, excellente comparaison !!
Ce n'était pas des virtuoses inutiles ballon aux pieds (même s'ils avaient largement le niveau nécessaire) mais c'était des besogneux, des battants, de guerriers.
Des joueurs qu'on a plaisir à revoir lors des rediffusions de matchs d'il y a presque 20 ans !
Je ne pense pas qu'il en soit de même avec les générations que nous subissons depuis 5 ans.
Tout est dit.
J’adorais ces joueurs. On ne pouvait que les aimer.
Ils incarnaient plus que tout autre joueur l’expression « mouiller le maillot »
C’était mon premier derby au Kop virage nord (on était abonné à Jean Bouin d’habitude avec mon père).
J’avais emmené avec moi un jeune voisin de 14 ans. L’explosion de joie sur le but avait été tellement sauvage que je l’ai retrouvé 6 rang plus bas.. heureusement rien de cassé, je me voyais mal le ramener amoché à ses parents :).. mais quelle ambiance. Inoubliable. J’en ai encore également des frissons aujourd’hui
c’est clair, des super joueurs, des potes entre eux, bien plus humains que les jeunes programmés pour faire des millions aujourd’hui
Faut retrouver des joueurs avec des valeurs comme delmotte dans les futurs recrutements ...
Ce genre de joueur existe t il encore ?
C’est clair, il y avait de vrais guerriers à l’époque. Moins techniques et moins exposés que d’autres, mais tellement efficaces et simplement excellent dans leurs rôles et collectivement.
Demotte, govou cacapa et Violeau auraient sûrement leur place dans l’effectif aujourd’hui.
Denayer, Lopes et Dubois sont sûrement les deux seuls battants aujourd’hui. Lucas, Toko et certains jeunes peut-être aussi mais ça reste à prouver. On attend des recrues exemplaires sur ce plan !